Meilleurs voeux 2018 de paix et de solidarité

Secouons ce vieux monde pour construire enfin la paix ! Enregistrer au format PDF

Dimanche 31 décembre 2017

Meilleurs vœux de paix et de solidarité pour vous et vos proches.

Alexandre Rodchenko : Des livres pour tous dans tous les domaines de la connaissance !
Photo de Lili Brik, sœur d’Elsa Triolet Affiche pour l’éditeur « Lenguiz »

Dans ce monde précaire, souvent dangereux et pourtant plein de promesses et de richesses, c’est à nous comme le dit le poète Maïakovski d’ouvrir l’avenir, de le désembourbez de toutes les guerres. Il y a un siècle, le premier acte de la révolution d’octobre fut de déclarer la paix en abolissant la diplomatie secrète. Si l’armistice mondial ne surviendra qu’un an plus tard, l’histoire avait changé d’ère…

Quel dirigeant en 2018 aura le courage de déclarer la paix au monde, d’appliquer immédiatement le traité d’interdiction des armes nucléaires, de rappeler ses forces militaires de l’étranger ? Qui prendra au mot la proposition du chinois Xi Kinping appelant à « une société d’avenir commun » basée sur le développement ? Qui fera le pari de la connaissance pour tous qu’appelait cette femme criant « livres ! » dans l’affiche du graphiste Porochenko il y a un siècle, dans la grande effervescence culturelle de la révolution russe, d’un peuple qui déclarait la paix et accédait aux connaissances…

En 2018 comme en 1918, c’est au fonds le choix essentiel ; entre guerre et connaissance, qui va l’emporter ?

Pour un avenir de paix et de solidarité, à nous de secouer ce vieux monde !


Vladimir Maiakovski, Désembourbez l’avenir (1925)

L’avenir ne viendra pas tout seul,
Si nous ne prenons pas des mesures.
Attrape-le par les ouïes, komsomol !
Attrape-le par la queue, pionnier !
La commune n’est pas une princesse féérique
pour que d’elle on rêve la nuit
Calcule, réfléchis, vise bien et avance,
ne serait-ce que dans le détail.
Le Communisme ne réside pas seulement
dans la terre, dans la sueur des usines.
Mais aussi chez soi, à table,
dans les rapports, la famille, les mœurs
Celui qui, à longueur de journée,
grince des jurons comme une charrette mal graissée
celui qui se pâme quand la balalaïka geint,
celui-là n’a pas atteint la taille de l’avenir.
Sur les fronts, jouer des mitrailleuses,
ce n’est pas en cela seulement qu’est la guerre.
L’attaque de la famille, du logis,
n’est pas pour nous moindre menace.
Qui n’a pas résisté à l’emprise domestique
et dort dans le bien-être des roses en papier,
celui-là n’a pas atteint la taille
de la puissante vie à venir.
Comme une pelisse le temps aussi
se mange des mites quotidiennes.
Le vêtement de nos jours poussiéreux,
à toi de le secouer, Komsomol.


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