Pourtant, la qualité de l’air continue de s’améliorer. Pour la première fois en 2024, le niveau mesuré de Nox en bordure du périphérique lyonnais est passé en dessous des seuils actuels de la réglementation européenne.
On sait de plus que l’impact sanitaire de la pollution de l’air est pour la part la plus importante due aux poussières et non pas aux Nox qui n’en représentent selon la dernière étude de Santé publique France que un sixième.
La mise en place de radars, couteuse en ces temps de réduction des dépenses publiques, et injuste, transformant les pauvres en délinquants, n’est pas acceptable.
C’est pourquoi le maire de Vénissieux a écrit aux ministres de l’économie et de la transition énergétique pour demander la suspension de la mise en œuvre des ZFE et permettre la réécriture de la loi [1], et demander de ne pas installer de radars en attendant. La réécriture permettrait notamment de redéfinir les niveaux Crit’air en prenant en compte le contrôle technique des véhicules (sans doute en renforçant sa composante évaluation des émissions), son poids, et toutes les émissions, non seulement de combustion, mais aussi de frottement, en prenant en compte aussi l’importance relative des poussières et des Nox dans l’impact sanitaire, en cherchant à réduire prioritairement les émissions de poussières. Elle devrait aussi refuser de centrer le contrôle de la loi par des radars et mieux financer l’accompagnement aux changements de mobilité et au renouvellement du parc.
Je suis bien sûr à votre disposition pour vous éclairer sur la situation lyonnaise, et notamment sur la pétition initiée par les communistes vénissians.
bien fraternellement,