31 août 2023

risques numériques et nouvelle version du blog…

Publié le 28 août 2023

Mi-Aout, le serveur qui héberge ce blog a été attaqué par des « hackers » qui ont pu déposer des fichiers avec virus. L’hébergeur (OVH) l’a heureusement détecté et a immédiatement bloqué le serveur, ce qui a bloqué non seulement ce blog, mais tous les sites dont je m’occupe, ceux du groupe des élus communistes de Vénissieux, celui des élus métropolitains, celui de la section PCF de Vénissieux et d’autres sites du parti communiste, lepcf.fr, oserlapaix.fr socialisme.blog…

Bref, grosse panique à un moment où je ne peux me connecter que sur mon téléphone… Ca s’était déjà produit il y a quelques mois et j’avais juste effacé le virus et renforcer les mots de passe sans reprendre les sites eux-mêmes… Cette fois, il fallait que je fasse plus…

Après beaucoup d’aides d’amis informaticiens et de la communauté « spip » (outil que j’utilise pour tout ces sites), j’ai décidé de les mettre à jour avec de nouvelles versions des outils et en renforçant leur sécurité… Il me restait quelques jours de calme après la période de garde de petits-enfants et avant la rentrée…

Et donc, ce site a complètement changé de présentation. Plus adaptée aux petits écrans, plus « responsive » disent les informaticiens, donnant plus de place aux images, et avec des mises en page simplifiées mettant mieux en avant le texte, le rendant plus facile à lire… J'espère que ces (...)

Réactions d’été aux « émotions climatiques »…

Publié le 27 août 2023
Il fait chaud… c’est le réchauffement ? Plus de morts de la canicule que de la route ?

Même si j’ai passé une grande part du mois d’août à la campagne gardant des petits-enfants, je suis resté attentif à ce qui se passe à Vénissieux avec notamment des contacts avec des locataires du boulevard Croizat après de nouveaux coups de feus en début de ce mois. Le travail avance pour accélérer le projet de résidentialisation… Mais j’ai aussi beaucoup écouté les réactions au débat sur le climat de personnes rencontrées sur un marché rural, au bord d’un petit lac ou dans une charcuterie à la ferme. Et si en cette fin août, la canicule semble enfin derrière nous, je crains de véritables fractures démocratiques avec des médias qui continuent à « animer » le débat public à coup de buzz et d’effets de communication, mélangeant météorologie et climatologie, cherchant le buzz et le spectaculaire…

Il est légitime de faire écho aux émotions mais à condition de les inscrire dans un débat qui ouvre une perspective d’action, de décision publique… et donc nécessairement de manière contradictoire. Or, les médias ne proposent pas de débats sur le climat [1], ils se contentent de surfer sur les catastrophes, sur ce qui impressionne et fait peur, ne parlant que de nos comportements, comme si le climat était une question individuelle.

J’ai découvert un article (en anglais) intitulé « que faire avec les émotions climatique » qui racontent la vie mouvementée d’un américain révolté contre « l’inaction climatique », se demandant ce qu’il peut faire de plus que tout ses « écogestes » sur sa consommation, ses déplacements, son mode de vie, réalisant que tout cela ne suffit pas et s’interrogeant jusqu’à l’écoterrorisme, se confrontant même à une question existentielle, chercher de l’aide psychologique tout en refusant avec raison de considérer que le climat était un problème psychologique.

Dans cette longue histoire racontée par une journaliste du « New Yorker », et publiée en français par une amie on se rend compte que ce jeune, comme tous ceux qu’il évoque, ne pose jamais une question pourtant simple. L’action contre le changement climatique, est-ce un problème individuel, qui peut relever de psychologie ou de mode de vie, où est-ce un problème collectif, qui relève d’abord de … choix politiques ?

Tant que le débat sur le climat en restera à la recherche des « émotions climatiques », au buzz médiatique, tant qu’on mélangera météo et climat pour « faire le buz », on en restera au constat banal que tous les discours ne produisent aucun résultat et pire, peuvent créer des fractures démocratiques profondes…

Ainsi du discours sur la canicule. Record de température battu, preuve du changement climatique ? " Non, j'ai eu la chance de passer une année [2] à la météorologie et j'ai gardé le souvenir d'un record de chaleur… 40°C en 1983… ce n'était pas le changement climatique ! Dans les médias, chaque (...)

Un espace nature incroyable pour nous apporter avec attention notre eau potable !

Publié le 26 août 2023

Quel privilège ! Une visite du champ captant de Crepieux-Charmy, l’immense espace protégé d’où provient l’eau potable pour beaucoup d’habitants de Lyon et toute la rive gauche… donc entre autres Vénissieux. Un espace naturel incroyable, qui est un merveilleux lieu de biodiversité, et qui est aussi une fantastique « usine » captant les eaux du Rhône infiltrées dans les sols… Il y a des puits, des pompes, des capteurs, des vannes, des écrans… tout un système technique incroyable qui permet à des agents passionnés et passionnants de régler tout ce qu’il faut pour assurer la production d’eau potable nécessaire tout en respectant la nature, la nappe et son niveau d’eau, détecter toute pollution éventuelle pour stopper les pompes…

Ce lieu est très sécurisé car il est un service public essentiel, sans doute le plus essentiel de toute ville, ce qu’on découvre quand la sécheresse conduit à des arrêtés de restriction des usages de l’eau.

J’ai pu le visiter comme élu au conseil d’administration de la régie publique de l’eau, créé par la majorité métropolitaine en 2020 et qui est entrée en fonctionnement pratique pour les usagers depuis janvier 2023 [3]… C’était une visite importante pour mieux comprendre le service exploitation de la régie et les enjeux d’investissements et de fonctionnement.. Merci aux agents qui ont fait preuve de pédagogie, car on n’imagine pas l’étendue et la complexité de tout le système qui vous garantit d’avoir… de l’eau au robinet, et de l’eau de qualité !

Un poste de controle des puits… alimentation électrique, réseaux… A l'Est du champ, le point de contrôle avancé des pollutions.. En cas de détection, on arrête de pomper… En amont, les dépots de sédiments du Rhône, un enjeu contradictoire, que faut-il en faire ? Les dépots de sédiments (...)

On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans

Publié le 16 juillet 2023
Pour un débat public et citoyen loin des polémiques

On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans écrivait Rimbaud. Un jeune de 17 ans est mort, par une balle de police, et la France craque dans 5 jours de violences, d’incendies, de destruction de biens publics, écoles, mairie, de biens privés, voitures, commerces…

Il y a beaucoup de discussions entre amis, militants, voisins sur ces jours d’émeutes. Il est difficile de tenir compte de tous les aspects de ces évènements. La gauche se retrouve divisée. Certains ne veulent parler que des violences policières, parfois même en refusant de condamner les violences qui ont suivies, en les considérant même comme des « luttes de classe » qui auraient un contenu révolutionnaire… D’autres voient au contraire la dégradation du tissu social et des violences qui sont une guerre dans le peuple, bien loin d’une guerre contre la bourgeoisie.

Cela conduit certains à des polémiques insultantes, notamment contre Fabien Roussel, les communistes et leur plan de réconciliation nationale par l’égalité républicaine qui associe propositions de réforme de la police, et propositions pour la justice, contre les inégalités sociales, territoriales, républicaines en les inscrivant dans un projet progressiste de transformation sociale.

Pour sortir de ces polémiques, il faut ouvrir largement le débat sur tous les aspects de cette période. d'abord bien sûr, la violence inacceptable de l'intervention de police que confirme le témoignage du passager, violence d'un policier pourtant expérimenté qui s'emporte dans une longue (...)

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