A lire sur Blog Vénissian de Pierre-Alain Millet

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La lettre de PAM du 6 Février 2018

Un conseil municipal ce lundi 5 février dans le contexte du débat sur les rythmes scolaires. On peut comprendre que ceux qui voulaient la semaine de 4 jours regrettent que la ville de Vénissieux n’ait pas organisé rapidement comme d’autres, un vote pour ou contre le retour àux 4 jours, mais j’avoue ne pas comprendre tant de passions autour d’une question qui n’est certainement pas la plus importante dans la réussite des enfants. Il y a 10 ans, lors de la mise en place de la semaine de 4 jours, beaucoup de parents, les fédérations de parents d’élèves, les syndicats enseignants, et même l’académie de médecine dénonçaient de trop longues journées de la semaine de 4 jours fatigantes pour les enfants... Il parait que cette fois c’est l’inverse... encore que quand je lis dans le progrès qu’un enseignant aurait dit lundi 5 février "ce matin, une élève s’est endormie à sa place"... je me demande bien ce qui l’avait fatiguée un lundi matin, et j’espère que cet enseignant a contacté les parents pour comprendre le mode de vie de cet élève !

Je suis convaincu que plus que les rythmes scolaires, c’est bien la vie trépidante d’une société marquée par la télévision, les réseaux sociaux, la marchandisation et la publicité qui est fatigante pour les enfants, dans un contexte où l’enfant à toutes les raisons de ne pas aimer une école qui semble ne plus ouvrir son avenir, et la réponse ne peut pas être "moins d’école", mais au contraire "mieux d’école", une école qui donne envie, une école qui sorte de la coupure entre connaissances théoriques et pratiques, entre connaissances scientifiques, littéraires, culturelles, sportives, techniques, une école qui valorise les pratiques expérimentales et les expériences collectives, une école avec les moyens de motiver, d’intéresser, de valoriser les élèves... Quand un enfant à envie, quand il se sent reconnu, il est capable d’une énergie phénoménale !

Je pense que les 4 jours sont un peu comme les RTT un phénomène sociétal qui n’a rien à voir avec l’enfant, et tout à voir avec l’envie de liberté face aux contraintes sociales, liberté dont nous donne l’illusion cette société du loisir, de la consommation, du numérique.

Alors, ce qui compte vraiment pour l’école, c’est bien ce qui permet la réussite scolaire du plus grand nombre d’enfants possible, les moyens pour le scolaire et le périscolaire, des moyens qui rende l’école concurrentielle avec cette "société du désir" dans l’imaginaire de nos enfants. Ce devrait être la première préoccupation de tous ceux qui aiment l’école publique !

info breves

Le droit à la parole ?

Publié le : 6 février 2018

L’opposition municipale se plaint à chaque occasion qu’elle n’aurait pas droit à la parole. C’est souvent monsieur Ben Khelifa qui cherche à se faire plaindre pour masquer ses échecs politiques successifs, et la confusion de ses choix politiques entre Hollande, Macron et son image ancienne de gauche... (...)

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Articles

Conseil municipal du 5 février 2018

Relents pestilentiels de populisme, de gauche et de droite !

Publié le : 6 février 2018

Personne n’attendait d’interventions sur cette délibération annuelle qui met à disposition un agent de la ville au syndicat intercommunal SITIV, mais c’était sans compter sur la recherche un peu désespérée des oppositions "de droite et de gauche", pour se faire remarquer en cherchant toutes les occasion de polémiques.
Monsieur Durau du groupe socialiste et en marche, a commencé en tentant de faire de l’humour, dénoncant un syndicat qui en serait resté aux disquettes 8 pouces de la date de sa création et se demandant comment on pouvait avoir une compétence informatique partagée entre la ville et le syndicat.
Je lui ai fait remarquer que si le SITIV avait bien été créé en 1972 à l’ére de la disquette 8 pouces, c’était aussi le cas de la communauté urbaine, créée 3 ans auparavant à l’ère de la collecte des déchets en camions ouverts, avant l’invention du camion benne qui se répand dans les années 70, pour (...)

Conseil municipal du 5 février 2018

Réhabilitation du Monnery et impact de la loi logement...

Publié le : 6 février 2018

Cette délibération concernant la SACOVIV a été encore une fois l’occasion d’une intervention surréaliste de Mr Girard, soutenant le projet mais en version dramatique au nom de locataires en "grande souffrance" et de Mr Iacovella, se félicitant lui aussi de ce projet mais s’interrogeant sur la capacité financière de la SACOVIV... Ils n’ont toujours pas compris que la SACOVIV va de l’avant, ce que montre tout simplement l’existence de cette délibération qui confirme que ses partenaires lui font confiance, en premier lieu les locataires qui ont validé très majoritairement l’accord collectif du projet, mais aussi la banque qui lui prête 9 millions, la caisse des dépôts qui a validé son plan de financement, ou la métropole de Lyon qui subventionne les travaux !
Je reviendrais sur les détails de cette opération à une prochaine occasion, mais je tiens à souligner que ce projet de rénovation va diviser par deux (...)

Conseil municipal du 5 février 2018

Un budget exemplaire au service de tous les Vénissians

Publié le : 6 février 2018

On ne peut évoquer le budget de la ville sans évoquer celui de la métropole et le cadre général du budget de la France qui conditionne de plus en plus nos décisions. Ceux qui nous dirons qu’il ne faut parler que de Vénissieux dans ce conseil municipal, veulent simplement cacher la réalité de leurs choix politiques et de leurs soutiens aux politiques gouvernementales, de gauche et de droite comme on dit désormais. A ce jeu-là, monsieur Ben Khelifa est champion, lui qui veut nous faire croire que la suppression de la taxe d’ habitation est en faveur des plus pauvres, alors qu’elle sera payée par un budget tout entier tourné vers les riches, avec notamment la suppression de l’import sur la frotune, et que la première recette de l’état qui permettra la compensation de la taxe d’habitation est la TVA, qui pèse plus sur les pauvres que sur les riches !
De fait, la seule chose qui a changé depuis 2017 pour (...)