Si c’est vrai, c’est dans le progrès ? Enregistrer au format PDF

mandat 2008-2014
Jeudi 11 juin 2009 — Dernier ajout jeudi 11 février 2016

Le slogan était connu, mais comme souvent, la publicité ne convainc que celui qui veut l’être… Alors, tout en respectant la liberté totale des journalistes, il faut faire vivre la liberté de critique… y compris de ce que disent les journalistes…

Sur cet article, je noterai au fur et à mesure mes réactions aux articles du Progrès non pas en général, mais uniquement sur les initiatives dans la ville auxquelles j’ai participé personnellement, quand je peux témoigner qu’il y a une erreur, un oubli, ou une déformation… de ce qui s’est passé…

Vos commentaires

  • Le 15 juin 2009 à 11:11, par Pierre-Alain En réponse à : 15 Mai : antennes relais

    En réponse à la question « les antennes-relais sont mises parfois dans des fausses cheminées, pourquoi ? », l’article contient une citation à mon nom, clairement entre guillemet, donc dont tout lecteur doit penser que c’est une réponse que j’ai réellement prononcé « c’est pour une question d’urbanisme. suivant les contraintes établies dans le secteur, il est demandé que soient cachées les antennes »

    Non seulement, je n’ai pas prononcé ces paroles, mais je n’ai pas répondu à cette question, car je ne connaissais pas du tout ce problème,et j’ai découvert la question et la réponse, comme la plupart des participants…

    Dommage d’ailleurs que l’article ne dise rien des questions posées par les délégués de quartier… et ne se fasse l’écho que des craintes exprimées, sans évoquer les questions et les doutes sur tout ce qui se raconte sur le sujet…

  • Le 21 juin 2009 à 19:49, par Pierre-Alain En réponse à : la reconstruction de la chaufferie

    Dans le Progrès du Samedi 20 juin

    C’est vrai que c’est un dossier compliqué, mais justement, le journalisme, c’est vérifier les sources, les faits, les informations… Alors rectification sur trois points importants pour tous les abonnés.. et tous les Vénissians !

    1/ le financement de la reconstruction la journal écrit « En clair c’est la ville qui va engager les dépenses d’une reconstruction qui, pronostiqué l’élu communiste, sera financée en majeure partie par les indemnités à venir »…

    Et bien, au contraire, c’est la SECV, le délégataire de la ville qui assure le financement du projet et qui montre ainsi son engagement pour obtenir que les assurances permettent le remboursement. Dans la délibération, la ville a parlé de « la majeure partie » ne pouvant préjuger de décisions de justice, mais dans mon intervention en réponse aux questions de l’opposition, j’ai au contraire précisé que l’objectif de la ville était d’obtenir le remboursement complet, que c’était possible du point de vue des contrats d’assurance existant, que cela ne dépendait donc que des décisions de justice, et que toutes les études confirment un fait incontestable, l’installation ne répond pas à sa destination, ne produit pas ce qu’elle devait produire et se dégrade rapidement en période de garantie. La répartition des responsabilités reste à préciser entre le concepteur, le constructeur, le maitre d’œuvre, ce qui ne concerne au fonds pas la ville. La ville fera en justice tout ce qui est nécessaire pour défendre les intérêts des habitants.

    2/ la mixité bois après la reconstruction sera-t-elle mieux garantie ?

    le journal écrit « la nouvelle installation devrait alors garantir une mixité énergétique : 40% bois, 40% CHV, 20% cogénération gaz. Si tout va bien »

    Là encore, c’est le contraire ! Ce n’est pas « si tout va bien », mais dans tous les cas. J’ai là aussi pourtant insisté dans mon intervention sur le fait que, contrairement à la situation actuelle, le projet d’avenant qui sera présenté en septembre au conseil municipal repose sur un engagement complet de l’exploitant pour assurer les 40% de bois. Donc même en cas de problème, ce n’est plus l’abonné qui sera concerné, mais l’exploitant lui même, qui doit donc impérativement atteindre les 40%, ou payer lui même la différence !

    3/ les conséquences pour les Vénissians

    le journal reprend l’intervention de l’élue d’opposition écologiste (qui a curieusement voté contre la reconstruction d’une chaudière bois, pourtant mise en avant dans les programmes des différents mouvements écolos…, sans doute que l’opposition l’emporte dans sa logique sur le contenu du dossier), et dit vaguement « De son coté, Pierre-Alain Millet a assuré que les sérieux aléas de ce dossier sont restés sans conséquences fiscales pour les habitants » Soyons précis. L’inquiétude des élus d’opposition portait sur le « budget annexe chaufferie » de la ville qui finance le cout de l’investissement de la chaufferie bois. Or, ce budget annexe est équilibré par ce que les abonnés connaissent bien, le P4, qu’ils paient dans leur facture (les seuls abonnés, par les autres Vénissians !) . Aucun Euro n’a été transféré du budget principal de la ville vers ce budget annexe. Tout ceux qui le veulent peuvent le vérifier dans le budget principal ou devrait alors apparaitre une dépense vers le budget annexe. Les élus qui sont intervenus au conseil sur ce point et qui ne le connaissaient pas bien peuvent le vérifier directement auprès des services financiers.

    bien sûr, si un journaliste veut prendre le temps de me rencontrer sur un dossier aussi important, ce serait avec plaisir ! Je pense que, contrairement à la presse gratuite, ce sera un professionnel et on pourrait lui faire confiance pour ensuite écrire des informations exactes…

    à suivre !

  • Le 24 juin 2009 à 19:08, par Pierre-Alain En réponse à : Coparly et Carbone Savoie en Mairie

    Dans le Progrès du 19 juin, un dossier bien fait sur la présentation en mairie du projet d’investissement de l’usine Carbone Savoie et de l’étude sur la qualité de l’air réalisé par le Coparly.

    Mais surprise, si l’article précise bien que cette rencontre se tenait en mairie, personne ne semble savoir pourquoi ni dans quel cadre… Et aucun mot sur l’introduction au débat ou les éléments de conclusions que j’ai prononcé..

    A vrai dire, à la lecture du Progrès, on pourrait penser que la mairie avait prêté sa salle à un organisateur de la rencontre…

    Omission involontaire ? C’est quand même un peu gros !

    Donc, cette rencontre était la troisième du conseil citoyen du développement humain durable, créé en novembre 2008 et qui regroupe des représentants de quartiers, d’associations… Ce conseil citoyen chercher à favoriser la prise en compte des enjeux du développement durable dans la ville. Après les antennes relais et les pigeons, le thème portait cette fois sur la pollution et la qualité de l’air.

    Je suis intervenu en introduction et en conclusion en insistant fortement sur le choix de la majorité municipale de ne pas opposer comme le font tant de gens la qualité de vie, l’environnement, et l’industrie. Au contraire, la place de l’industrie est bien dans la ville, avec les outils de contrôle comme le Coparly qui justement permet d’organiser la transparence, avec les salariés et les habitants….

    Bon, le Progrès aurait pu lire l’article sur ce sujet sur mon blog… !

  • Le 25 septembre 2009 à 21:44, par Pierre-Alain En réponse à : Quand la ville se rassemble, le Progrès grince… !

    Décidément, les grands dossiers de la ville semblent poser problème aux journalistes du Progrès… L’évènement politique d’un vote presque unanime, au delà de la majorité municipale, est passé sous silence. Le Progrès est-il déçu ?

    De fait, trois élus sont intervenus pour poser des questions sur ce dossier de la reconstruction de la chaufferie bois. Les élus de droite, et du groupe Vert-Modem n’avaient pas voté la décision de principe en Juin. On attendait donc des interventions critiques justifiant un nouveau vote négatif.

    Or, et c’est une surprise positive pour tout le monde, si les interventions ont très normalement posé des questions et que des réponses précises et argumentées ont été données, finalement, tout ceux qui sont intervenus ont voté la délibération !

    Mais bizarrement, le Progrès ne retient que les questions, et ne peut s’empêcher de trouver une formule dévalorisante pour les réponses qui auraient été « martelées »… Le Progrès tient l’opposition pour vraiment stupide, si il suffisait de « marteler » une réponse pour la faire changer d’avis !

    De fait, sur ce dossier, les élus Vénissians se sont retrouvés pour défendre les intérêts des abonnés, de la ville… et c’est franchement une bonne chose… que le Progrès préfère passer sous silence…

    lire mon intervention présentant la délibération et les questions et réponses

  • Le 26 octobre 2009 à 08:21, par Pierre-Alain En réponse à : un minimum de sécurité ?

    bon compte-rendu dans le progrès de ce lundi 26 avril de l’initiative du "premier jour de la nuit" vendredi, mais une formule malheureuse… J’ai dit au journaliste qu’il fallait trouver le bon compromis entre la sécurité qui nécessité de l’éclairage et le cout économique et énergétique de cet éclairage…

    C’est à dire qu’il faut assurer au mieux la sécurisation par l’éclairage, en consommant le moins possible… Or, le journaliste me fait dire "un minimum de sécurité…"… C’est au contraire «  un maximum de sécurité avec un minimum d’éclairage  » qui est le bon objectif…

    Je suis sûr que les Vénissians auront corrigé d’eux-mêmes en lisant….

  • Le 7 novembre 2009 à 10:11, par Pierre-Alain En réponse à : au service d’une équipe…

    Le progrès du 7 novembre s’intéresse à mon activité d’élu qui serait « boulimique » et même « sarkosyste »…

    Le journal se trompe en personnalisant ainsi mon activité, sans rien dire sur le fonds, ni sur la manière de conduire les dossiers. Car un travail d’élu, c’est d’abord une activité collective, et d’ailleurs, d’autres adjoints gèrent encore plus de dossiers…

    De visite en rencontre publique, je ne fais pourtant que continuer à militer comme je le fais depuis toujours parmi les communistes… donc, rien de boulimique, ce sont les besoins des habitants, les urgences sociales et environnementales qui font l’actualité et les initiatives… et à vrai dire, j’ai plutôt l’impression qu’il y aurait encore des tonnes de choses à faire… Tous les élus, tous les communistes peuvent citer des problèmes non résolus, des sujets de mobilisation nécessaires, de rencontres à organiser, et les habitants qui nous contactent ont plutôt le sentiment que ça ne va pas assez vite !

    Et rien de sarkosyste non plus, bien au contraire. Mon activité se fait sous l’autorité d’un maire qui commence à marquer la vie politique de la ville. Loin d’une activité solitaire, c’est au contraire un travail avec l’équipe municipale, les services, avec Michèle Picard qui a introduit la rencontre sur les antennes relais, avec Yolande Peytavin et Henri Thivillier au conseil de communauté, avec les adjointes de quartier pour préparer les groupes de travail sur le développement humain durable, avec Christian Falconnet pour la propreté sur les marchés, avec un groupe communiste qui dirige solidairement la majorité municipale… La conception communiste de la vie politique n’a strictement rien à voir avec celle de ce très petit napoléon qui préside la république en l’écrasant et la méprisant !

    Donc, je ne sais pas qui sont ceux qui attendent que je me fatigue… Comme tout le monde bien sûr, c’est la vie qui décide de notre santé, mais tant que ça tient, ils peuvent s’inquiéter, car je ne risque pas de ralentir le rythme !

  • Le 14 décembre 2009 à 00:35, par Pierre-Alain En réponse à : Des questions sur la reconstruction de la chaufferie

    Ce samedi, le progrès revient sur la reconstruction de la chaufferie en donnant la parole à une nouvelle association de locataires qui pose plusieurs questions sur le réseau de chaleur et la reconstruction.

    Mme Rivoire, interrogée par le journaliste, ayant participé à presque toutes les rencontres publiques, et à plusieurs visites de quartier, je ne peux que confirmer les réponses qu’elle connait déjà…

    Le choix de défendre et améliorer le réseau de chaleur est un choix politique affirmé de la ville, qui repose sur un constat simple. Si on laisse chacun se débrouiller pour se chauffer dans un secteur toujours plus privatisé et spéculatif, les plus riches auront accès aux solutions efficaces, les autres seront confrontés à la hausse des prix, à l’impossibilité d’investir dans des technologies plus propres… Jusqu’à ce qu’on leur impose une mesure contraignante, du genre de la taxe carbone.

    Avec le réseau de chaleur, tout le monde a droit de se chauffer, avec le même prix pour tous et… pas de coupures ! Le réseau de chaleur est donc un instrument de solidarité. Certes, la tendance forte à l’individualisme, au chacun pour soi existe. Et beaucoup d’entreprises privées sont prêtes à tout pour démarcher une copropriété ou un bailleur avec des offres alléchantes… Mais les heureux possesseurs d’un vieil abonnement de téléphonie mobile constatent que toutes les offres actuelles des opérateurs sont PLUS CHERES que les abonnements des années 90 ! Avec la concurrence généralisée sur le téléphone, on croit que le prix a baissé, mais de fait, le prix à la seconde n’a pas baissé, et par contre, la facture moyennes des abonnés a explosé !

    Il est évident que certaines copropriétés ayant des chaufferies gaz paient moins de charges que des copropriétés raccordées au réseau de chaleur. Mais, il y en a aussi qui paie plus cher ! Il est évident par exemple qu’un batiment neuf bien isolé, avec une chaudière à gaz moderne (à condensation), paiera moins cher qu’un batiment ancien, raccordé au réseau de chaleur avec une installation secondaire mal entretenue. Les comparaisons pour être honnêtes doivent se faire sur le cout de la chaleur, et pas sur la facture finale qui dépend bien sûr de la consommation.

    De ce point de vue, Mme Rivoire a raison de regretter « une diminution prévisionnelle de 8% du coût de chauffage ». La ville aurait aussi souhaité plus, et le compromis tient compte effectivement des contraintes du marché du bois auxquelles malheureusement, la ville ne peut rien seule. Par contre, le prix de la chaleur bois ne pourra pas dériver avec le marché, car il évolue selon un indice qui tient compte en gros de l’inflation générale, mais pas de la spéculation sur les coûts d’énergie. Il est donc indépendant du pétrole.

    Reste à savoir si comme le dit l’article, la ville a agit « dans la précipitation »… A vrai dire, je m’attendais plutôt à la critique inverse. Les problèmes ont commencé dès 2006. Début 2007, on se rend compte qu’ils ne seront pas résolus facilement, et un expert judiciaire est nommé… La ville a considéré qu’elle ne devait pas agir sans l’autorisation de l’expert et l’a donc attendu… Résultat, les abonnés (dont la ville !) ont pris presque à plein le choc de l’explosion du prix du pétrole en 2008. Heureusement que le contrat avait prévu une « incitation bois » qui faisait qu’un tiers était pris en charge par la SECV…

    La ville devait-elle attendre une décision de justice ? Tout le monde sait qu’elle prendra encore au moins 2 ans, voire plus. Je crois au contraire qu’il n’aurait pas été sérieux d’attendre plus longtemps, car pendant ce temps, les abonnés paient ! Le maire et la majorité municipale ont donc décidé d’agir, ont obtenu de Dalkia des conditions qui répondaient à l’objectif de ne pénaliser, ni les abonnés, ni la ville, ont validé avec les avocats une démarche qui garantissait au mieux l’action en justice. Et dans maintenant moins de 10 mois, les abonnés auront retrouvé une protection face à la spéculation sur le pétrole…

    Alors, fallait-il faire plus ? Mme Rivoire regrette que la reconstruction ne permette pas de dépasser les 50% d’énergies renouvelables. Elle affirme même qu’une solution technique est toujours possible pour monter la puissance à 15Mw. Si elle connait un bureau d’étude qui a une solution, elle aurait du la proposer aux différentes réunions publiques où elle était présente ! Tous les experts que j’ai interrogé ne proposait au mieux que de passer à deux chaudières de 7Mw, ce qui ne suffisait pas à dépasser 50%. D’ailleurs, même une chaufferie de 15MW ne suffit pas, car il ne suffit pas d’avoir « en théorie » les 50%, il faut aussi le vérifier chaque année sur la production réelle. Donc, pour être tranquille, il faut en fait dépasser 55% théorique…

    Reste que la ville avec les abonnés ont encore une grosse incertitude sur l’action en justice. Quel montant de préjudice sera accepté par le juge ? L’exemple de AZF dans une affaire beaucoup plus grave (31 morts), montre que malheureusement, la justice n’est pas une science exacte. Mais comme locataires et ville sont dans cette affaire du même coté du préjudice, il est évident que c’est ensemble que nous pourrons faire quelque chose d’utile. C’était le sens de la rencontre publique en mairie dont Mme Rivoire ne parle pas, alors qu’elle a justement été faite car la ville propose aux abonnés, dont les bailleurs, de chercher ensemble les actions les plus utiles… J’espère que l’association en question sera solidaire de tous les abonnés, dont la ville, dans cette bataille.

    PS

    A noter une erreur sur la taxe carbone dans l’article. Le réseau de chaleur n’est pas soumis à cette taxe, car il est soumis au mécanisme des « quotas de carbone », qui est d’ailleurs un mécanisme scandaleux issu de Kyoto et qui transforme l’enjeu climatique en nouvel eldorado des affairistes financiers peints en verts… Et un oubli : la taxe carbone est une mesure du gouvernement que la majorité municipale dénonce…

  • Le 12 avril 2010 à 12:13, par Pierre-Alain En réponse à : un service gratuit ?

    dans le Progrès du 31 mars 2010, un point fait écho au vote de la droite au conseil municipal contre la délibération pour une convention « murs propres » avec les propriétés privés. Le principe est simple. La ville de Vénissieux fait un gros effort pour ne pas laisser les tags se répandre dans la ville, et donc une équipe dite « murs propres » fait le tour chaque matin pour effacer les tags éventuels. Bien entendu, c’est normal sur les équipements publics, mais il faut aussi pouvoir le faire sur des batiments privés, surtout quand ils sont visibles de la rue… Il faut donc une convention que chaque propriétaire peut signer avec la ville pour un tarif de 46€ qui n’avait pas changé depuis 5 ans… La délibération actualise ce tarif qui passe à 55€. On peut considérer que c’est cher, sauf que si le propriétaire fait appel à un prestataire privé pour le même travail, ce sera certainement encore plus cher..

    En tout cas, la droite vote contre car « ce service est gratuit dans les autres communes ».. Surprenant, car la ville de Lyon n’a tout simplement pas de service du tout contre les tags, et que c’est un sujet de discussion pour le créer… Et comme chacun peut le constater, peu de villes se sont organisées pour lutter ainsi contre les tags, ce qui fait que Vénissieux est justement une des villes avec le moins de tags ! sauf dans les lieux gérés par la SNCF ou le département comme les bretelles du périphérique…

    C’est quand même amusant de voir la droite protester contre le fait de faire payer un service.. C’est pourtant bien ce qu’ils proposent pour tous les services publics ? les privatiser pour en faire des services marchands !

  • Le 13 avril 2010 à 22:12, par Pierre-Alain En réponse à : gratuit ? une photo en plus !

    en complément du commentaire précédent, une photo prise en plein cœur de Lyon, près de l’auditorium

    ca se passe de commentaires.. Visiblement, Lyon n’a pas encore décidé de mettre en place une mission publique d’enlèvement des tags. Je sais d’ailleurs qu’ils y réfléchissent… et dans ce cas, avec la taille de la ville et l’effet ville centre, le problème est encore plus difficile, même dans un lieu aussi symbolique que l’auditorium…

    Je lance un concours… envoyez moi des photos équivalentes prises dans l’agglomération !

  • Le 26 avril 2010 à 14:30, par Pierre-Alain En réponse à : Lycée Jacques Brel

    Ce 15 avril, le Progrès donne la parole à la proviseure du lycée Jacques Brel, pour souligner la progression des résultats du lycée au BAC, passant de 54% en 2007, à 59% en 2008 et 72% en 2009. Bien sûr, les « classements » publiés par la presse stigmatisent toujours les lycées de banlieue. Il faut savoir que ces classements sont très discutables et très discutés. De fait, ils ne mesurent pas le travail réalisé par les équipes du lycée et qui permet chaque année à des dizaines de jeunes Vénissian(ne)s de se construire une personnalité et un avenir, mais ils ne mesurent que la réalité des inégalités sociales de notre société, qui font que les enfants de milieux populaires n’ont pas les mêmes chances que ceux des milieux « supérieurs »…

    La fin de la carte scolaire décidée par le gouvernement vient aggraver encore cette ségrégation scolaire. Elle frappe aussi fortement d’ailleurs le lycée Sembat qui avait il y a peu plusieurs d’élèves « boursiers au mérite », donc d’excellents élèves de nos quartiers, mais que les familles sont décidé désormais d’inscrire dans un lycée lyonnais.

    L’avenir du lycée Jacques Brel, c’est de fait d’abord l’avenir des jeunes de Vénissieux. L’article reprend encore cette idée que les jeunes de Vénissieux n’ont d’avenir qu’ailleurs, en quittant cette ville comme si elle était responsable de leur situation, qu’il aurait fallu éloigner le lycée de ces quartiers trop difficiles !

    Or, s’il y avait une responsabilité dans l’état du lycée, c’était déjà dans son état physique, un bâtiment sans rénovation très dégradé. La région a pris en 2007 le taureau par les cornes en décidant une reconstruction totale.

    Et sur le fonds, on sait bien que l’essentiel n’est pas dans le bâtiment, mais dans le projet pédagogique qui est la responsabilité première de l’éducation nationale. Ceux qui veulent un lycée « d’excellence » comme le promet les mesures gouvernementales, doivent se rassembler pour exiger que le rectorat prenne des mesures d’ampleur pour l’avenir de la formation des jeunes. Il faut au lycée de nouvelles filières, des filières motivantes, modernes, que des jeunes choisiront parce qu’elles apportent un plus, avec un cadre d’enseignement favorable, et non pas comme certains choisissent n’importe quelle option pour aller à Lyon…

    Le lycée a une expérience solide en gestion, pourquoi ne pas être ambitieux pour un enseignement en informatique de gestion, qui répond à de vrais besoins des entreprises et des collectivités, ouvert vers l’enseignement post-bac [1]. Si beaucoup d’emplois informatiques nécessitent des niveaux de formation BAC+5, il y a un immense besoin de techniciens, gestionnaires pour que l’informatique soit réellement utilisée, efficace pour les organisations.. Chacun sait que trop souvent, les logiciels sont mal utilisés…

    Et pourquoi pas des options de langues rares qu’on ne trouverait qu’à Vénissieux dans l’agglomération ?

    Ce dont a besoin le lycée, c’est d’un projet associant les jeunes et les enseignants, avec la ville et toutes les parties prenantes qui sont prêtes à s’engager pour la jeunesse de cette ville. Il faut obtenir un signal fort et des moyens de l’éducation nationale pour accompagner la reconstruction !

    [1rappelons-nous que l’IUT Lumière devait être construit aux Minguettes en 1990, et que 20ans plus tard, la 3e ville du département est la seule grande ville de l’agglomération à n’avoir aucun enseignement supérieur !

  • Le 15 mai 2010 à 12:58, par Pierre-Alain En réponse à : Tri sélectif : des retards… et des avancées !

    Le Progrès évoque ce 9 mai ma présence le jeudi matin sur des points de collecte du tri sélectif pour évaluer la qualité du tri et sensibiliser à la nécessité d’améliorer en quantité et en qualité cette collecte destinée au recyclage.

    L’article donne de nombreux éléments utiles, mais insiste plus sur les difficultés que sur les réussites. Bien sûr, chacun peut voir la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine selon son humeur, mais il est tout aussi important de montrer les bonnes pratiques, les efforts faits dans de nombreux endroits par les collectivités, les bailleurs et les habitants, que de montrer les mauvaises habitudes, voire les délits comme les dépôts sauvages.

    Or l’article ne cite qu’à la fin et brièvement l’information qui me semble la plus importante. Dans le quartier populaire de la Sacoviv Max Barel, le bailleur et les habitants montrent qu’on peut être dans les meilleurs de l’agglomération ! Avec 15 à 16% de taux de rejet depuis la mise en place des « bacs operculés » avec un gros travail d’information et de sensibilisation de la Sacoviv, ce quartier fait deux fois mieux que la moyenne du Grand Lyon !

    Certes, ce n’est pas encore le cas partout à Vénissieux, et la semaine de la propreté sera l’occasion d’en discuter, mais la ville travaille avec le Grand Lyon pour généraliser les bonnes solutions, et a récemment relancé le projet de « bacs semi-enterrés » qui a montré son efficacité à Rillieux.

    Le titre de l’article aurait donc pu mettre l’accent sur le fait que tous les partenaires agissent dans le bon sens… Pourquoi pas « un retard qui se réduit ! »

    D’ailleurs, le terme retard est ambigu… car il ne sert à rien de comparer des résultats dans des contextes très différents, un peu comme si on comparait un sportif régional à un champion international… Dans notre cas, il est clair que le tri sélectif est beaucoup plus facile dans les zones résidentielles que dans l’habitat collectif, ce qui défavorise les banlieues Est sur les banlieues Ouest, indépendamment des difficultés sociales… D’ailleurs, les agents du Grand Lyon nous dise par exemple que Lyon 6e a de très mauvais résultats !

    Donc, personnellement, je mets l’accent sur la possibilité des sanctions contre les comportements inciviques de la propreté, non pour voire la bouteille à moitié vide, mais pour valoriser et défendre tout ce qui se fait pour transformer une collecte des déchets qui étaient considérée comme sans valeur et aux marges de la société, en une activité essentielle au cadre de vie favorisant une co-responsabilité sur la consommation et ses suites, le recyclage, le compostage, bref, la valorisation des déchets… bref, pour que chacun puisse voir qu’on peut remplir la bouteille ensemble…

  • Le 9 juin 2010 à 14:15, par Pierre-Alain En réponse à : la pratique du compostage…

    Le Progrès du 4 Juin 2010 évoque la délibération du conseil municipal sur les composteurs disponibles pour les habitants au prix de 16€. L’article contribue utilement à faire connaitre cette initiative aux Vénissians intéressés. Mais il se conclu par une erreur, sans doute inspirée par la question de l’élue d’opposition G. Soudan qui proposait que des composteurs soient proposés en habitat collectif.

    Je n’ai pas répondu que la ville l’envisagerai « à l’avenir », mais au contraire que la ville cherchait déjà un petit immeuble candidat pour faire une expérience dès que possible… J’ai eu l’occasion d’ailleurs d’en discuter avec plusieurs personnes intéressées pendant la semaine de la propreté, mais cela demande plus qu’une personne volontaire ! Il faut un petit groupe, 3 ou 4 par exemple sur un immeuble de 30 ou 40 logements… et nous savons tous que ce n’est pas facile de faire vivre une démarche collective…

    Mais la ville est prête… sans attendre !

  • Le 14 juin 2010 à 22:20, par Pierre-Alain En réponse à : la pratique du compostage…

    dernière minute… une copropriété du quartier Parilly a contacté la ville pour ce projet expérimental de compostage en habitat collectif… On va pouvoir étudier un cas concret, avec des habitants volontaires

    Donc, c’est vraiment… sans attendre !

  • Le 14 juin 2010 à 22:39, par Pierre-Alain En réponse à : Chaufferie… le plan de travail de la ville…

    Le Progrès du 8 juin fait un compte-rendu de la rencontre du conseil de surveillance et de transparence de la chaufferie urbaine sur deux dossiers sensibles.

    Pour l’action en justice, le compte-rendu n’évoque pas la proposition de la ville de créer une association de défenses des abonnés et usagers. C’était la proposition principale sur le premier point à l’ordre du jour, et qui faisait suite à un double constat :

    • les causes de la défaillance de la chaufferie bois construite en 2005 sont identifiées par le rapport d’expertise et le principal responsable est la société Crystal et ses sous-traitants.
    • le montant total de préjudice lié au coût trop élevé du chauffage dépasse les 3M€ !

    Bien entendu, seuls les abonnés peuvent porter plainte pour faute… C’était la question mise en débat. Nous verrons comment les différents syndics et bailleurs y répondent.

    Concernant le deuxième point à l’ordre du jour, le journal privilégie une information spectaculaire sur le différent avec le préfet. Pourtant, il faut dire que s’il y a bien une difficulté entre le point de vue des services de l’environnement du préfet et la ville, il ne faut pas oublier que le plan de travail de la ville a été clairement validé par ces mêmes services.

    La ville avait fait réaliser une étude pour trouver comment être le plus indépendant du pétrole possible, autant pour des raisons environnementales que sociales. C’est cette étude qui a été présenté au préfet ce printemps. Passage au gaz d’une des chaudières fuel lourd et étude d’une deuxième chaufferie bois, les deux projets présentés étaient significatifs de l’engagement de la ville pour un réseau de chaleur exemplaire pour le coût comme pour les rejets.

    C’est d’ailleurs une constante des efforts de la ville, puisque la ville a fortement réduit les rejets de poussière depuis 1995…

    Donc, certes, il y a différent, car certains voudraient que tout soit fait avant le prochain hiver… Et comme c’est techniquement impossible, ils vont un peu vite en considérant qu’il suffirait de payer 3M€ de plus en chauffage en remplaçant le CHV par du fuel domestique.

    Mais ce différent sera, on l’espère, résolu après la prochaine délibération du conseil municipal. Et il porte sur l’agenda d’un plan de travail qui est par ailleurs considéré comme le meilleur possible par tous les partenaires, y compris les services environnement du préfet…

  • Le 4 juillet 2010 à 23:39, par Pierre-Alain En réponse à : Arbres de Sembat

    Le progrès a fait état de la rencontre Avenue Marcel Sembat que j’ai organisé avec les services du Grand Lyon. Le titre est un peu accrocheur, mettant en avant les 4 arbres abattus, même si le texte de l’article précise un peu plus loin que ces arbres étaient malades, et même pour certains dangereux, comme le montre les photos que j’ai prises.

    D’ailleurs, la rencontre a montré que les techniciens du Grand Lyon sont bien des défenseurs des arbres et ne proposaient dans ce projet d’en abattre que pour des raisons concernant les arbres eux-mêmes… aucune place de parking supplémentaire, ni lampadaire ou chaussée…

    Et je veux souligner, que, contrairement a ce que peut faire penser l’article, les relations avec le Grand Lyon ont été sur ce dossier parfaites. Les services ont légitiment étudié un projet, dont le budget était prévu en accord avec la ville. Le traitement des arbres étaient une conséquence de cette étude. Dès ma demande, la réunion sur place a été organisée, et ce ne sont pas moins de 3 personnes du Grand Lyon qui se sont déplacées, et qui ont bien écouté les commentaires, et même modifié un aspect de leur proposition, en conservant un arbre de plus, bien que très proche d’un autre.

    Et chacun sait que je n’hésite jamais à exprimer les critiques qui me semblent justifier sur la manière dont le Grand Lyon travaille avec les communes ! Dans ce cas, donc, c’est un vrai remerciement qui me semble justifié.

  • Le 14 octobre 2010 à 10:49, par Pierre-Alain En réponse à : Caravanes sur le parking de la déchetterie

    le Progrès du 6 octobre fait état de la présence de caravanes de gens du voyage sur le parking de la déchetterie, suite à la fermeture provisoire de l’aire d’accueil pour travaux après 4 ans de fonctionnement.

    Mais l’article n’évoque pas les difficultés générées par ce stationnement sauvage. Car s’il était logique de chercher une solution provisoire pendant les travaux, on se demande bien qui l’a décidé et avec quel accompagnement. Les riverains ont plutôt eu l’impression d’une installation sauvage, qui plus est avec nettement plus de caravanes que dans l’aire d’accueil.

    Le résultat a été vite vu par les riverains… et les services de la ville et du Grand Lyon chargé de l’entretien des voiries et des espaces publics… Sacs poubelles éventrés sur la rue, déjections sur les bords d’espaces verts, notamment le long du stade…

    Je remercie d’ailleurs les services de la propreté du Grand Lyon que j’ai contacté en apprenant que cette installation allait durer jusqu’à la réouverture de l’aire (prévue le 23 Octobre). Dans la semaine, les choses se sont améliorées avec une prestation supplémentaire de nettoyage.

    Mais c’est un nouvel exemple du besoin de coordination entre les différents services du Grand Lyon et entre collectivités. Car si la décision d’installations provisoire peut se justifier du point de vue du gestionnaire de l’aire d’accueil, il fallait que les autres services publics soient informés pour anticiper la gestion de ce campement provisoire.

    La ville de Vénissieux a été une des premières à ouvrir son aire d’accueil dans le cadre du programme de la communauté. La loi le rend obligatoire, et c’est évidemment la condition pour supprimer les campements sauvages, et permettre un travail avec les familles concernées sur l’environnement des aires, la propreté, la collecte des déchets… Reste que si toutes les communes l’avaient fait, on aurait trouvé des solutions provisoires plus adaptées pendant les travaux à Vénissieux…

  • Le 3 novembre 2010 à 18:43, par Pierre-Alain En réponse à : qui va payer la suppression de la TP ?

    Le progrès du 25 Octobre fait état de la discussion au conseil de communauté sur le remplacement de la taxe professionnelle. Gérard Collomb a en effet présenté les dernières estimations qui conduisent à un manque de 24M€ sur les 585M€ attendus théoriquement en 2011 par le Grand Lyon en remplacement de la taxe professionnelle.

    La droite a évidemment défendu la position du gouvernement en assurant qu’il ne manquerait rien et le débat peut paraitre réservé à des spécialistes. L’article du Progrès ne fait que reprendre les arguments principaux de cet échange très consensuel…

    Car tout le monde peut se rendre à l’évidence, le gouvernement va calculer les compensations au plus juste, et surtout, la taxe professionnelle évoluait avec l’économie, donc en augmentation au même rythme que l’activité des entreprises, alors que le gouvernement décidera des taux de compensation comme pour toute dépense en cherchant à les réduire dans le temps pour réduire les déficits. Donc le Grand Lyon, comme toutes les collectivités locales, doit s’inquiéter…

    Sauf que cela n’a rien de surprenant puisque ce sont les objectifs officiels de la réforme des collectivités en cours de finalisation au parlement, réforme que Gérard Collomb s’empresse de préparer en activant de nombreuses réunions pour la création de la métropole…

    Et surtout, il y a un secret bien gardé dans cette suppression de la TP. Si le Grand Lyon doit augmenter finalement la taxe d’habitation de 10 ou 20 millions, ce seront effectivement des impôts en plus pour les ménages. Mais dans le même temps, les entreprises du Grand Lyon auront elle gagné près de 200M€ ! En effet, de leur point de vue, la taxe professionnelle qui devait leur couter 585M€ est remplacé par la « contribution sur la valeur ajoutée », dont le taux est défini par l’état et qui est évalué à 127M€ et par la « contribution foncière des entreprises », dont le taux est défini par la collectivité, et qui devrait représenter 166M€. Les opérateurs de réseaux auront eux une petite taxe complémentaire qui représenterait 12M€… Au total, la contribution des entreprises de l’agglomération au financement de la collectivité passe de 585 à 307M€ ! Excusez du peu ! Un cadeau de 278M€ !! Et ce seront principalement les ménages qui compléteront à travers la taxe d’habitation du département, ou le budget de l’état, c’est à dire la TVA, les impôts sur les revenus…

    Et personne n’a trouvé le temps d’en parler dans ce conseil de communauté alors que presque tous les groupes sont intervenus sur ce sujet…

    J’avais pourtant déjà souligné ce fait dans un article récent

    Cette société est vraiment malade quand elle laisse les inégalités s’aggraver ainsi, quand tout est fait pour concentrer l’argent là ou il est déjà, dans les entreprises !

    Et un journal comme le Progrès est vraiment inutile quand il en reste aux échanges politiciens sans faire d’effort d’investigation qui lui permettrait pourtant des révélations fortes…

    278 millions de cadeaux fiscaux aux entreprises du Grand Lyon !

    Ca, ce serait du titre !

  • Le 25 novembre 2010 à 16:30, par Pierre-Alain En réponse à : Les réparations du préjudice de la reconstruction de la chaufferie…

    Une grosse boulette journalistique dans le Progrès du 17 Novembre !

    Le journal annonce que la ville aurait « déjà obtenu réparation » des importants surcoûts de reconstruction de la chaufferie…

    Malheureusement pour la ville et ses habitants, il n’en est rien du tout ! La ville a agit en justice contre le responsable désigné par l’expert et elle suit avec attention cette affaire. L’entreprise CRYSTAL a évidemment transmis sa défense, la ville et ses avocats ont fait une première réponse confirmant les éléments confortant la demande de réparation de la ville.

    Nous avons même tenté sans succès une action en référé. Il nous paraissait possible en effet que le juge considère le préjudice certain et le responsable suffisamment désigné par l’expert. Mais il faudra attendre le jugement au fonds, car devant l’importance du dossier, le juge n’a visiblement pas voulu répondre positivement à la demande de la ville sans débat au fonds.

    Ce qui est donc certain, c’est que c’est une affaire qui prendra du temps. Cela dit, ce n’est pas une raison pour ne pas s’en occuper. Et si la ville est en justice pour retrouver la plus grande part possible du coût de la reconstruction.

    Et pour ce qui concerne le surcoût payé par les abonnés, dont la ville, c’était justement le sujet de discussion du conseil de transparence de la chaufferie. Pour l’instant, seulement 5 bailleurs et syndics sont partants… C’est peu et pour avoir des chances raisonnables de gagner, il faudrait bien sûr que la presque totalité aillent en justice…

    Dans le même article, le journal évoque une « dérogation » dont bénéficierait la ville pour le combustible CHV. Il n’y a aucune dérogation ! Simplement, la ville a montré son plan de travail et la réalité de ses engagements pour respecter totalement la réglementation des rejets au plus vite, et tous les services de l’état constatent qu’il n’est pas possible techniquement d’aller plus rapidement. D’ailleurs, le dossier de la chaufferie gaz est actuellement en attente d’une décision… du DREALE, le service concerné de l’état.

  • Le 12 février 2011 à 09:16, par Pierre-Alain En réponse à : Si c’est vrai, c’est dans le progrès ?

    Le Progrès relate la visite du préfet de région dans Vénissieux. Visiblement, c’est un fervent admirateur de l’ex-ministre Borloo, et quand Henri Thivillier évoque l’intérêt de la biomasse comme source de chaleur, le préfet reprend en se tournant vers les journalistes pour se féliciter que… la chaufferie bois permette à Vénissieux de gagner 30% sur le prix de la chaleur…

    Malheureusement, si le prix de base de la chaleur bois est effectivement en moyenne 50% plus basse que le fuel en ce moment et 30% que le gaz, il faut tenir compte de l’investissement, et selon le niveau de subventionnement par l’état, le résultat final est très différent. Si la filière énergie bois était subventionné au même niveau que le photovoltaïque ou l’éolien, alors on aurait des chaufferies bois partout [1]

    C’est d’autant plus important que dans le cas de Vénissieux, tout le monde sait que pour l’instant, le bilan économique final va dépendre des résultats de l’action en justice pour le coût de la reconstruction !

    Enfin, j’espère que le préfet a noté les projets de la ville, une deuxième chaufferie bois qui ferait de Vénissieux un réseau de chaleur exemplaire au plan social comme environnemental, une extension en centre ville qui accompagnerait le projet « cœur de ville »… ces deux projets étant fortement dépendant du niveau de subvention du plan chaleur… dont on dit qu’il ferait peut-être les frais de la politique de rigueur contre les salaires et les services publics conduite par le gouvernement que représente ce préfet…

    [1et on ne parlerait pas des risques de la bulle photovoltaïque !

  • Le 10 mars 2011 à 20:36, par Pierre-Alain En réponse à : Le Progrès sait-il ou est Vénissieux dans l’agglomération ?

    Lors des fêtes de fin d’année, le Progrès avait déjà titré sur les voitures brulées… à Vénissieux, et il fallait lire dans les détails pour réaliser qu’en fait, seuls 3 feux concernaient Vénissieux sur les 17 voitures brulées… Il y en avait plus dans Lyon 8e qu’à Vénissieux !

    Faute de frappe ? Raccourci trop rapide ?

    Cette fois, c’est encore plus gros… « JOURNEE DES FEMMES A VENISSIEUX POUR MARTINE AUBRY » titre le journal. En lisant l’article, on s’aperçoit que Martine Aubry était à Vaulx, à Bron, à Meyzieu et à la Croix Rousse… Mais personne ne l’a vue à Vénissieux, et pour cause, elle n’y est pas passé… ce qui est assez logique puisqu’elle se déplaçait pour les élections cantonales et que Vénissieux n’est pas concerné par cette élection en 2011 (les cantonales ont eu lieu à Vénissieux en 2008…)

    Décidément, depuis que le journal a fermé ses antennes locales, il a du mal à s’y retrouver… A moins que certains ne soient obsédés par Vénissieux… ?

  • Le 31 mars 2011 à 14:07, par Pierre-Alain En réponse à : Si c’est vrai, c’est dans le progrès ?

    Ce 25 mars, le Progrès fait écho au point de vue d’une habitante du quartier des Marronniers, suite au nouvel incendie d’une voiture à proximité. elle pense que « le quartier est laissé à l’abandon »… Or, si le journaliste prend la peine d’enquêter, il s’apercevra que dans ce quartier, le nombre de voitures brulées a fortement baissé, comme d’ailleurs dans toute la ville ! Et les travaux conduit par la ville pour le cadre de vie ne manquent pas, comme pour l’éclairage public entre autres. Ce 25 mars d’ailleurs, hasard ? je venais présenter aux habitants avec le conseil de quartier et son président Jean-Maurice Gautin, le projet de réaménagement de la rue Noblemaire, qui va devenir un espace de qualité, protégé de toute circulation, avec un stationnement mieux organisé sur les deux impasses qui resteront de l’ancienne rue de chaque coté de la nouvelle place… Une dépense totale de plus de 350 000€ entre la ville et le Grand Lyon… Pour un quartier délaissé, ça laisse rêveur !

    Bien sûr, il reste de nombreux sujets de discussion, de problèmes à résoudre, d’aménagements à compléter… Mais c’est un quartier actif et vivant, en plein cœur de la ville entre plateau, centre ville et liaison vers St-Fons et le Moulin-à-vent…

  • Le 29 mai 2011 à 22:53, par Pierre-Alain En réponse à : Bilan décevant de la couverture journalistique de la semaine de la propreté

    Le Progrès du dimanche 29 mai parle de la clôture de la semaine de la propreté. Le titre est un peu surprenant. Certes, j’ai dit au journaliste que le bilan était pour moi mitigé, avec de très bonnes initiatives et un message qui passe dans la ville, mais une mobilisation citoyenne qui reste insuffisante et en dessous de ce que la ville propose. Mais mitigé ne veut pas dire décevant !

    Et je pense dommage de dévaloriser ainsi les efforts de tous ceux qui ont participé à la semaine.

    A vrai dire, ce qui est décevant, c’est la très faible couverture journalistique du Progrès… Je remercie la journaliste qui m’a contacté pour avoir des informations sur la clôture et qui y a participé, mais c’est la seule initiative couverte ! Personne au conseil citoyen de lundi, personne au forum d’enfant, au défilé… Et même personne à l’inauguration des jardins partagés de la Darnaise qui réunissait Michèle Picard, maire de Vénissieux, Yvon Deschmaps, vice-président du Grand Lyon et Président de Grand Lyon Habitat, sans compter le président de Bioforce, sans doute plus de 10 élus de la ville et plus de 50 habitants du quartier…

    J’ai même autorisé le Progrès à reprendre une photo sur mon blog pour leur permettre d’illustrer un article.

    On voit les conséquences de la gestion privée de la presse, avec la suppression de l’antenne Vénissiane et la recherche de réductions de coûts, donc d’emploi…

  • Le 27 octobre 2011 à 14:38, par Pierre-Alain En réponse à : Une baisse quand même…

    le Progrès du 13 Octobre évoque la réponse faite par la SECV à la question de la commission consultative des services publics tenues en Juin. La réponse très prudente était effectivement qu’il ne fallait pas attendre de baisse significative.

    On peut cependant être un peu plus précis 3 mois plus tard. La baisse sur la consommation de chauffage à fin Septembre est importante, -27%, mais il faut tenir compte du financement de la nouvelle chaufferie gaz qui va augmenter le prix de l’abonnement. enfin, bien sûr, tout dépendra des moins de la température en Novembre et Décembre… et du prix du gaz.

    On peut cependant espérer une baisse de l’ordre de 10% au total si l’hiver ne démarre pas avec un froid exceptionnel.

    Résultat clairement en dessous des attentes. La ville ne peut que constater avec colère que ses efforts pour améliorer le réseau et réduire le coût du chauffage sont systématiquement annulés en un ou deux ans par l’augmentation des énergies fossiles.

    Nous avons décidé la chaufferie gaz car le préfet nous imposait le respect immédiat de nouvelles normes d’émissions. Nous respectons donc les conditions environnementales. Mais nous avons signé cette chaufferie gaz avec un prix de 44€ pour se trouver 18 mois plus tard a un prix de 60€, aussi cher que l’était l’ancien CHV ! Si cela continue, le gaz va rejoindre le prix du fuel domestique !

    La ville sollicite l’état pour bénéficier du plan chaleur sur des projets d’énergies renouvelables. Il y a urgence ! La crise et les guerres du pétrole aggravent le défi énergétique. Pour garantir le droit au chauffage, il faut créer les conditions d’investissements dans la biomasse ou les énergies fatales, comme la récupération de la chaleur produite dans les stations d’épuration.

    Et il faut tout faire pour réduire les consommations d’énergie. La ville travaille sur ce sujet avec les bailleurs et le prochain conseil de transparence le 14 Décembre sera l’occasion d’annoncer un plan d’action pour cet hiver.

  • Le 13 novembre 2011 à 22:54, par Pierre-Alain En réponse à : 10 Novembre, mais qui fond ?

    Le Progrès se met aux titres racoleurs « le chauffage urbain fond sur le centre ville »… Brrr… on imagine la musique qui monte pour créer le suspense, les nuages qui s’amoncellent, le grand plan pour découvrir ce centre ville qui respire encore mais silencieusement, terré dans les maisons, voire dans les greniers ou les caves…

    Quel est le risque majeur qui se profile ? Quelle catastrophe naturelle ? Quels AZF ou Tchernobyl se profile à l’horizon ?

    Ah, c’est le réseau de chaleur qui va venir alimenter le nouveau quartier Romain Rolland et la maison du peuple entre autres…

    Le journaliste a-t-il été marqué par l’intervention de l’UMP qui dénonçait au conseil municipal un réseau « collectiviste »… rebrrr… on sent le froid Sibérien qui arrive… il va falloir du chauffage !

  • Le 18 novembre 2011 à 08:30, par Pierre-Alain En réponse à : Si c’est vrai, c’est dans le progrès ?

    Décidément, le chauffage est un sujet à la mode pour Le Progrès. Un titre à la Une suite à une discussion du conseil de quartier !

    Mais le journal a bien raison de choisir ce sujet, car l’énergie est une question devenue vitale pour tout le monde, que ce soit quand on fait le plein avec un diesel qui atteint les 1,40€ ou quand on paie son chauffage.

    Les habitants qui se chauffent au gaz ont vu le prix flamber de 25% en 18 mois, ne parlons pas ceux qui sont encore au fuel et qui regarde leur cuve en se demandant jusqu’à quand ils pourront éviter de se faire livrer… Ceux qui sont au chauffage électrique voient avec angoisse les annonces de +50% en 5 ans sur le prix de l’électricité… Les quelques chanceux qui se chauffent au bois font eux attention aux nouvelles règlementations d’émissions de poussières qui pourraient les obliger à de nouvelles dépenses sur leur installation…

    Alors je suis pour ma part plutôt content que des habitants interrogent sur le niveau de chauffage. Car la ville propose depuis cet été aux bailleurs de travailler ensemble sur les consommations de chauffage, pour réduire progressivement les consommations.

    Car la facture de chauffage repose sur trois éléments

    • le prix de la chaleur. Pour le réseau de chaleur, ce sont les investissements décidés par la ville qui peuvent nous faire sortir des énergies fossiles dont le prix s’envolent. Plusieurs projets sont à l’étude pour dépasser 50% d’énergies renouvelables et j’espère que des annonces seront possibles en 2011.
    • l’efficacité énergétique des installations et des batiments. Là, ce sont les bailleurs qui peuvent agir, et malheureusement, une isolation complète et performante suppose de très lourds investissement pour lesquels les HLM n’ont toujours pas de subvention ! Résultat, nos immeubles collectifs à) Vénissieux consomment toujours en moyenne plus de 200kWh/m2… alors que la règlementation 2012 pour les nouveaux batiments exige 50 Kwh/m2 !
    • le comportement des locataires et leur demande de plus ou moins de chauffage. On sait que 1°C en moins représente 7% de la facture. On sait aussi qu’ouvrir ses fenêtres plus de 5 minutes a pour effet de faire baisser la température des parois (murs, meubles…) intérieure ce qui va faire tourner le chauffage pour rétablir la température. On sait aussi que certains immeubles ont des problèmes de régulation qui font que certains ont froid alors que d’autres ont chaud…

    Donc, les locataires ont raison d’interpeller le bailleur et la ville pour réclamer le droit au confort et c’est justement l’occasion de se parler franchement sur le niveau de température souhaitable, qui a un lien direct avec la facture ! La règle est de 19°C dans les pièces de vie. Dans le cas du Monnery, la SACOVIV a effectivement appliqué cette règle cette année, en informant les locataires. Visiblement, la communication simple ne suffit pas et il faut organiser des rencontres avec les locataires pour tenir compte de la réalité ressentie, et en même temps expliquer à chacun l’enjeu de la bonne régulation du chauffage.

    Cela permettra de faire la part entre la régulation technique, la température « de consigne » et le ressenti des locataires.

    Certains locataire interpellent leur bailleur et la ville en ne parlant que de la facture. Au Monnery, c’était pour parler de la température. Si cela nous aide à s’organiser pour parler des deux en même temps, nous aurons fait un pas en avant pour mieux maitriser le chauffage urbain !

    Donc ce titre du journal était une bonne idée. J’espère juste qu’il sera suivi d’autres titres sur les propositions de plan d’action avec les bailleurs que la ville propose… J’informerai les usagers du réseau de chaleur après une réunion avec les bailleurs ce 21 Novembre… Je contacterai bien sûr le Progrès pour lui permettre de poursuivre l’information sur ce sujet.

  • Le 5 mars 2012 à 13:48, par Pierre-Alain En réponse à : Si c’est vrai, c’est dans le progrès ?

    Un incendie à St-Fons ? Beaucoup de Vénissians et de Sainfoniards se sont inquiétés vendredi soir lorsqu’ils ont vu d’immenses flammes s’élever derrière les clochettes. De mon balcon, je me suis demandé un moment s’il pouvait s’agir d’un accident industriel ou routier sur le BUE. Prévenu, Christian Falconnet se rend sur place, mais la zone est inaccessible avec de très nombreux policiers et pompiers.

    On apprendra plus tard que c’est un bâtiment de l’ancienne « école ouverte » qui a brulé, sans qu’on sache pour l’instant si c’était un incendie volontaire ou pas.

    Mais ce qui est intéressant, c’est que cet incendie n’a eu droit qu’à quelques lignes dans le Progrès, pas une photo ! Ah, s’il avait eu lieu à Vénissieux, on imagine le choc des photos et le poids des mots !

    Promis, je mettrai une photo en brève…

  • Le 26 avril 2012 à 08:52, par Pierre-Alain En réponse à : Ernest Renan et les poteaux téléphoniques

    Un point de détail qui a son importance dans l’article du Progrès du 16 avril concernant la rue Ernest Renan. Si malheureusement, la ligne téléphonique sur le trottoir Nord de la rue ne sera pas enfouie, ce n’est pas parceque les modalités de l’opération seraient « compliquées » du fait de plusieurs gestionnaires. Au contraire, c’est assez simple et la responsabilité incombe entièrement à l’opérateur téléphonique qui se refuse à payer quoi que ce soit pour enfouir ses lignes téléphoniques.

    Chaque année, la ville informe tous les opérateurs de réseaux pour profiter des chantiers de voirie afin d’enfouir ou de rénover des réseaux. ERDF et GRDF participent toujours et fort heureusement, celà conduit à coordonner certains chantiers. Mais les opérateurs téléphoniques (et là, pas de concurrence, ils sont tous sur un pied d’égalité comme mauvais élèves !), sont absents.

    La question posée comme je l’ai expliqué lors de deux visites sur le terrain est bien celle du financement de l’enfouissement d’une ligne téléphonique. Pourquoi l’opérateur, qui fait partie de ces grandes sociétés du CAC 40 qui accumulent les milliards de profits, profiterait d’un enfouissement payé par la ville ?

    D’autant que parallèlement, il décide travaux pour la fibre optique sans jamais répondre aux sollicitations de la ville ou du Grand Lyon pour avoir une vision à moyen terme de ce développement…

    Peut-être ces articles de presse le feront réagir. En tout cas, comme convenu avec les riverains, j’ai de nouveau écrit à France Telecom au sujet de la rue Ernest Renan… A suivre…

  • Le 3 octobre 2013 à 08:42, par Pierre-Alain En réponse à : Illusions persistantes…

    Dans le Progrès du 23 Septembre, plusieurs articles sur les nombreuses situations de division entre socialistes (Lyon, Villeurbanne, Bron) ou à droite (Charbonnières, Ste-Foy, Ecully…) et un commentaire du responsable du groupe SYNERGIE, Michel Reppelin, groupe de centre droit clé dans la majorité de Gérard Collomb au Grand Lyon. L’interview est titré « on ne veut pas être perfusés par les groupes politiques »… En fait, les centristes qui font traditionnellement les majorités Lyonnaises vont se retrouver devant un choix cornélien après les municipales…

    Tant que le Grand Lyon était une intercommunalité, dans laquelle chaque commune compte pour elle-même, la majorité communautaire pouvait être considérée comme une majorité de coopération, rassemblement (presque) tout le monde. C’est ce que Gérard Collomb a réussi depuis 12 ans en faisant voter ensemble des communistes à une partie de la droite, et même les ex droite dure Milloniste…

    Mais si demain la métropole se fait, elle ne sera plus une intercommunalité, mais une nouvelle collectivité de plein droit et sa majorité sera naturellement une majorité politique qui sera marquée par la structuration des majorités politiques gouvernementales et d’opposition… comme dans la plupart des communes…

    Dans une métropole de plus d’un million d’habitants, cela serait même à coup sûr plutôt à couteaux tirés… comme à Paris par exemple. Dans ce cadre, le groupe SYNERGIE devra choisir… avec une majorité de gauche ou avec une majorité de droite ? On sait depuis les échecs de Bayrou que l’ailleurs n’existe pas, ils devront choisir… Et probablement que la majorité au final dépendra totalement de leur décision !

    Bref, Michel Reppelin se trompe, il ne sera pas perfusé par les groupes politiques, il devra seulement dire s’il continue à perfuser la majorité de Gérard Collomb…

    Mais si le groupe SYNERGIE veut vraiment continuer à « travailler pour l’intercommunalité », alors qu’il s’exprime clairement contre le projet de remplacer cette intercommunalité par une hyper-collectivité présidentialisée…

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