Et bien, dommage pour Mr Pupier, mais si impossible n’est pas Français, inextricable n’est pas Vénissian ! La situation du SITIV a été extriquée, détricotée, démêlée, désenchevêtrée,… bref, éclairée pour ceux qui la présentaient comme une gabegie inefficace…
Le préfet n’a pas entendu les sollicitations des villes qui tentaient de faire payer leurs obligations à d’autres en demandant la dissolution du SITIV. Le schéma départemental de coopération intercommunal a été confirmé… avec le SITIV !
On suppose qu’il faudra quelques semaines à ceux qui avaient monté cette cabale pour redescendre sur terre, et reprendre le dialogue nécessaire et possible pour faire fonctionner ce bel équipement public qu’est le SITIV. Le projet lancé en 2014 et stoppé par cette cabale peut donc reprendre pour identifier les priorités de mutualisation pour les 4 années qui viennent et les conditions de coopérations avec les métropoles…
Bien sûr, cela risque d’être un peu compliqué pour ceux qui ont inventé des chiffres mensongers, et aussi révélé inconsciemment le fonds de leur pensée.
L’exemple le plus amusant est cette phrase que le Progrès impute à Christophe Girard « Les utilisateurs se plaignent du recours à des logiciels gratuits aux capacités limitées »… Mr Girard ne sait pas que les progiciels sont choisis au SITIV, comme dans tous les prestataires de services informatiques sur un cahier des charges, et que c’est la qualité des réponses techniques et financières à ce cahier des charges qui conduit au choix. Mais en fait, il voulait parler de logiciel « libre » et a fait la confusion fréquente avec des logiciels « gratuits »…
La plupart des logiciels mis à disposition par le SITIV ne sont pas « libres », et aucun n’est « gratuit » au contraire, et, pour moi malheureusement, ils sont « propriétaires », c’est le cas de la paie, de la comptabilité notamment… Mais pour un logiciel, être libre est un avantage, permettre à plus d’informaticiens d’intervenir sur le code du logiciel… et le contraire n’est pas d’être payant, mais d’être « propriétaire », c’est à dire que seul l’éditeur du logiciel peut avoir accès au code informatique, et donc peut corriger ou améliorer un logiciel.
Donc, ce n’est pas parce qu’un logiciel est « libre » qu’il est gratuit, ni bien sûr de mauvaise qualité… [1]
Ainsi, les deux navigateurs les plus répandus (Firefox et Chrome), tout comme le système d’exploitation mobile le plus répandu (Android), ou le serveur de site internet le plus répandu (Apache) sont des logiciels libres, c’est à dire dont le code informatique peut être consulté par tous… Mais la société apache, comme bien sûr, la société…. google, petite société visiblement inconnue de Mr Girard, ont une activité commerciale qui se portent bien, grâce à la qualité de leurs produits et services (quoi qu’on pense de la pertinence de leur services…)
Mais peut-être que Mr Girard reprend là une cabale de quelques élus républicains de la métropole qui réclamait à corps et à cris « Microsoft, Microsoft » pour leur messagerie… Ce n’était pas d’ailleurs que la métropole avait un logiciel libre, au contraire, elle était équipée de la plateforme…IBM ! Mais ils sont un peu comme ces clients de Ford qui n’imagine pas qu’on peut avoir de très bonnes voitures d’autres marques. Tant pis pour eux…
Au SITIV, nous avions pour la messagerie reçu trois propositions, et c’est une plateforme d’origine US très connue dans le monde universitaire, (qui est un gros consommateur de mails très exigeant en terme de sécurité), qui a été choisie, zimbra. Microsoft n’avait pas répondu… de toute façon, sa proposition aurait certainement été 4 ou 5 fois plus chère, La taille du SITIV, de l’ordre de 5000 adresses mails, ne l’intéressait pas assez !
Ce genre de polémique stérile et artificielle de Mr Girard est vraiment désuète… et encore une fois, elle apparait pour ce qu’elle est… simplement et bassement politicienne, bien loin de l’intérêt général…
Vos commentaires
# Le 27 mai 2016 à 07:45, par Pierre-Alain En réponse à : SITIV : inextricable pas Vénissian !
Le Progrès a passé quelques jours après un nouvel article faisant état de la décision du préfet qui ne donne pas suite aux demandes de dissolution, et qui maintient donc le SITIV dans le paysage intercommunal du Rhône et de la Loire.
La présidente du SITIV avait rappelé le journaliste… dommage quand même que celui-ci n’est pas pris le temps de la contacter avant.
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