28 juin, on vote deux fois pour résister aux droites ! Enregistrer au format PDF

Jeudi 11 juin 2020

Après de longues semaines de confinement, la vie reprend ses droits, et désormais c’est la crise économique et sociale qui inquiète des milliers de salariés dont l’emploi est menacé, et des commerces et des petites entreprises qui ne savent pas si elles vont s’en sortir.

C’est dans ce contexte très incertain que se tiendront les élections municipales et métropolitaines le 28 juin prochain. Le 15 mars, ce sont les inquiétudes sanitaires qui ont provoqué une abstention record, ce sera peut-être demain la crise économique.

Est-ce qu’une élection municipale peut changer quelque chose à cette crise qui se confirme ? Beaucoup de Vénissians en doutent car la succession des alternances politiques nationales n’a fait que confirmer que « plus ça change, plus c’est pareil ! », les riches de plus en plus riches, et plus de difficultés pour la majorité de ceux que notre président avait appelé « gens de rien » avant de découvrir les travailleurs de « première ligne » dans la crise sanitaire. Et la métropole qui a pourtant d’énormes moyens et des compétences économiques importantes parait bien loin de nous, et plus préoccupé du cœur de Lyon et de sa concurrence internationale que des communes et de nos quartiers.

Pourtant, la situation politique s’est éclairé avec la dérive de Gérard Collomb qui se termine dans l’accord avec Wauquiez et la droite. A Vénissieux, les contacts ont été nombreux entre tous les candidats de droite, le républicain Girard avec le RN Monchau, le républicain Girard avec le centriste Dureau, le macroniste Blein avec le même Dureau, et avec Frier, le maire divers droite de Saint-Fons, elle-même dans l’accord avec Collomb, mais choisissant finalement Blein…

Toutes ces combinaisons politiciennes confirment qu’il n’y a pas de différences politiques fondamentales entre eux. Ils vous disent qu’il n’y a plus de gauche, plus de droite, seulement des intérêts locaux et des ambitions de personnes.

Pourtant, quand il faut défendre les hôpitaux publics, les services publics, les droits du travail, les moyens pour l’école, les transports en commun.. nous faisons tous face aux mêmes, ceux qui réduisent les dépenses publiques, donnent tous les droits au patronat, favorisent les actionnaires et les privatisations… et nous savons bien que c’est ce qui devrait être le débat public contre les politiques de droite.

En tout cas, beaucoup de Vénissieux ont une expérience solide et ancienne. La ville est de leur coté dans les luttes sociales, dans la défense de leurs droits, pour le logement, la santé, l’accès à l’emploi, pour les accompagner dans la vie des associations…

C’est ce qui est au cœur des 150 engagements que l’équipe de Michèle Picard a construit avec des centaines de Vénissieux à l’automne 2019. C’est ce qui est au cœur de l’équipe rassemblée autour d’elle avec les forces de gauche et écologistes.

C’est ce qui peut conduirr aux urnes le 28 juin des milliers d’abstentionnistes du 15 mars dernier, avec une idée en tête, ne pas laisser de place aux droites, donner le maximum de forces à l’équipe de Michèle Picard et envoyer à la métropole des élus déterminés à défendre nos communes et leurs habitants.

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