Avec les enseignants et parents d’élève pour un toit pour tous ! Enregistrer au format PDF

Lundi 13 juin 2022

Ce lundi midi, rassemblement devant la mairie à l’initiative d’enseignants et de parents des écoles Léo Lagrange et Flora Tristan. Dans chacun des écoles, une famille se retrouve à la rue depuis des mois, avec des problèmes de papiers qui compliquent la recherche de solutions de logement. Depuis deux mois, la solidarité s’organise pour leur assurer un gite, avec le réseau RESF, le réseau d’alerte vénissian contre les expulsions, une collecte de solidarité des parents d’élèves et enseignants…

Dans une situation similaire il y a 2 ans [1], la ville a agit avec les associations. Et si cela prend souvent du temps, ce cas montre qu’on peut y arriver. Deux ans après, la famille est désormais locataire dans le parc social…

Mais c’est bien une question de compétence état et c’est en travaillant avec la préfecture qu’on peut construire des solutions.

  • C’est vrai pour les problèmes de régularisation, très compliqués même dans des situations qui ne peuvent finalement que se résoudre, notamment quand des enfants sont nés en France.
  • Mais c’est vrai aussi pour les problèmes d’hébergement. Malheureusement la maison de la veille sociale de Lyon qui centralise toutes les situations d’urgence de personnes à la rue est totalement débordée et sans solution, en tout cas à court terme.

La mobilisation des parents et enseignants est très utile, elle permet de donner plus de forces aux interventions de la ville et du maire.

Une délégation a été reçue par Michèle Picard qui avait pu avoir la préfète concernée le matin. Un travail est en cours sur une des deux situations qui est particulière. C’est plus difficile pour l’autre qui pour l’instant, n’était pas connu de la préfecture. La ville tente d’obtenir quelques nuitées d’hotel prises en charge par la métropole pour pouvoir mettre à jour le dossier.

Comme le dira l’enseignante qui a participé au rendez-vous avec le maire, « il faut s’épauler pour agir ensemble entre maire, ville et militants de l’école ». Véronique Forestier conclura elle en rappelant que dans les initiatives de la ville pour le droit à une vie digne ou les manifestations de RESF ou du réseau contre les expulsions, il faudrait ne plus être une centaine, mais des milliers à manifester.

Car c’est bien la mobilisation la plus large qui peut conduire la préfecture a mettre plus de moyens sur ces situations.

[1situation de Mme M

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