Lectures…

J’ai écrit ce 22 mars une lettre à la journaliste du Progrès et à sa direction. Car l’article paru le 21 mars au soir a pour effet de valoriser l’efficacité du vandalisme des dealers et de décridibiliser le travail du bailleur. Dans la bataille qui se joue ici entre le point de deal et le bailleur, le journal Le Progrès ne peut considérer qu’il est neutre et se contenter de compter les points. L’article fait même la part belle aux dealers qui seraient efficaces et déterminés, quand le bailleur et les entreprises seraient inefficaces.

Rien n’est faux dans l’article, et pourtant il fait un choix, celui de valoriser les dealers.

J’assure tous les locataires que la SACOVIV est déterminé à réussir la résidentialisation de cette résidence et que nous ferons tout pour l’imposer aux trafiquants, que nous demandons l’aide des services de police et que nous espérons que la justice pourra condamner ceux qui veulent imposer leur violence aux habitants.

Vous entendez parler de la réforme des niveaux en collège, avec des discours gouvernementaux affirmant tout le bien possible de cette réforme destinée à permettre la réussite de tous, les meilleurs et les plus faibles. Vous vous rappellez sans doute la réforme des lycées et du BAC il y a quelques années et des discours des gouvernements sur la nécessité de former plus de scientifiques pour relancer l’industrie française, mais aussi de la place des femmes déclarée « grande cause du quinquennat 2017-2022 ».

J’ai trouvé un article sur les résultats 4 ans après cette réforme des lycées sur deux faits qui démontrent que la réforme a eu exactement l’effet inverse des promesses des ministres…

Non seulement la réforme du BAC n’a pas aidé à mieux former des scientifiques dans tous les domaines, mais elle a fortement aggravée les inégalités femmes-hommes dans l’accès aux formations scientifiques.

Je republie de temps en temps des articles de l’association Sauvons Le Climat qui me paraissent utiles pour le débat public sur les politiques de réponse au changement climatique. Cette fois, c’est un coup de colère sur un dossier polémique, mais tout à fait représentatif des enjeux d’un photovoltaique cachant derrière un label supposé « vert », un business peu transparent, rémunérateur pour quelques uns, mais dangereux pour des politiques climatiques globales.

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Chaque jour, les médias nous préparent à la guerre. Je ne sais pas qui est le dirigeant du monde le plus dangereux pour la paix, Poutine, Trump, Biden, Erdogan, Netanyahu, Ben Slamane ? On nous explique qu’il faut être prêt à une guerre contre la Russie, et demain contre la Chine. Mais je suis sûr que les guerres ne naissent jamais des folies de dirigeants, mais toujours des logiques économiques, géopolitiques, d’accès aux ressources…

Et quand Macron nous dit comme tant d’autres avant lui, que pour la paix, il faut se préparer à la guerre, je crois entendre cette vieille maxime d’origine latine utilisée par ceux qui ont conduit à la première guerre mondiale et que dénonçait Jean Jaurès « Si tu veux la paix, prépare la guerre ».

Un colonel français écrivait en 2018 le vrai sens de cette maxime dans un essai au titre évocateur : « Si tu veux la Paix prépare la Guerre – Essai sur la Guerre juste ». Oui, en affirmant qu’il s’agit de préparer la paix, Macron veut nous convaincre que la guerre dont il parle serait une guerre juste.

C’est ainsi que nos dirigeants et médias ont justifié les guerres contre la Serbie, l’Irak, la Libye et oublié leurs centaines de milliers de morts civils.

C’est pourquoi il faut refuser ce piège de la guerre inévitable, et affirmer au contraire que pour faire la paix, il faut préparer la paix ! c’est à dire réduire le risque d’escalade, arrêter les livraisons d’armes, exiger partout des cessez-le-feu et multiplier les occasions de négociations.

C’est le sens d’un appel lancé par de nombreux militants et élus communistes que je crois utile de vous faire connaitre et dont voici le texte complet

Une tribune très politique et qui peut sembler loin de l’actualité métropolitaine, et pourtant !


Merci aux élus, aux directions générales des villes, aux nombreux agents des équipes informatiques. Permettez-moi de nous souhaitez une année de progrès vers la paix et la coopération mondiale, un sujet qui semble tellement éloigné de la terrible actualité qu’on peut croire qu’un tel voeu ne serait qu’un rêve délirant, et pourtant, s’il y au un gouffre entre les violences mondiales et cet espoir de paix, il faut peu de décision humaine entre les deux.

Permettez-moi d’évoquer une série télévisée reposant sur une uchronie totale partant pourtant d’un détail historique. En 1969, vous le savez, les USA sont arrivés sur la Lune alors que les soviétiques avaient pris de l’avance avec le premier homme dans l’espace. Dans la série For All Mankind, en Français « pour toute l’humanité », des difficultés techniques ont retardées la mission Appollo 11 et à quelques semaines près, c’est un soviétique qui le premier pose le pied sur la Lune… Les conséquences sont gigantesques, le président Nixon décide de retirer les GI du Vietnam pour consacrer tous ses moyens à la conquête spatiale… Ca se complique puisque quelques mois plus tard, les soviétiques envoient la première femme sur la Lune, dans un contexte d’une NASA marquée par le machisme et les femmes parfois scientifiques, réduites aux rôles de secrétaires et serveuses de café… En quelques années, tout est transformé, les femmes font irruption partout jusqu’à une femme présidente des USA qui se révèle être homosexuelle et accélère la transformation de la société américaine, une nouvelle énergie est trouvée pour accélérer les voyages spatiaux et c’est la sortie du pétrole et du charbon… Et tout s’accélère jusqu’à la première base martienne avant l’an 2000… Les soviétiques n’entrent pas en Afghanistan et le cortège de guerre que nous avons connu depuis 1975 se transforment en concurrence coopération avec des soviétiques et des états-uniens, mais aussi des japonais, des chinois, des européens et même… des coréens du nord.

C’est une série télévisée, mais elle a une force de réalisme incroyable et elle nous dit qu’un autre monde est à notre portée, radicalement différent de ce monde militarisé qui nous domine. Les évaluations du ministère de la défense des USA révèlent que les guerres conduites par les USA depuis 2001 représentent dix-mille milliards de dollars… Imaginez ce qui aurait pu se produire si ces sommes gigantesques avaient été consacrées au climat, au développement, et donc même à la conquête spatiale…

Mais revenons au SITIV…

Meilleurs voeux 2024 de paix et de solidarité pour vous et vos proches

Pierre-Alain Millet
Adjoint au maire de Vénissieux
Conseiller métropolitain du Grand Lyon

Comment oublier en ces temps de voeux les drames et les horreurs de notre monde, et d’abord des guerres qui se succèdent depuis des décennies… Et comment ne pas voir que tout serait possible si l’humanité décidait collectivement de mettre fin aux milliers de milliards de dollars de dépenses militaires, pour les consacrer au climat, au développement, ou même à l’aventure spatiale ?

Connaissez-vous cette série « Pour toute l’Humanité » qui raconte histoire alternative à partir d’une petite différence initiale mais aux conséquences bouleversantes, les soviétiques seraient arrivés les premiers sur la Lune en 1969, les USA auraient alors décidé de se retirer du Viet-Nam et de consacrer tous leurs moyens à la conquête spatiale, conséquence, les soviétiques ne seraient pas entrés en Afghanistan et au lieu de multiplier les guerres, l’Humanité aurait maitrisé la fusion, abandonné le pétrole, et aurait établi avant l’an 2000 une base permanente internationale sur Mars…

C’est une fiction, mais les chiffres sont là. Les USA ont dépensé dans les guerres qu’ils ont conduit depuis 2001 dix mille milliards de dollars ! sans parler du coût humain et culturel des guerres. Sortir des guerres, c’est se donner les moyens rapides de cette transition vers une économie décarbonée, de coopérations nouvelles dans la paix, de la sortie partout de la pauvreté, et peut-être même, de la conquête spatiale !

La science n’a pas de solution politique, mais dès qu’on libère l’humanité des guerres, alors elle peut tout inventer, comme ces ondes térahertz qui peuvent voir des restes infimes de cancer, reconnaitre les molécules dans les gaz interstellaires, ou permettre un réseau internet sans fil annoncé par la Chine et qui renvoie Elon Musk et Starlink au placard…

Oui, tout est possible pour l’humanité et la planète, si les peuples imposent à leurs dirigeants le refus de la guerre. C’est la course engagée par les peuples, la guerre ou la paix !

J’ai découvert à la fête de l’humanité le sociologue Antonio Casili dans un débat sur l’intelligence artificielle. Un débat indispensable et qu’il faut faire connaitre, tellement le discours médiatique sur l’intelligence artificielle est mensonger et dangereux. Ce sociologue a une formule qui résume bien le problème. L’IA, ce n’est pas artificiel, il y a derrière des milliers d’humains qui travaillent ! et ce n’est pas si intelligent, ça ne fait que nous dire non pas ce qui est vrai, mais ce qui est vraisemblable par rapport à tout ce qui a été déjà écrit ! C’est pourquoi l’IA est un incroyable outil pour fabriquer… des mensonges, et des mensonges crédibles !

Mais le plus percutant dans son travail, à découvrir sur son site, c’est la démonstration que l’intelligence artificielle repose sur l’exploitation de millions de travailleurs sur toute la planète. Derrière Chat GPT et tous les autres, il y a des millions de « travailleurs du clic » qui alimentent les algorithmes…

Prenez le temps de le découvrir ! J’ai commencé la lecture de son dernier livre « en attendant les robots »

Même si j’ai passé une grande part du mois d’août à la campagne gardant des petits-enfants, je suis resté attentif à ce qui se passe à Vénissieux avec notamment des contacts avec des locataires du boulevard Croizat après de nouveaux coups de feus en début de ce mois. Le travail avance pour accélérer le projet de résidentialisation… Mais j’ai aussi beaucoup écouté les réactions au débat sur le climat de personnes rencontrées sur un marché rural, au bord d’un petit lac ou dans une charcuterie à la ferme. Et si en cette fin août, la canicule semble enfin derrière nous, je crains de véritables fractures démocratiques avec des médias qui continuent à « animer » le débat public à coup de buzz et d’effets de communication, mélangeant météorologie et climatologie, cherchant le buzz et le spectaculaire…

Il est légitime de faire écho aux émotions mais à condition de les inscrire dans un débat qui ouvre une perspective d’action, de décision publique… et donc nécessairement de manière contradictoire. Or, les médias ne proposent pas de débats sur le climat [1], ils se contentent de surfer sur les catastrophes, sur ce qui impressionne et fait peur, ne parlant que de nos comportements, comme si le climat était une question individuelle.

J’ai découvert un article (en anglais) intitulé « que faire avec les émotions climatique » qui racontent la vie mouvementée d’un américain révolté contre « l’inaction climatique », se demandant ce qu’il peut faire de plus que tout ses « écogestes » sur sa consommation, ses déplacements, son mode de vie, réalisant que tout cela ne suffit pas et s’interrogeant jusqu’à l’écoterrorisme, se confrontant même à une question existentielle, chercher de l’aide psychologique tout en refusant avec raison de considérer que le climat était un problème psychologique.

Dans cette longue histoire racontée par une journaliste du « New Yorker », et publiée en français par une amie on se rend compte que ce jeune, comme tous ceux qu’il évoque, ne pose jamais une question pourtant simple. L’action contre le changement climatique, est-ce un problème individuel, qui peut relever de psychologie ou de mode de vie, où est-ce un problème collectif, qui relève d’abord de … choix politiques ?

Tant que le débat sur le climat en restera à la recherche des « émotions climatiques », au buzz médiatique, tant qu’on mélangera météo et climat pour « faire le buz », on en restera au constat banal que tous les discours ne produisent aucun résultat et pire, peuvent créer des fractures démocratiques profondes…

Dès le titre ci-dessus, on trouvera dans ce dialogue parodique une « accumulation » de termes et de tournures qui caractérisent ce que l’on appelle la « langue de Guignol ».

Guignol, son ami Gnafron et d’autres personnages, marionnettes à gaine, sont considérés depuis plus de deux siècles comme les porteurs de la langue populaire de Lyon. Certes, cette langue populaire, répertoriée dans des glossaires, utilisée par différents écrivains locaux, et même enseignée par l’association des Amis de Guignol, n’a jamais été couramment parlée comme elle l’est dans le répertoire de ces marionnettes, qui concentre, voire invente les tournures en exagérant l’intonation dite « accent lyonnais ». C’est un langage de comédie, destiné d’une part à amuser et flatter le public local (ou celui des « étrangers » curieux de culture locale), enfants et adultes, d’autre part à servir sous la forme satirique les diverses critiques sociales ou politiques du moment, qu’elles soient de connivence ou d’opposition.

Cette technique d’accumulation caractérise le présent dialogue, qui vise à une satire aimable de la tendance des administrations lyonnaises à angliciser les affichages publics, dans le but d’affirmer toujours plus la vocation de Lyon comme « ville internationale », que ce langage d’outre-Manche ou d’outre-Atlantique plaise ou non.

Un petit lexique explicatif éclairera les lecteurs intéressés, selon le dicton « tout le monde peuvent pas être de Liyon, faut bien qu’y en ait qui viennent d’ailleurs ».

  • dieu me pardonne c’est son métier…
  • Le journal communiste de Vénissieux, 3e ville de l’agglomération lyonnaise, dirigée par un maire communiste depuis 1935… Devant la nécessité de reconstruire un parti communiste capable de porter les résistances du peuple, la perspective révolutionnaire de la mise en cause du capitalisme, la réaffirmation de la souveraineté populaire, les communistes de Vénissieux se sont donnés ce nouvel outil pour faire connaitre leurs batailles, mais aussi les efforts de communistes dans et en dehors du PCF, dans toute l’agglomération lyonnaise. Ce site reprend le contenu du site internationalistes.org, crée à l’occasion de la bataille contre la constitution européenne, marquée par un appel internationaliste des communistes du Rhône qui avait reçu plus de 3000 signatures dans l’agglomération il reprend aussi le contenu du site
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