La décision relève alors du propriétaire, du syndic et du conseil syndical dans les copropriétés, et du bailleur dans le locatif. Ce sont notamment des locataires de la SACOVIV qui me contactent ce 30 octobre, me disant qu’il aurait fallu démarrer le chauffage avant ce week-end pluvieux… Car l’humidité compte beaucoup dans le ressenti de température, un froid sec est toujours mieux supporté.

Mais il faut redire un principe simple, que tous les gestionnaires de chauffage connaissent. Il est plus facile d’apporter le confort de chaleur quand il fait vraiment froid que quand il fait un temps moyen… Ce matin du 30 octobre, il fait toujours 20°C dehors à 8h, et la nuit n’est descendu qu’à 17°C. Selon la qualité de l’isolation des logements, la température intérieure peut donc être un peu en dessous de 20°C… donc le chauffage qui est réglé pour garantir les 19°C considère qu’il n’a pas beaucoup d’effort à faire… voire, pas du tout. Pourtant, le logement a commencé à se refroidir depuis le week-end, d’où ce sentiment de froid.

Il faut donc rappeler que la consigne de température des logements est de 19°C. Le système de chauffage se déclenche donc quand la température extérieure descend à 18°C, et donc qu’il faut chauffer pour assurer les 19°C dans le logement. Mais tant que la température extérieure est autour de 19, il ne chauffe presque pas et ce n’est que quand la température baisse nettement en dessous de 19°C à l’extérieur qu’on ressent le chauffage.

En pratique donc, demain 31 octobre, la température extérieure prévue va baisser à 12°C au réveil, et le chauffage va se ressentir vraiment.

Que faut-il faire pour que les habitants se souviennent de ce problème récurrent à chaque début de saison de chauffe quand le temps est « mitigé » ? Sans doute doit-on mieux communiquer en anticipant les baisses de température. Peut-être aussi faudrait-il des outils modernes permettant d’afficher dans chaque logement la consigne et la situation du chauffage, permettant à chacun de vérifier à tout moment, la température extérieure prise en compte, la température intérieure, la température du chauffage et son débit…

Pour être franc, ce serait tout à fait réaliste dans un monde idéal où les richesses collectives sont consacrées au bien-être commun… Ce n’est pas vraiment le cas quand l’argent ne sert qu’aux guerres et aux superprofits… Et donc avant de penser à de tels projets de domotique, les bailleurs consacrent leurs efforts aux questions vitales, sécurisation, isolation, accessibilité…

Reste donc les relations de proximité avec les locataires, et ce petit article de début de la saison de chauffe est ma contribution.