C’aurait pu être un vol pour de l’argent, ce matériel ayant bien sûr une valeur élevée. Cela ne justifie rien, mais si l’affaire en était resté à un vol, le préjudice pour les habitants et notamment les usagers du parc restait limité. L’entreprise pénalisée, surtout pour son planning de chantier, peut on l’espère faire jouer son assurance.

Mais les voleurs n’étaient pas seulement des voleurs. Ils ont choisi d’utiliser l’outil volé pour détruire le cadre de vie des habitants des Minguettes, abattant plusieurs arbres, et découpant deux bancs qui feront défaut aux parents attendant leurs enfants devant l’école Anatole France.

Que ce soit par une insondable bêtise ou pire, par une malveillance délibérée, ces vandales ont choisi d’agir contre les Vénissians, contre les familles et les enfants qui utilisent ce parc qui est un poumon vert pour le quartier.

Pour l’immense majorité des habitants des Minguettes comme de Vénissieux, la vie est dure dans cette société qui repose sur des inégalités dramatiques et des injustices révoltantes. Dans ce contexte, la fraternité et la solidarité entre voisins, entre habitants des Minguettes et de Vénissieux sont essentielles.

Ceux qui ont détruit ces arbres et bancs qui sont un bien public ont choisi leur camp, celui du chacun pour soi, celui de la guerre de tous contre tous qui justifie cette société capitaliste où tout est permis si on est un gagneur.

Bien entendu, une plainte a été déposée et j’espère que la police et la justice feront leur travail pour identifier et condamner les auteurs.

Il faut dire les choses clairement. Ce sont des traitres au quartier !