Conseil Municipal

Je pensais que cette délibération ne ferait pas polémique. Nous avons annoncé il y a longtemps la dénomination de l’esplanade dite jusqu’alors « Jean Cagne » comme la rue et qui a pris le nom de « Frida Kahlo », ce qui a conduit le SYTRAL a accepté la proposition du maire d’appeler la station de tram « Vénissy-Frida Kahlo ».

Il ne s’agissait pas que d’une question de communication, mais bien d’affirmer que les habitants de ce quartier ont droit au beau, et donc de réaliser une œuvre d’art ambitieuse autour de cette artiste mexicaine, militante féministe et communiste qui a du mené un terrible combat de vie et qui y a trouvé une force incroyable qui en a fait une personnalité historique du mouvement communiste mexicain, mais aussi de l’art, entre surréalisme et culture mexicaine. L’œuvre qui sert de logo à cet article est la fresque réalisée par Frida Kahlo pour le congrès mondial de la paix en 1952, quand des millions de français et d’européens ont dit non à l’Europe de la défense, sujet très actuel !

La délibération organisait un jury de sélection des œuvres et décidait comme dans tout ce type de jury, de rémunérer les auteurs et les professionnels membres du jury

J’ai présenté la délibération en prenant le temps de donner plusieurs exemples des actions concrètes que cette programmation sociale de la politique de la ville permet.

La désignation d’un référent déontologie est une bonne chose, d’autant plus que tout ceux qui essaient de comprendre les conséquences de la loi 3DS de 2022 sur les conflits d’intérêts constatent la grande diversité des interprétations qui en sont faites, et que le sénat dans sa mission de contrôle de l’application de la loi nous révèle que la moitié des décrets d’application sont encore en attente.

Rappelons donc que cette loi 3DS visait entre autres à, je cite : « renforcer l’implication des élus locaux et la surveillance exercée par ces derniers sur les entreprises publiques locales », autrement dit à priori, leur donner plus de droits et de moyens d’exercer cette surveillance. Le résultat est pourtant que pour des entreprises locales comme une SEM ou une SPL, les élus qui sont supposés exercer ce contrôle et sont désignés à cet effet par leur collectivité, ne pourraient plus présenter, discuter et voter de délibérations à impact financier, comme une garantie d’intérêt ou des opérations foncières…

Cela conduit à des situations ubuesques depuis un an dans mon expérience de la métropole, situations que nous allons parfois rencontrer dans la vie municipale. Ainsi, dans une délibération concernant le bilan de l’ADERLY, l’association pour le développement économique de la région lyonnaise, la vice-présidente à l’économie ne peut présenter ce dossier qu’elle connait très bien et ne peut répondre à une question en commission, alors même qu’elle est sans doute la seule élue capable de répondre…

Si c’est cela renforcer l’implication des élus locaux et leur surveillance sur les acteurs publics, on se dit que cette loi est sans doute à refaire !

Je suis très heureux de vous présenter ce rapport pour un nouveau contrat de ville sur lequel tous les acteurs de la politique de la ville travaillent depuis longtemps. Le précédent contrat a été prolongé plusieurs fois, jusqu’à fin 2023, et encore un trimestre de plus pour finaliser sa (...)

L’association Janus a pris une place reconnue à Vénissieux sur tous les enjeux du vélo, de l’identification des points noirs des infrastructures à l’apprentissage du vélo pour les enfants comme pour les adultes, en passant par l’atelier de réparation, l’action coup de pouce vélo ou de nombreuses balades thématiques dont la convergence vélo annuelle.

Elle est hébergée par la ville dans le local antirouille depuis des années, avec deux autres associations. L’expansion de son activité a parfois rendu la cohabitation difficile, mais des solutions ont été trouvées, avec par exemple l’installation d’un container de stockage sur le terrain. Mais il est clair que le développement de l’activité rendait nécessaire la recherche d’une autre localisation.

Permettez-moi madame le maire, chers collègues à l’occasion de cette délibération ou nous faisons encore une action positive pour faire reculer les incivilités de la propreté de nous féliciter de la richesse, du sérieux et de la ténacité du travail de tous ceux qui font une ville dont les 4 (...)

Après ce conseil du 5 février, il faut attirer l’attention des Vénissians sur le délitement des oppositions municipales. Les militants préoccupés par la situation sociale difficile, les risques de guerre, le risque climatique constatent l’apparente insouciance des dirigeants du monde repus d’un jeu médiatique mensonger, tout en préparant partout la guerre. J’avais évoqué le 20 janvier ce qu’on peut appeler une trumpisation des droites françaises, cette dérive de la démocratie libérale qui se disait un modèle et qui se révèle de plus en plus aux yeux du monde une farce mensongère, violente et inégale, donnant de plus en plus de places aux idées d’extrême-droite, racistes, valorisant l’individu en guerre contre tous et insultant la solidarité et la fraternité.

Mais ce conseil confirme aussi que nous connaissons à notre échelle vénissiane la même dérive.

Je suis très heureux de vous présenter ce rapport qui est l’aboutissement d’un long travail, bien sûr de l’équipe environnement, de la cheffe de projet développement durable, de la direction du cadre de vie, mais aussi du conseil citoyen du développement humain durable, et de très nombreux élus et services de la ville qui ont proposé, commenté, réagi autant sur l’évaluation de notre agenda précédent, que sur les actions nécessaires aujourd’hui.

Depuis 2008 et le travail sur le premier agenda 21 de la ville, lancé en 2011 révisé en 2017, depuis la première labellisation dénommée à l’époque Citergie en 2016, confortée en 2019, que de chemin parcouru, que d’actions de la ville, de ses partenaires, des associations de la ville, des habitants, des entreprises…

Nous avons depuis 2020 travaillé à l’évaluation de notre agenda, avec notamment des groupes de travail riches bien qu’à distance du CCDHD, un énorme travail d’évaluation pour la labellisation construit par le cabinet I-Care pour préparer le plan d’action de la labellisation devenue "Territoires Engagés pour la Transition Ecologique, Climat-Air-Energie. Et donc nous présentons ce jour le résultat de tout ce travail pour lequel nous avons fait converger trois outils. L’agenda qui deviendra agenda 2030, le suivi du référentiel TETE CAE, et le rapport annuel obligatoire au conseil municipal de décembre.

Le document que nous validons ce soir servira aux trois démarches, assurant ainsi la cohérence et une plus grande simplicité et souplesse de gestion pour les services.

Ce travail s’inscrit évidemment dans le contexte du plan climat métropolitain, dont la ville est signataire, et est organisé en quatre grandes finalités, vous avez les formulations complètes sur le diapo, donc je me permets de résumer

  • Une ville décarbonée
  • Une ville résiliente
  • Une ville saine et épanouissante
  • Une ville dynamique et solidaire

Nous avons cherché à rendre plus lisible cette nouvelle stratégie en mettant en avant le plus souvent possible des engagements chiffrés, avec une nouvelle charte graphique dont vous découvrez une première étape et qui sera généralisée pour toute la communication sur les enjeux environnementaux, et aussi en regroupant la multitude d’actions existantes ou discutées autour de 15 objectifs et 33 actions, même si chaque action peut se traduire en de nombreuses sous-actions qui peuvent évoluer au fil des ans.

Je vais vous présenter dans un diaporama les 15 objectifs, et vous le savez, tous les groupes politiques sont invités au conseil citoyen du développement humain durable et bien entendu, je suis à votre disposition pour répondre à vos questions. C’est un gros document, 50 pages, qui je l’espère donne envie d’agir. Il est comme tout ce que nous avons fait depuis 2008, tourné vers l’action, l’action de la ville, mais aussi des partenaires et c’est sans doute l’évolution la plus importante des années à venir, aller vers l’action pour l’ensemble du territoire.

Par cette délibération, le maire vous propose de valider la stratégie, le plan d’action, et de l’autoriser à demander la labellisation.

Voici donc rapidement quinze diapos sur nos quinze objectifs…

Les élus communistes sont heureux de lancer cette cette opération de reconfiguration de l’école Léo Lagrange, un projet marquant autant pour l’école, que pour le quartier et pour notre ambition d’une rénovation urbaine au service de tous les habitants.

il est toujours difficile de parler du budget d’une commune sans parler du budget de l’état et du contexte économique et social. Les communes dont l’autonomie administrative et financière était un pilier de la révolution démocratique française, sont de plus en plus souvent dépendantes parce-qu’elles n’ont plus de vraie autonomie financière, leurs recettes étant désormais très majoritairement constituées de dotations ou subventions. A Vénissieux, nous décidons de moins de 40% de nos recettes.

Or, vous le savez, le contexte économique et social est violent. D’abord avec les guerres qui s’aggravent, et notamment l’horreur à Gaza avec ce que la cour internationale de justice a caractérisé comme un risque de génocide, en attendant la décision sur le fonds, ordonnant à Israel de tout faire pour éliminer ce risque. Mais Israel continue à tuer des enfants, des femmes, des vieillards, des journalistes, des soignants, des humanitaires… et il vaut mieux lire le Haartez, journal de gauche israélien, que les médias Français pour savoir ce qui se passe.

Et ici, c’est la violence de l’inflation qui place des millions de familles en difficulté pour se nourrir, encore plus pour se nourrir bien. Les communistes de Vénissieux ont fait une expérience illustrative ce week-end avec la vente solidaire de pommes de terre bio d’un agriculteur de la loire. Nous avions commandé 2 tonnes pour baisser le prix en prévoyant de remettre les invendus à divers organismes de solidarité, dont 500 tonnes pour le secours populaire. Nous avons été dépassé… 1 tonne 5 vendue samedi matin à Duclos en une heure, ce qui nous a conduit à retourner dans la Loire chercher une tonne de plus pour le dimanche matin aux minguettes. 3 tonnes vendues à des centaines de Vénissians qui nous disent « il faut le faire plus souvent », « on est content de pouvoir se payer du bio qu’on ne peut pas acheter sinon ».

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