Une ville, 5 listes et l’intérêt général Enregistrer au format PDF

Avec Michèle Picard, un message politique à conforter !
Jeudi 5 mars 2015 — Dernier ajout samedi 7 mars 2015

A deux semaines du 22 mars, c’est la dernière ligne droite pour les élections partielles de Vénissieux dans un contexte désormais connu. Les Vénissians peuvent exprimer leur choix en toute clarté, avec 5 listes pour donner le 22 mars un message politique pour la ville, pour la métropole, et au plan national.

La liste conduite par Michèle Picard assure la continuité avec une équipe qui était au travail pour le projet choisi par les Vénissians en mars 2014 malgré les contraintes budgétaires fortes, sans augmentation d’impôt, et en associant toujours plus de Vénissians… L’équipe est en campagne depuis des semaines et en même temps, a réussi à s’élargir à de nouvelles forces à gauche, dont deux des cinq anciens élus de la liste PS.

Avec la liste « Rassembler les Vénissians, tenir le cap à gauche », on peut à la fois

  • poursuivre l’histoire de la ville, ses acquis sociaux, culturels, urbains,
  • défendre la république et la laïcité contre tous les intégrismes,
  • dénoncer les violences fascistes ou identitaires d’où qu’elles viennent,
  • promouvoir le vivre ensemble contre les mafias, les trafics et les incivilités,
  • résister aux politiques d’austérité de gauche et de droite de tous les gouvernements qui se succèdent
  • défendre les services publics, la retraite, le droit du travail, les salaires…
  • affirmer la place des communes dans la métropole

Bref, c’est un vote pour tenir le cap à gauche, mais disponible pour tous les républicains et démocrates attachés à leur ville, un vote pour rassembler les Vénissians.

D’une manière ou d’une autre, toutes les listes concurrentes divisent les Vénissians, rompent avec l’histoire de la ville et la fragilise dans le contexte métropolitain.

L’extrême-droite avec le Front National a sauté sur l’occasion offerte par Christophe Girard (UMP) et le préfet avec cette annulation. Marine Le Pen n’avait pas encore pu installer à Vénissieux sa stratégie de « recentrage ». Il est vrai que l’alerte des 29% du FN en 1995 avait conduit André Gerin à mobiliser au concret son équipe et la ville contre les racines de l’extrême-droite. A Vénissieux, les questions de sécurité, de vivre ensemble, de laicité, sont prises en compte dans toutes les politiques publiques de la ville. L’ancien candidat du FN de 2008 n’avais pas compris que la stratégie « Marine » était de cacher l’extrémisme derrière un discours faussement social et républicain. Le FN va donc tenter de retrouver un espace avec un candidat « BCBG » qui ne connait pas grand chose de Vénissieux, mais qui espère profiter de la campagne pro FN des médias pour surfer sur une colère générale contre le système, loin de l’intérêt des Vénissians.

La droite cherche à résoudre la quadrature du cercle. Comment gagner des voix au centre gauche en se présentant presque comme « apolitique », en faisant oublier l’investiture UMP très sarkosyste, tout en draguant les voix d’extrême-droite sans lesquelles elle sera la grande perdante du 22 mars… Tout est bon pour cela, mensonges, rumeurs, dénigrement systématique de la ville… Elle cache en permanence les responsabilités nationales des gouvernements successifs, dont ceux de droite sur la précarité, la pauvreté, l’individualisme, les trafics, la fragilisation des retraités, la désindustrialisation… Comme le Front National, elle voudrait bénéficier de l’exaspération sociale contre la crise et ses conséquences en la détournant contre la ville. Elle est incapable de porter l’intérêt général des Vénissians. Sa bataille d’opposition systématique ne peut que la conforter dans son rôle… d’opposition.

Le parti socialiste, tout du moins ce qu’il en reste après la purge organisée par son leader local soutenu par Gérard Collomb, s’enferme dans la dénonciation de l’histoire de Vénissieux et la défense coûte que coûte de l’austérité et de la métropole. Comme si l’élection municipale était une élection nationale ! Comme si l’intérêt de Vénissieux ne comptait pas. Ce repli sectaire a déjà coûté cette année la place de Rivalta, place qui avait été sauvée pour moins de 200 voix l’an dernier. Elle confirme et prolonge la dérive à droite de Gérard Collomb qui accompagne dans l’agglomération la dérive à droite du gouvernement Valls.

Chacune à leur manière, ces listes opposent les Vénissians entre eux, alors que la gravité de la situation du pays devrait au contraire pousser au plan local à unir les catégories sociales, les origines, les générations, les quartiers.

  • A Vénissieux, il faut construire des logements sociaux et des logements en accession parce que les deux sont nécessaires aux Vénissians
  • Il faut construire des logements et préserver les espaces verts et le fleurissement de la ville, parce que les deux sont nécessaires aux Vénissians
  • Il faut investir dans les équipements publics nécessaires et donc se battre pour leur financement, tout en maintenant le fonctionnement des services publics de proximité car les deux sont nécessaires aux Vénissians
  • Il faut renforcer toujours l’action contre les squatts et les trafics, la coopération pour cela entre la ville, la police, les bailleurs… et il faut en même temps renforcer toujours la politique éducative, sportive et culturelle qui permet à la jeunesse de trouver sa place..
  • Il faut continuer la politique sociale, du 3e âge, du handicap et répondre aux demandes nouvelles de la ville numérique, des loisirs car les deux sont nécessaires aux Vénissians
  • il faut continuer le dialogue avec le secteur économique pour tisser des liens de proximité pour l’emploi et défendre pied à pied notre industrie et nos organismes de formation, car les deux sont nécessaires aux Vénissians

Opposer l’un à l’autre, c’est opposer les Vénissians entre eux, c’est diviser quand la réaction massive des Français aux attentats de début Janvier a au contraire montrer qu’ils veulent et peuvent se retrouver pour défendre la république.

Vénissieux a un besoin vital de l’intérêt général, de la république, du vivre ensemble, d’un service public et d’une ville utile à tous, contre tous les intégrismes, les individualismes et les intérêts privés. Avec l’équipe de Michèle Picard, Vénissieux restera elle-même, une ville audacieuse et courageuse, une ville solidaire, belle et rebelle.

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