La grève de la collecte Enregistrer au format PDF

communiqué des élus communistes et parti de gauche de la métropole
Vendredi 29 mars 2019

Les élus communistes et parti de gauche de la métropole souhaitent que les négociations encours avec les salariés de la collecte des déchets aboutissent au plus vite en répondant aux attentes des agents.

Le président de la métropole a annoncé des propositions ce 26 mars sur les salaires, mais l’intersyndicale a annoncé qu’aucun accord n’avait été possible. Chacun comprend bien que la métropole doit maîtriser sa masse salariale, dans un contexte de contractualisation imposée par l’état. Mais les dépenses de la collecte sont financées par la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, et donc comme pour l’eau, la logique veut que les recettes de collecte paie les dépenses de collecte. C’était le principe validé par la mission TEOM que nous avons défendu. La métropole vient de fixer le taux en forte baisse et à un niveau qui représente 95% des dépenses prévues. Elle l’a fait pour la sécurisation juridique d’une délibération contestée depuis des années en justice par ceux qui voudraient faire de la collecte un service marchand. Mais chacun voit bien dans la situation actuelle que la collecte est un service public nécessaire à tous, même ceux qui ne produisent pas de déchets ! Il faut espérer que ce niveau de TEOM ne soit pas un frein à une décision favorable aux demandes de revalorisation des salaires.

Les revendications portent aussi sur des conditions de travail et notamment sur les difficultés de remplacements qui conduisent parfois à des circuits de collectes réalisé avec un seul ripeur. Nous soutenons le besoin de deux ripeurs qui était défendu par tous les élus de la métropole dans les discussions suite au mouvement de 2012 et qui a été acté dans les marchés de 2015. L’organisation doit garantir qu’aucun agent ne se retrouve en situation de monoripeur dont nous connaissons la dangerosité

Au-delà des agents de la collecte, la colère sociale contre l’injustice fiscale et sociale peut s’exprimer dans de nombreux secteurs. Pour beaucoup de travailleurs, les salaires sont trop bas pour vivre dignement, ce qu’ont exprimé les gilets jaunes, comme les infirmières et d’autres.

Il faut espérer que d’autres catégories se mobilisent aussi pour faire grandir et converger un grand mouvement populaire pour une augmentation forte de la majorité des salaires, et faire cesser le scandale des très hauts revenus !

Vos commentaires

  • Le 3 avril 2019 à 01:19, par Charles De Lucchi En réponse à : La grève de la collecte

    Imaginons un gouvernement qui serait prêt à tout pour garder le pouvoir afin d’en partager les ressources avec les plus riches à charge de revanche. Disons que les bilans budgétaires qu’il développe soit très restreints au point de faire entrer une seule voix pour les emploi et ressources des ordures ménagères… Que la législation tarifaire sociale soit sensée égaliser les coûts avec les recettes afin de garantir le besoin de gestion des déchets (collecte et valorisation et respect maximum de la biodiversité). Quelques mois avant la présentation du bilan, un an avant les élections populaire ces « administrateurs décentrés » diminuent les salaires en retirant les primes par rapport aux horaires et à la difficulté du labeur des travailleurs qui s’occupent de la collecte, voir même en en diminuant leur nombre. Ajoutons à cela qu’ils vendent tous les déchets accumulés possible et imaginables à tel point d’encombrer les centrales… Centrales qui n’ont d’ailleurs pas eut d’investissement face à la croissance des déchets des ménages, ces derniers étant pourtant en augmentation. Admettons que le résultat puisse être un excédent de plus de trois millions d’euros à l’échelle d’une conglomération métropolitaine justifiant une baisse des taxes auprès du contribuable/électeur communautaire potentiel. Au bout de quelques temps difficiles à vivre pour les travailleurs, après discutions vis à vis de la probabilité de perdre leurs emplois et une nécessaire organisation ; la masse salariale se met en grève pour ignorance de leurs points de vue sur les négociations. Des poubelles devant les maisons débordent, et les particuliers mécontents demandent, qu’en attendant que l’on changent les poubéliers par des moins chers et tant qu’à faire qui travaillent plus afin que la taxe ne remontent pas, des débouchés auxquels ils sont prêts à se soumettre en investissant leur temps et moyens de transports pour ne plus avoir cette nuisances entraînant des rats (sachant que la dératisation ne se fait plus en général mais seulement sur demande et que cela risque de prendre du temps)… Des montagnes se forment aux pieds des immeubles. Outre à l’insalubrité du comportement de certains qui peuvent se dissimuler dans la grande affluence des faibles pouvoirs d’achats, nous assistons à une insalubrité sanitaire ingérable au niveau individuel. Maintenant, admettons que comme par miracle, certains « entrepreneurs » privés soit en grade de faire disparaître des déchets ! (En les transportant dans un endroit où on ne les verra pas comme des crevasses, fosses, voir même en édifiant une colline à l’horizon, en les enterrant sous les champs, ou bien où leurs valorisation coûtera moins chère du fait de la non déclaration des travailleurs et de leurs conditions de survie ne leur permettant pas le temps de comprendre la marche à suivre pour les gérer en mode éco-soutenable pour l’avenir, ou peut-être ou il y a pu y avoir une grosse capacité d’investissement dans une centrale grace au prélèvements donnés par le fruit du travail. Ces entreprises se verraient alors en « concurrence » pour faire les prix en vue d’avoir le max de bénéfices en càd prendre l’argent où il est en marginalisant. Peut-on imaginer que cela porte à des prix en fonction du poids, du nombre de passages euh… Pour ceux qui en aient la possibilité bien entendu ; à de l’endettement pour certains, pouvant entraîner un surcroît de travail au détriment de l’éducation et de la culture et du sport, voir l’incarcération (en travaux d’intérêt général sans droit de vote) ; à vivre avec les déchets pour d’autres. Il serait en droit de penser qu’après avoir pu entendre que la vie dépendait de la volonté divine, elle puisse finalement être corrélée à la richesse individuelle, voir même au pouvoir qu’auraient les politiques de division pour implémenter l’esclavage. Étant tout de même conscient que la violence puisse être létale bien que fonction de la volonté de s’enrichir individuellement (je sais bien que c’est dégueulasse), de la peur de s’appauvrir comme tout le monde, ou de l’impossibilité de trouver une solution de survie on va tout de même pas se mettre à penser que de la pourriture naît la vie. Quoique…

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