Pourtant, nous savions tous que le combat était difficile et que cette maladie était impitoyable. Nous avons vus partir Jean- Pierre Brunel il y a quelques semaines, lui aussi militant infatigable, dans son entreprise, dans sa ville, et dans ses fonctions d’élus, et Marcel Notar il y a quelques jours, que Guy connaissait bien et tant d’autres que la maladie emporte plus ou moins vite, même si, heureusement, les progrès de la médecine sont réels.
Je pense à ses fils, à Olivier que nous connaissons bien à Vénissieux. Il y a 3 mois, j’ai perdu mon père des suites d’une longue maladie, une autre, celle qui défait en même temps la conscience et les corps, et je mesure ce que cette disparition représente, loin des vies publiques de celui qu’on perd.
Mais comme le disait Brecht, « ceux qui se battent longtemps sont importants, ceux qui se battent jusqu’au bout sont irremplaçables », et Guy s’est battu jusqu’au bout, jusqu’à une dernière rencontre militante il y a moins de deux mois. Il est irremplaçable et nous manquera, mais nous savons que les luttes continuent, et que le meilleur hommage qu’un communiste puisse lui rendre, c’est de continuer le combat jusqu’au bout, quelque soient ses difficultés, ses incertitudes.
Les premières déclarations de ses camarades
- déclaration de Michèle picard
- déclaration d’André Gerin
- déclaration des communistes de Vénissieux
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