Numérique

Mi-Aout, le serveur qui héberge ce blog a été attaqué par des « hackers » qui ont pu déposer des fichiers avec virus. L’hébergeur (OVH) l’a heureusement détecté et a immédiatement bloqué le serveur, ce qui a bloqué non seulement ce blog, mais tous les sites dont je m’occupe, ceux du groupe des élus communistes de Vénissieux, celui des élus métropolitains, celui de la section PCF de Vénissieux et d’autres sites du parti communiste, lepcf.fr, oserlapaix.fr socialisme.blog…

Bref, grosse panique à un moment où je ne peux me connecter que sur mon téléphone… Ca s’était déjà produit il y a quelques mois et j’avais juste effacé le virus et renforcer les mots de passe sans reprendre les sites eux-mêmes… Cette fois, il fallait que je fasse plus…

Après beaucoup d’aides d’amis informaticiens et de la communauté « spip » (outil que j’utilise pour tout ces sites), j’ai décidé de les mettre à jour avec de nouvelles versions des outils et en renforçant leur sécurité… Il me restait quelques jours de calme après la période de garde de petits-enfants et avant la rentrée…

Les confinements successifs ont accéléré la numérisation de nos vies et la distance est devenue relative. Tout est bousculé, nos habitudes, nos horaires, nos repères. Pour rester maitre de nos vies, nous avons tous besoin d’un vaste apprentissage collectif, de l’accès aux services à la maitrise de nos données.

Le numérique est une incroyable aventure humaine qui décuple les possibles, mais aussi un inquiétant danger d’inégalités explosives, de pertes démocratiques, de manipulations dangereuses.

Nos communes ont donc besoin de construire le service public numérisé qui assure l’accès à tous, la confiance numérique pour les services dont nous avons besoin.

La mutualisation des compétences, des expériences, des plateformes, des solutions entre les collectivités est désormais une priorité reconnue, et le syndicat intercommunal des technologies de l’information pour les villes est pour cela un fantastique atout, en lien avec la métropole.

Alors, construisons ensemble un numérique public, transparent, sécurisé, citoyen !

Meilleurs voeux 2021 Pierre-Alain Millet Président du SITIV

Le SITIV est un syndicat intercommunal peu connu du grand public, puisqu’il ne travaille que pour l’informatique de ses huit communes, six de la métropole et deux de la Loire. En 2014, les changements politiques dans plusieurs communes avaient créé une incertitude sur son avenir, mais la qualité du travail réalisé depuis a permis de conforter son rôle au service des communes, à tel point que depuis, le SITIV a commencé à travailler avec de nouvelles communes.

L’enjeu de la mutualisation entre collectivités pour leurs projets numériques est reconnu nationalement. Les « transitions numériques » sont un enjeu pour tous les services publics, pour leur efficacité interne, mais aussi et peut-être surtout, pour la qualité de leur relation avec les citoyens. Toutes les collectivités ont besoin de mutualiser des ressources nécessaires, notamment les compétences humaines.

Le SITIV a une solide expérience qui lui permet d’être un outil reconnu par les communes, l’état et les partenaires, et plus récemment aussi par la métropole. On a tous entendu parler des ces collectivités victimes de cyberattaques [1], notamment avec ces « rançongiciels » qui verrouillent l’accès aux données et réclament une rançon. Ces cyberattaques, encore trop peu prises en compte par les élus locaux illustrent la nécessité de conforter les démarches de mutualisation comme le SITIV.

C’est l’objet d’une association nationale des « organismes publics de services numériques » qui regroupent des structures variées de mutualisation, dont le SITIV. J’ai participé à une rencontre (en visio bien sûr) sur ses propositions pour conforter des structures pérennes de mutualisation numérique entre collectivités territoriales.

Voici le manifeste de cette association.

Les voeux sont l’occasion de prendre du recul sur l’actualité, et en complément des voeux du SITIV que présentera ce lundi la présidente Danielle Gicquel, j’ajoute quelques idées sur ce monde numérique qui dit nous vouloir tant de bien, et qui nous inquiète pourtant toujours plus…

Résumé

Des articles de presse ont mis en cause le SITIV autour de rumeurs erronées sur un syndicat intercommunal « obsolète » et "trop couteux’. Quelques soient les débats politiques sur l’avenir des syndicats intercommunaux dans les réformes institutionnelles, il n’est pas acceptable de mettre en cause des agents compétents et motivés qui conduisent à bien les missions qui leur sont confiés au service des villes.

Loin d’être obsolète, le SITIV a été pionner de la dématérialisation en relation avec la préfecture et la trésorerie. Il assure la virtualisation sécurisée de 120 serveurs dans le « nuage » au service des villes, quand beaucoup de collectivités en sont encore au stade de l’expérimentation.

Le SITIV ne représente que 1,1% des dépenses de fonctionnement des villes quand la moyenne nationale est de 1,9%. Son budget représente 13,8€/an pour chacun des 205 412 habitants des villes du syndicat. C’est un outil opérationnel qui assure près de 6000 paies de fonctionnaires chaque mois et des milliers de mandats reflétant les missions de ses 8 villes. Près de 100 applications informatiques sont mises en œuvre par les 34 agents du syndicats, chef de projet, ingénieurs, techniciens, administratifs qui rassemblent les principaux métiers nécessaires aux projets des villes numériques.

C’est pourquoi nous demandons à tous les élus de respecter les personnels et leur compétence, et de prendre le temps de s’informer de manière contradictoire avant de porter des jugements sur la qualité de leurs missions. Le débat politique sur l’avenir du syndicat ne pourra qu’y gagner.


Pour les voeux du SITIV, je me suis bien sûr appuyé sur le texte d’invitation et ses références aux identités numériques et à la manière dont les poètes renouvellent la poésie avec le numérique, mais j’ai complété de quelques commentaires sur l’apport de ce syndicat intercommunal qui continue à être pertinent et utile dans la métropolisation…

Pour cette nouvelle année pleine de bruit et de fureur, permettez-moi de vous présenter mes vœux de président du Syndicat Intercommunal des Technologies de l’Information pour les villes, en nous invitant à réfléchir à ces identités numériques qui nous passionnent mais nous inquiètent, et à découvrir comment des poètes peuvent nous faire rêver du numérique…

Pierre-Alain Millet Président du SITIV

pour recevoir une invitation à la présentation des voeux du SITIV le 20 janvier prochain

J’ai organisé comme président sortant, la mise en place du nouveau comité syndical du Syndicat Intercommunal pour les Technologies de l’Information pour les Villes, qui regroupe 6 communes historiques (Givors, Grigny, Pierre-Bénite, Rive-de-Gier, Vaulx-en-Velin, Vénissieux) et deux nouvelles communes depuis 2014 (Corbas et St-Chamond).

Les changements de majorité municipale dans 3 communes conduisait à une situation inédite avec 4 communes de droite et 4 communes de gauche.

Mais l’intercommunalité est un cadre qui met au premier plan l’intérêt général des communes et pousse à une direction la plus collégiale possible. C’est en ce sens que j’ai proposé ma candidature qui a recueilli 11 voix sur 16 (avec 2 abstentions et 3 blancs).

J’ai proposé la mise en place d’un bureau de 4 vice-présidents représentatif de la diversité politique, géographique et de taille de commune, bureau qui a été élu à l’unanimité (avec un vice-président pour les villes de Givors, Grigny, Rive-de-Gier, Vaulx-en-Velin)

J’ai présenté quelques idées avec ma candidature, développées dans cet article.

chers collègues, mesdames messieurs

merci aux élus de nos villes et notamment à Paul Coste représentant de la ville de Corbas qui a rejoint le syndicat cette année. Michèle Picard avait prévu de participer mais vient de me demander de l’excuser car elle doit répondre ce matin à de nombreux journalistes. Je dois aussi excuser nos collègues de Givors pris par une initiative importante dans leur ville, comme ceux de Grigny.. Il est vrai que la période est chargée pour tous les élus.

j’avais évoqué lors des voeux 2J13 la place du numérique dans la réponse aux défis sociaux pour nos villes populaires face à cette fracture sociale et technologique qui marque profondément nos quartiers, et les enjeux de la décision à prendre sur un éventuel déménagement du SITIV pour mieux être utile à nos villes.

Cette année, j’ai présenté les voeux du SITIV aux agents, élus et partenaires de ce syndicat intercommunal pour les technologies de l’information pour les villes.

C’était l’occasion d’évoquer de manière concrète deux questions très actuelles… celle des conditions d’une bonne mutualisation entre collectivités, celle de la place du numérique dans la réponse au défis sociaux pour nos villes populaires…

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