15 Novembre : rencontre sur l’emploi et la ville Enregistrer au format PDF

Pour l’emploi, il faut changer de CAP, à gauche !
Jeudi 14 novembre 2013

Les élections municipales des 23 et 30 mars 2014 vont se dérouler dans un climat tendu avec la multiplication des plans de suppression d’emploi dans tous les secteurs, en Bretagne comme dans le Nord, à Marseille comme à Vénissieux.

Pour discuter de l’emploi et de la ville, je vous invite à la rencontre organisée par les communistes de Vénissieux,

ce vendredi 15 Novembre à 18, salle Vaillant Couturier.

Au 31 décembre 2011, suivant l’INSEE, Vénissieux comptait 6053 demandeurs d’emploi, parmi ceux-ci 879 salariés avaient été licenciés, 1859 étaient en fin de contrat. Ce n’est pas supportable, l’emploi, l’industrie notamment, doit être une priorité du gouvernement, aucune ville ne peut surmonter seule les problèmes qu’engendre le chômage de masse !

Le gouvernement doit reconnaitre que toutes les politiques de réduction du coût du travail et de flexibilité n’ont produit que la précarisation de millions de familles sans relancer aucun secteur économique, et sans permettre l’augmentation des investissements au contraire… Les allègements et autres exonérations de cotisations sociales ne font qu’apporter du cash aux actionnaires sans garder les emplois. Il faut donc une rupture politique et budgétaire pour affirmer le rôle de l’état pour maintenir et développer nos industries dans le territoire.

Vénissieux a une histoire riche de travailleuses et de travailleurs, de luttes syndicales et politiques autour de ses industries et de ses services publics, de RVI à la clinique de la roseraie, de la clinique des portes du sud à VENINOV, fermée pendant deux ans et dont le redémarrage avec 20 salariés a été obtenu.

De très nombreux Vénissians ont soutenu l’action du maire Michèle Picard avec toutes celles et ceux qui se sont battus contre le fond de pension américain Gordon Brother.

L’emploi c’est la vie, l’emploi c’est la ville !!!

Les richesses ne sont crées que par le travail, mais elles sont captées par des actionnaires qui pompent les entreprises jusqu’à ce qu’elles n’aient plus de jus, laissant les salariés sur le carreau.

Notre commune a connu des plans sociaux et liquidations scandaleux, comme les fonderies de St Jean Industrie. Aujourd’hui c’est le groupe Bosch qui met en danger l’avenir du site de Vénissieux, alors que c’est un des plus grands groupes industriels mondial, en pleine croissance partout sauf en France. Volvo trucks annonce des suppressions de postes en Europe, quel avenir pour les emplois de Vénissieux Saint Priest ?

Les communistes ont des propositions pour une véritable politique industrielle :

  • L’état doit se réapproprier un certain nombre d’entreprises et groupes industriels, de transports, de communications et financiers pour que notre peuple puisse maitriser son avenir. Il faut une stratégie publique de développement industriel, de services publics et de productions ;

Quand les actionnaires méprisent l’intérêt général, font valser les productions, les travailleurs, pour garantir leurs dividendes, quand ils ferment et détruisent les savoir-faire uniques et irremplaçables qui auraient permis à de nombreux jeunes d’exercer des métiers dont ils auraient pu vivre dignement, il faut leur dire clairement « nos usines, nos emplois nous appartiennent car ce sont nous qui les faisons vivre ».

Faire le choix d’une politique industrielle pour la France, c’est redonner son vrai sens au travail. Le travail qui donne des perspectives à la jeunesse, parce qu’il permet de développer les enseignements scientifiques et technologiques, et la formation professionnelle qui garantit qualification et insertion.

Le manque d’emplois détruit la société toute entière. Le MEDEF se sert du chômage de masse pour faire baisser sans cesse ce qu’il appelle le coût du travail. Et moins il y a de travail, moins il paye le salarié. A qui profite ce chômage de masse ?

Notre ville est confrontée à la rigueur budgétaire, avec la réduction des dotations de l’état. Les dépenses sociales indispensables pour le vivre ensemble explosent, Comment ne pas opposer les plus pauvres et les couches moyennes dans ce contexte ? Comment nous organiser pour défendre l’industrie, le service public et le cadre de vie de notre ville ?

Oui, les usines et l’industrie ont toute leur place dans la ville de Vénissieux. Parce qu’un emploi productif, c’est non seulement la possibilité pour un jeune de faire des projets, mais c’est aussi un emploi contributif par les impôts, les cotisations sociales et pour l’intérêt général. Les nécessaires dépenses sociales ne peuvent qu’augmenter si le gouvernement facilite les licenciements au lieu de contraindre les entreprises.

Pour l’emploi, il faut changer de CAP, à gauche toute !!

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