Ambroisie, c’est le moment d’observer… Enregistrer au format PDF

Mardi 25 juin 2013

Chaque année, des signalements d’ambroisie sont transmis aux services de la ville qui interviennent auprès des propriétaires pour faire arracher cette plante allergisante dont des milliers de personnes souffrent.

Des actions sont conduites par l’agence régionale de la santé en direction des communes. Une démarche vient d’être engagée par plusieurs maires du Sud de l’agglomération, dont Michèle Picard, auprès de la communauté urbaine et de la préfecture pour renforcer les moyens d’information, de sensibilisation et d’action afin d’aller vers l’éradication de cette plante.

Il reste en effet beaucoup à faire bien malgré tout ce qui existe déjà. L’ARS vient de mettre en place un réseau de correspondant dans toutes les communes, il existe depuis des années un capteur atmosphérique qui confirme l’importance de la diffusion des pollens dans l’air, des mesures de quantité de pollen au sol (fluxage) à St-Priest, Le Grand Lyon diffuse un bulletin allergo-pollinique qui identifie de nombreux pollens dont l’ambroisie…

Sur Vénissieux, le service environnement porte une attention particulière en Juin bien sûr sur les espaces de la ville, mais sur l’ensemble de la ville et intervient systématiquement auprès des propriétaires, parfois avec difficultés notamment sur des chantiers, mais avec l’objectif de faire arracher les plantes avant la germination, donc en général avant Septembre.

Une des difficultés est que le signalement par les habitants est incertain car il n’est pas si facile de la reconnaitre, notamment de faire la différence avec l’armoise, proche, mais qui n’est pas allergisante.

Voici donc quelques photos et critères de reconnaissance issus du site ambroisie.info

Une différence avec l’armoise est que les feuilles ont la même couleur verte des deux cotés… Avec une base très ramifiée, elle forme vite un buisson si elle a la place.

Les feuilles, larges et opposées à la base des tiges, deviennent plus étroites et alternes vers le sommet.

On la trouve sur des terrains délaissés, décombres, décharges, dans les chaumes, les champs de mais ou de tournesol, en bordure de route…

On sait qu’elle pose problème aux agriculteurs bios qui ne peuvent traiter et bien sûr peuvent difficilement l’arracher au printemps si elle a envahit un champ entier. C’est une des questions discutées par le syndicat des grandes terres avec les agriculteurs.

Donc, si vous avez un doute, n’hésitez pas à le signaler au service environnement.

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