Conseil municipal du 6 avril 2021

Dans la crise politique, Vénissieux résiste et construit ! Enregistrer au format PDF

Jeudi 8 avril 2021

Le conseil municipal du 2 avril à Vénissieux a confirmé le délitement de ce nouveau monde qu’avait promis Emmanuel Macron, et de sa tentative de reproduire son coup des présidentielles de 2017 aux élections municipales de 2020 avec Yves Blein.

Ils devaient être à eux-seuls Vénissieux, dans un slogan, « Nous, Vénissieux » qui excluait tous les autres, mais ils se sont révélés ce que les Vénissians craignaient, un patchwork d’intérêts et d’ambitions individuelles.

Le député a immédiatement démissionné et pratiquement disparu de la circonscription. Il émarge encore à la métropole pour faire acte de présence.

Le groupe s’est scindé en deux, puis en trois, puis en quatre. Le groupe d’origine Nous Vénissieux passant de 9 à 2, le groupe UDI de Mr Iacovella reprenant son autonomie, de même que Mr Ayvali.

Et les autres sont de plus en plus absents ! Record battu ce 2 avril, ce qui reste du groupe historique était totalement absent, 5 sur 5… !!!

Quand aux présents, Mr Iacovella, comme Mr Ayvali comme Mr Girard ne sont intervenus que pour tenter de rejouer la campagne électorale qu’ils ont perdu, nous parlant de leur programme et affirmant à chaque occasion que ce que Michèle Picard fait pour la ville, c’est ce qu’ils avaient promis… A ne plus rien comprendre, si on avait réellement le même programme, pourquoi sont-ils dans l’opposition ?

En fait, la crise rend très difficile la politique politicienne des promesses fictives ou des polémiques stériles. Ce que demandent les habitants, c’est du concret, c’est de répondre à leurs urgences, que ce soit pour les règles sanitaires, pour la réussite de leurs enfants dans ce contexte, pour se sortir des difficultés d’emploi qui augmentent rapidement… Or sur tout ces sujets, l’équipe municipale de Michèle Picard travaille, et les premiers engagements du plan de mandat se réalise.

Reste alors à l’opposition les classiques : « c’est vous qui faites venir les pauvres en, acceptant du logement social »….. Comme si c’était Michèle Picard qui précarisait le monde du travail et poussait des milliers de salariés dans la précarité ou le « travail pauvre » ! Ils ne connaissent visiblement pas les milliers de Vénissians qui cherchent un logement plus accessible, ou plus grand, ou plus petit, ou moins cher et qui ne trouvent pas et se retrouvent dans des situations de logements inadaptés, en suroccupation…

Il parait que Macron ne sait pas s’il se représentera en 2022. A vrai dire, j’en doute et son problème est surtout de savoir comment se représenter en nous enfermant dans le piège classique du duo avec le RN. Mais peu importe, car ce n’est de toute façon pas lui qui peut ouvrir une issue politique à la France, ni nous sortir de la crise sanitaire, économique et sociale.

C’est le problème d’une opposition Vénissiane qui avait cru au mirage du nouveau monde et qui ne sait pas comment sortir de son désenchantement.

Heureusement, pendant ce temps, Vénissieux résiste et construit !

Décidément, la crise sanitaire économique et sociale fait de la fracture politique ancienne en France une crise aiguë, qui remue en tout sens les forces politiques, bouscule les représentations établies, et agite ceux qui ne pensent qu’à la prochaine présidentielle.

C’est l’occasion pour le monde du travail de s’organiser enfin pour lui-même ! Comme dit l’internationale « il n’est pas de sauveur suprême ! »

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