On a découvert dans l’atlantique une île de déchets de plastique d’une plus grande superficie que Cuba Enregistrer au format PDF

(publication de Clarin, Argentina)
Mercredi 8 septembre 2010

Depuis 22 ans, où se sont agglutinés des ordures de plastique accumulés au milieu de l’océan, un groupe d’enquêteurs américains a découvert comment et pourquoi une île s’est formée au milieu de l’Atlantique. Ce que cependant jusqu’à aujourd’hui aucun scientifique n’a pu expliquer, ce sont les conséquences en matière de contamination sur les être vivants que peut avoir une telle accumulation. Ce qui est clair est que l’humanité a bien d’autres choses à régler que de faire la guerre. Tant que nous aurons un système qui ne saura pas recréer l’ordre des priorités pour le développement humain et que le profit, l’individualisme seront les seuls vecteurs nous multiplions les catastrophes. La paix et la survie de l’humanité ont un prix : l’élévation des consciences. Note et traduction par danielle Bleitrach pour changement de société.

5 septembre 2010. Déjà on savait qu’il existait une ile gigantesque de plastiques flottants dans le Pacifique Nord. Maintenant, des enquêteurs de Woods Hole Oceanographic Institution et de l’Université de Hawaii à Honolulu ont publié – dans la revue Science – les résultats de la récolte d’échantillons pris entre 1986 et 2008 par plus de 7.000 étudiants universitaires dans 6.136 localisations de la mer des Caraïbes et de l’Atlantique nord. Dans ce dernier on aboutit à la plus grande concentration, jusqu’à 580.000 pièces pour un kilomètre carré, en majorité milimétrique ; la surface de cette zone surpasse celle de Cuba.

Ainsi les enquêteurs ont déterminé que les déchets flottants mettent moins de 60 jours à arriver des côtes nord-américaines à la zone d’accumulation, l’île gigantesque de plastique s’est formée avec déchets provenant des trois Amérique (nord-centre et sud). Cependant, le plus grand débit provient du nord.

Ils ont été traînés par des courants superficiels et, par une circulation cyclonale de vents, et ils se sont agglutinés dans une zone de convergence, dans la mer des Sargasses. Ils’agit d’ »un espèce d’entonnoir, où l’eau se concentre et finit par s’évacuer vers le fond », explique José Luis Esteves, pour le Laboratoire d’Océanographie Chimique et Contamination d’Eaux du CENPAT-Conicet, dans le Port Madryn. Là, la vitesse du courant est si lente, qu’un voilier pourrait rester 100 ans sans bouger.

Les scientifiques ont été surpris après vérification par le fait que, malgré l’augmentation de la production de plastique dans ces dernières années, il n’en ait pas été de même pour la concentration des ordures de plastique dans la zone de la plus grande accumulation. Ils ont découvert que sur les plus petits morceaux déjà des micro-organismes s’étaient développés, et ils enont conclu que, après avoir été dégradé par le climat et la radiation solaire, ils finissent par se déposer au fond de la mer.

« L’impact global, n’est pas beaucoup perceptible – remarque Esteves-. Ces processus de dégradation ont une importance dans l’écosystème, par la diminution d’oxygène qu’ils engendrent.

Il y a les plastiques plus dangereux que d’autres, suivant leur composition.

Ils avaient originellement un contenu d’un mercure très élevé, qui aujourd’hui a été réduit. Mais au fond de la mer il y a des bactéries qui transforment le mercure en metilmercure qui cause des malformations foetales « quand il est ingéré en mangeant du poisson contaminé. Avant de finir dans une île d’ordures, les sachets de plastique étranglent les loups marins, coupent le pied de mouettes et étouffent les dauphins. Les sacs tuent les tortues marines, qui les avalent après les avoir confondues avec des méduses.

C’est la pêcherie industrielle qui produit une bonne partie des effets de contamination. « Chacun de ces bateaux est un petit barrio(quartier de ville) flottant, avec les défauts que n’importe quel habitant a avec le maniement de ses déchets – observe l’enquêteur argentin-. Malgré le fait que l’Organisation Maritime Internationale défend le rejet de toute espèce de le plastique, il ne se préoccupent pas de ce qu’ils rejettent, y compris des batteries de l’ecosonda ».

les plastiques sont seulement le visible. » le problème est ce qu’ils contiennent : il y a des déchets platiques qui contiennent des piles ou des substances métalliques – souligne Estèves- si ce sont des récipients d’huile de mécanique, ou de combustible, ou de substance toxiques, ils finissent par se disperser dans la mer dans le lieu où ils tombent « .

En plus de former des îles de les ordures, les courants marins et le vent les entassent aussi dans des lieux déterminés des côtes. « En Patagonie nous avons détecté des zones pouvant recouvrir jusqu’à 10 kilomètres.

N’importe quel endroit où il y a une convergence océanique est un lieu potentiel d’accumulation d’ordures.

il y en a dans une ïle des malouines, où vivent seulement quatre personnes, qui ne sont pas génératrices des ordures. Et ce qui n’est pas resté ‘bloqué’ là ou aux Malouines, continuera jusqu’au centre de l’Atlantique « .

Esteves pense qu’il est « extrêmement difìcile » éliminer ces îles, « à moins qu’il n’y ait de campagne de Nations Unies. C’est une décision de politique internationale ». Cependant il insiste sur la nécessité de remplacer le plastique par d’autres substances, pour réduire son usage et pour augmenter son recyclage.

Voir en ligne : sur le blog de Danielle Bleitrach

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