voeux 2016 pour la paix et la parole aux peuples ! Enregistrer au format PDF

Jeudi 31 décembre 2015

avec mes meilleurs vœux 2016 pour vous et vos proches. Dans ce monde où tout est bousculé, la gestion progressiste de notre ville solidaire est un atout solide pour tous les Vénissians : défense de l’emploi, droit au logement, 4e fleur… Vénissieux résiste et construit !

Le XXième siècle après les horreurs de deux guerres a cru porter un monde de justice et de paix avant que la crise et le retour des tensions internationales ne nous le rappelle avec violence : le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée l’orage [1]. De guerres en attentats, des Balkans à ce Moyen-orient qui étaient déjà les poudrières de la première guerre mondiale, le XXIième siècle s’enfonce dans de nouvelles violences, de nouveaux affrontements pour le repartage du monde. Les peuples font alors face à un choix ancien : soumission au marché mondialisé et à ses guerres ou reconstruction des souverainetés populaires pour la paix entre les peuples.

Souhaitons nous pour 2016 la paix et la parole aux peuples !

Comme l’a écrit le grand poète de la révolution chilienne Pablo Neruda dans son autobiographie , « J’avoue que j’ai vécu », il faut pour cela donner la parole aux poètes :

La poésie est toujours un acte de paix. Le poète naît de la paix comme le pain nait de la farine. Les incendiaires, les guerriers, les loups, cherchent le poète pour le brûler, pour le tuer, pour le mordre. Un spadassin a blessé Pouchkine à mort parmi les arbres d’un parc épais. Les chevaux de poudre ont galopé affolés sur le corps sans vie de Petöfi. En luttant contre la guerre, Byron est mort en Grèce. Les fascistes espagnols ont commencé leur guerre en assassinant le plus grand poète de leur pays [Frederico Garcia Lorca]. (…) Mais la poésie n’est pas morte, la poésie à la vie dure. On la malmène, on la traîne dans la rue, on la couvre de crachats et de quolibets, on la confine pour l’étouffer, on l’exile, on l’emprisonne, on tire trois ou quatre fois sur elle, et elle ressort de tous ces épisodes le visage bien lavé, avec un sourire de riz.

Alors face à ces milices néo-nazies qui recrutent dans le nihilisme de notre société « moderne », et qui se répandent d’Ukraine en Syrie, jusqu’aux crimes de masse dans nos villes, rappelons ce poème de Goethe que citait le communiste Dimitrov dans son procès gagné face aux nazis en 1933.

Va ! écoute mon appel,
Profites de tes jeunes jours,
Apprends à être plus intelligent.
L’aiguille de la grande balance
Du bonheur reste rarement en repos ;
Tu dois ou t’élever ou descendre ;
Tu dois dominer et gagner,
Ou bien servir et perdre.
Souffrir ou triompher,
Etre l’enclume ou le marteau.

Oui, face à la guerre, les peuples sont soumis ou souverains !


Et pour engager cette année 2016, 80e anniversaire du Front Populaire, retrouvons nos succès de l’année écoulée, avec la rétrospective 2015 de Michèle Picard


[1citation bien connue de Jean Jaurès

Vos commentaires

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?

Suivre les commentaires : RSS 2.0 | Atom

Revenir en haut