13 novembre 2023
Sauvons la maison des arts plastiques à Lyon !
Publié le 10 novembre 2023
Les arts plastiques sont connus le plus souvent à travers quelques artistes de renom dont on entend parler des prix de ventes astronomiques… Mais il y a aussi une histoire populaire des arts plastiques, celle d’artistes engagés dans un travail pour toute l’humanité, et notamment pour l’humanité qui travaille pour produire sa subsistance. Et ces acteurs des arts plastiques se sont souvent organisés, comme le Front National des Arts créé en pleine guerre par des peintres résistants comme Picasso.
Plus près de nous, c’est un peintre lyonnais engagé, Max Schoendorff, qui fonde comme association la Maison des Arts Plastiques Rhône-Alpes (MAPRA). Elle créé un centre de documentation ouvert au public, publie un annuaire des artistes-plasticiens en Rhône-Alpes. C’est un outil tourné vers les créateurs pour améliorer leur cadre de vie professionnelle
La MAPRA est reconnue progressivement par les institutions, subventionnée et devient un pole de référence de l’art pour la région, une plateforme utile à tous les créateurs.
Mais depuis quelques années, les subventions sont mises en causes. Cela commence par la région ce qui ne surprend personne, le président de région se faisant le spécialiste de la chasse aux subventions, sauf celle de ses amis bien sûr. Mais plus grave, c’est désormais la ville de Lyon qui met en cause la MAPRA… Une décennie après la mort de son fondateur, et alors que son logement, véritable musée inestimable est en péril.
Les arts plastiques à Vénissieux ont aussi une longue histoire militante, avec notamment Mado Lambert qui a longtemps dirigé le centre d’art plastique de la ville et a contribué à la création de la MAPRA.
C’est peut-être cette histoire militante engagée qui gène un certain conformisme lyonnais, mais Lyon est aussi la ville des canuts, même si leur histoire s’efface dans la gentrification de la croix-rousse.
Il faut défendre la MAPRA !
SAUVONS LA MAPRAA
ARTISTES ET NON ARTISTES
Une exception en France (et ailleurs ?), la MAPRAA a été fondée il y a 40 ans par des artistes plasticien.ne.s, pour aider tous les artistes sans la moindre exclusive dans l'exercice de leur art… Son utilité s'est avérée au cours des ans de plus (...)
électricité, gaz, le gouvernement parle mais tergiverse… les particuliers s’inquiètent, les communes voient déja les budgets en forte hausse !
Publié le 7 novembre 2023
C’est reparti en 2024. Les communes prévoit des factures d’électricité et de gaz qui explosent. Si le gouvernement parle de "reprendre la main sur les prix de l’électricité", et si on entend parler d’un accord avec l’Allemagne pour ne plus piller le nucléaire français, on entend aussi la guerre médiatique sur les prix entre EDF et le gouvernement, et à la fin, personne ne sait encore quel sera le prix de l’électricité en 2024 pour les particuliers, sauf que tout le monde parle de hausse…
Mais les communes qui n’ont plus droit depuis des années aux tarifs régulés doivent se fournir sur les marchés et dans l’agglomération lyonnaise, la plupart le font ensemble dans un groupement d’achat piloté par le SIGERLY, le syndicat intercommunal de l’électricité et du gaz. Et on connait les prix pour 2024… en très forte hausse !
C’est pourquoi le SIGERLy et les 66 communes de son territoire demandent à l’Etat le maintien du « bouclier tarifaire » et du dispositif « filet de sécurité » pour les collectivités dans une lettre ouverte signée par tous les maires, dont Michèle Picard
Nous demandons, comme nous l’avons déjà fait depuis deux ans et avons été partiellement entendus jusqu’alors, à Monsieur le Ministre délégué chargé des comptes publics et Madame la Ministre de la transition énergétique : le maintien des boucliers tarifaires actuels pour l’électricité avec : o (...)
Démarrer le chauffage ? comment décider ?
Publié le 30 octobre 2023
De nombreux habitants, des voisins, des amis et même… mes petits-enfants ce matin me disent… on a froid !
et il est vrai qu’après des semaines de chaleur, parfois caniculaire, on frissonne un peu ce lundi 30 octobre en sortant en petite tenue de son lit, il fait 20°C dans l’appartement selon mon thermomètre mural…
Alors, faut-il démarrer le chauffage ?
Dans une maison individuelle, chacun fait comme il le souhaite. Pour en avoir discuté avec plusieurs connaissances, personne n’a encore mis le chauffage. Chacun sait bien que le chauffage coute… ! 1°C de plus, c’est 7% de plus sur la facture, donc la majorité des habitants attendent d’avoir vraiment froid, quand on ne peut pas se contenter de mettre une petite laine…
Mais dans l’habitat collectif ?
La décision relève alors du propriétaire, du syndic et du conseil syndical dans les copropriétés, et du bailleur dans le locatif. Ce sont notamment des locataires de la SACOVIV qui me contactent ce 30 octobre, me disant qu'il aurait fallu démarrer le chauffage avant ce week-end pluvieux… Car (...)
Les fédérations de locataires manifestent à Lyon !
Publié le 29 octobre 2023
J’ai accompagné les fédérations d’amicale de locataires ce samedi 28 octobre dans leur manifestation pour la défense du logement social, le gel des loyers et l’exigence d’une politique gouvernementale en faveur du logement social attaqué depuis des années.
Une centaine de personnes, ca ne changera certainement pas la politique du gouvernement, mais c’est la première fois depuis plusieurs années qu’une telle manifestation est organisée et c’est une excellente chose.
Après les interventions des différentes fédérations présentes, CSF, CNL, CLCV, Indecosa CGT, CGL, le président de la CSF a proposé aux élus présents de prendre la parole, ce que j'ai fait pour le parti communiste. A vrai dire, nous étions les seuls présents pour soutenir cette action, avec moi (...)
Un quartier populaire qui rend optimiste !
Publié le 26 octobre 2023
Il y a des soirées qui donnent des raisons d’être optimiste ! Pourtant le sujet n’était pas facile, une rencontre de locataires concernés par un « relogement urbain ». Des allées vont être démolies dans le cadre de la « rénovation urbaine », et les locataires sont réunis pour leur expliquer comment leur relogement va être organisé… Ils savaient déjà qu’ils devraient partir bien sur, c’est un des projets déjà présenté à plusieurs occasions, mais là, ils rentraient dans le concret ; qui va leur faire des propositions de relogement, comment, avec quels critères…
Il y a évidemment des inquiétudes, des questions. Presque tous les 60 foyers concernés sont présents, beaucoup de monde donc et une rencontre sérieuse et utile, sans cris ou colères. Ce sont des familles d’un grand quartier populaire, de celui dont on dit qu’ils sont « sensibles », « difficiles » et pourtant elles font une belle démonstration de leur citoyenneté, leur intelligence collective. Et c’est ce qui m’a donné envie d’en faire un compte-rendu positif.
Je suis fier et heureux d’habiter ce grand quartier populaire, malgré toutes les difficultés qu’on connait bien, parce-que ses habitants sont la chance d’une France fracturée et incapable de penser des « jours heureux ». Ici, on ne rêve pas à l’impossible, on connait bien les contraintes économiques, urbaines, sociales, mais on est capable de se tenir debout et de chercher à défendre ses droits dans le respect des autres.
C’est cette qualité populaire, mélange de bon sens, de réalisme et de détermination, qui est la force potentielle pour bousculer un système politique et médiatique qui ne connait que les coups bas, les calculs politiciens et la médiatisation des petites phrases ou des photos chocs..
Ca commence pourtant mal, un excité bien connu, ancien boxeur en rupture avec toutes les institutions, que j'ai pourtant accompagné pour tenter de résoudre ses problèmes de logement à sa sortie de prison, vient pour profiter de la rencontre et exprimer violemment sa rage. Cinq minutes de (...)
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