Après les interventions des différentes fédérations présentes, CSF, CNL, CLCV, Indecosa CGT, CGL, le président de la CSF a proposé aux élus présents de prendre la parole, ce que j’ai fait pour le parti communiste. A vrai dire, nous étions les seuls présents pour soutenir cette action, avec moi Ange Vidal de Vaulx, Hugo Patouraux de Lyon.
Les élus communistes partagent l’inquiétude des milliers de familles qui souffrent face à l’inflation et aux difficultés de fin de mois qui ne cessent de s’aggraver. J’ai insisté sur la nécessité d’interpeller le gouvernement qui porte une terrible responsabilité sur la situation du logement social, les situations financières catastrophiques de nombreux bailleurs sociaux, notamment ceux qui logent les locataires aux plus bas revenus, surlequels le gouvernement prélève depuis plusieurs années la « réduction de loyer de solidarité » (RLS), un terme très scandaleusement marketing pour dire que le gouvernement économise 1,4 Milliard chaque année d’allocations logement sur le dos des bailleurs, donc des locataires !
C’est pourquoi la seule manière d’obtenir réellement un gel des loyers, c’est d’obtenir la suppression de cette RLS !
De même, la seule manière de bloquer les charges et notamment celles liées à l’énergie, c’est d’instaurer un blocage des prix et permettre aux bailleurs de revenir aux tarifs régulés de l’énergie.
Certains diront que ce n’est pas possible. Il faut répéter comme le fait chaque année le rapport annuel de la fondation Abbé Pierre sur le mal logement, que pour l’état, le logement rapporte plus qu’il ne coute ! Entre la TVA et fiscalité, le budget de l’état a plus de recettes logement que de dépenses logement (APL…)
Comme l’a présenté Jean-Pierre Ottaviani de la CSF en introduction, il faut revenir à un vrai logement public à bas loyer, et c’est d’abord la responsabilité de l’état !





