Crises, fractures, violences : il faut réinventer la démocratie

Après l’échec macroniste des élections de 2020 bousculées par la crise sanitaire, la longue séquence électorale de 2022 a confirmé une crise démocratique profonde ; abstention record, dispersion entre rural et urbain, quartiers populaires et centres-villes, milieux populaires et couches moyennes…

Les évènements de fin juin ont confirmé cette France fracturée, un peuple divisé par la violence, une république malade du piège médiatique, une police sous pression qui conteste la justice…

Les crises s’aggravent, les peuples souffrent, le monde se durcit avec la guerre dans le basculement vers un monde multipolaire, le « Sud » organisant sa souveraineté, mettant en cause la domination monétaire et militaire occidentale.

Les fractures dans notre peuple affaiblissent les solidarités dans une société individualiste et violente. L’impasse du mouvement contre les retraites, comme la semaine d’émeutes cet été montrent l’immense chantier politique devant nous. Comment unir pour trouver le chemin d’un vrai changement de société ? Dans la métropole, le groupe communiste agit pour orienter les expériences vers la réponse aux urgences sociales, retisser les liens entre les habitants.

Mais l’aggravation de la crise bouscule les priorités, les tensions du monde oblige à rompre avec un capitalisme militariste, à changer vraiment de société. Cela demande de construire des mobilisations majoritaires autour de nos services publics et des intérêts populaires.

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