suite au conseil municipal du 16 Décembre.

Populisme : quand l’UMP remplace l’extrême-droite Enregistrer au format PDF

Communiqué de presse de Pierre-Alain Millet, adjoint au logement, président de la SACOVIV.
Jeudi 18 décembre 2014

Au dernier conseil municipal de 2014, les masques tombent et les Vénissians peuvent de plus en plus clairement comprendre quels sont les objectifs de cette droite arrogante qui s’est installée à Vénissieux avec Christophe Girard.

On savait qu’il était de droite avec ses déclarations enflammées contre « le réseau de chaleur collectiviste », et ses nombreuses références au « soviétisme ». On savait même que son origine politique flirtait avec l’extrême-droite puisque son parachutage à Vénissieux en 2007 s’était fait par le MPF, le parti du vicomte de Villiers.

On savait aussi qu’il était le champion du double langage, avec un discours de façade lisse au conseil municipal, ne parlant jamais de politique nationale, mais avec un blog populiste digne de Minute et une participation affirmée à la droite décomplexée de Sarkozy au niveau de l’agglomération Lyonnaise

On avait constaté lors des dernières assemblées générales de conseil de quartier de véritables comportements de voyous de ses soutiens pour tenter d’empêcher le débat public et de diviser les Vénissians, jusqu’à dénoncer les habitants qui participaient à la discussion républicaine avec les élus.

On sait désormais depuis ce conseil municipal qu’il est capable de livrer en pâture sur la place publique un dossier personnel nommément, cherchant, comme l’extrême-droite, à surfer sur les souffrances populaires pour diviser et opposer les Vénissians entre eux, sans bien sûr s’interroger sur l’intérêt de la personne concernée.

Comme il le dira lui-même dans sa longue intervention, « certains me demandent pourquoi je dépense tant d’énergie pour faire tomber la majorité communiste »… tout est dit, le dossier personnel qu’il a exhibé au conseil en détournant une question orale n’est pour lui qu’une arme de plus pour tenter de déstabiliser la ville.

Bien évidemment, comme président de la SACOVIV, je dois respecter la confidentialité d’une situation difficile, liée à la situation parfois dramatique des incivilités et des violences subies par ces agents de première ligne dans la crise sociale que sont les gardiens, situation qui mérite d’être défendue, ce qui suppose de dire la vérité, et de chercher une solution dans le respect du droit, de la personne, de ses collègues et de la société.

Un syndicaliste l’aurait accompagné auprès de sa direction pour comprendre la situation précise, auprès de services juridiques, de l’inspection du travail et des services de sécurité sociale pour vérifier ses droits.

Un militant, même avec une toute petite expérience, aurait eu un réflexe, profiter de l’arrivée d’un nouveau directeur pour lui demander de reprendre en main ce dossier, et tenter de faire bouger les choses.

Rien de tout ça pour Mr Girard, la seule chose qui l’intéresse, c’est sa déclaration « politique », c’est de tenter de « faire tomber la majorité communiste » et tant pis si, en la mettant sur la place publique, il fragilise la personne .

Laissons le à ses pratiques populistes méprisantes pour la ville et ses habitants, et revenons au fonds.

Je connais bien la situation difficile des agents de la SACOVIV dans certains quartiers. Des décisions de renfort avaient été prises par Didier Laurent avant l’été 2014. J’ai demandé de mettre à l’étude un plan de long terme pour la professionnalisation, la revalorisation des métiers de la proximité, du quotidien, et pour construire un plan de qualification des agents concernés. Ce sera un des chantiers du nouveau directeur en 2015.

Je connaissais tout particulièrement la situation du Couloud, qui est mon quartier, celui dont j’ai été président de conseil de quartier et dont je connais chaque allée, et beaucoup des parties communes, puisque le conseil de quartier, comme l’amicale de locataires y a son local.

C’est le quartier où l’infestation des punaises de lit a été la plus forte, provoquant une tension entre les locataires et la SACOVIV dont tout le monde se souvient, très médiatisée et exploitée politiquement par les oppositions du conseil municipal. Ils ne diront évidemment jamais que le plan d’action que j’ai proposé au conseil administration est mis en œuvre depuis dans ce quartier. La première phase de traitement a été faite dans l’allée qui concentrait le plus de punaises, les autres suivent, les parties communes sont traitées… Et personne bien sûr dans l’opposition ne relève que la SACOVIV est le seul bailleur public à prendre en charge l’essentiel du coût du traitement.

Les difficultés de gestion de ce « U » qui concentre beaucoup de problèmes sont aussi liées à cette « traboule » lieu de trafic et de tensions. Lors de ma dernière visite de quartier, j’ai discuté avec les locataires de la fermeture de ce passage. Les avis sont partagés, mais j’ai annoncé qu’une consultation serait organisée en début d’année 2015. Une telle action serait une mesure concrète pour un espace de proximité plus tranquille pour les familles et les enfants, et qui aiderait le travail des responsables d’immeubles de la SACOVIV.

Je sais bien que les questions matérielles ne suffisent pas à résoudre les tensions que vivent les personnels, et que ces difficultés ne touchent pas que le Couloud. En 2014, un travail patient et tenace a été conduit par Didier Laurent pour solder les dossiers issus de la crise de direction précédente et restaurer une ambiance de travail plus solidaire dans la SACOVIV.

J’ai pu constaté les résultats positifs lors de la journée de travail interne du 11 décembre avec l’ensemble des salariés. Elle a permis de partager les informations sur la situation de la société et d’échanger sur ce qu’ils vivent au quotidien sur un thème important, la relation avec les locataires, pour l’accueil, la gestion des réclamations et la propreté.

Bref, le président de la SACOVIV est sur le terrain avec les locataires et les agents. La direction de la SACOVIV est en place et fait avancer les dossiers. Elle suit attentivement les situations d’agents de proximité en difficulté. Et la société toute entière reprend confiance en sa capacité d’action et de développement.

C’est toute la vérité que l’UMP GIRARD veut absolument faire disparaitre derrière ses discours populistes. Je sais que les Vénissians ne le laisseront pas faire !

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