Ceux qui dénigrent en permanence la ville et ses services font fausse route. Personne ne nie les difficultés, les points noirs, et les effets des incivilités sur le cadre de vie, mais ceux qui les mettent en avant pour des raisons politiciennes, cachent en fait l’extraordinaire travail des services publics et des bailleurs pour la qualité du cadre de vie,travail donc reconnu nationalement.
Et cette 4e fleur est loin de ne concerner que le fleurissement ! Les 60 critères notés par le jury prennent en compte la propreté, le lien avec les habitants, les actions pédagogiques autour des espaces verts, l’éclairage public, la place des jardins en ville… Ce prix est le reconnaissance globale de la qualité du cadre de vie de Vénissieux.
La cérémonie avait bien sûr ses cotés protocolaires, avec un ministre qui devait être présent mais était parti accompagné le président en Argentine, son directeur de cabinet valorisant l’effort des communes, mais devant entendre le maire de Vittel insister pour défendre la liaison ferroviaire dont la SNCF annonce la fermeture, et… le maire de Vénissieux appelant le gouvernement à défendre l’industrie, car l’industrie peut avoir sa place en ville dans un cadre de vie fleuri !
Elle a été aussi l’occasion de nombreuses rencontres avec d’autres élus, ceux de Caluire bien sûr, mais aussi d’Annemasse, de Paray-le-Monial…
Une mention particulière pour Marine Lesage, directrice du conseil national des villes et villages fleuris, qui a longuement échangé avec Michèle Picard en fin de journée sur ce qui avait conduit à la décision du jury. Elle organise chaque année des centaines de visites du jury, elle a la haute main sur ces prix prestigieux et patrimoniaux, mais elle reste d’une grande simplicité et gentillesse, et c’était un plaisir de l’entendre évoquer sa découverte ravie de Vénissieux…
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