J’ai rencontré ce mercredi 10 avril au matin les grévistes de l’entreprise Pizzorno sur le site de Vénissieux. Depuis une semaine, ils se sont mis en grève pour des raisons similaires à celles des éboueurs de la métropole, les conditions de travail et les salaires.

Je leur ai apporté le soutien des élus communistes et du maire de Vénissieux, accompagné de Aurélien Scandolara qui représentait la section PCF de Vénissieux.

Leur mobilisation est très forte, 90% d’éboueurs grévistes, et les échanges ont confirmé qu’il faut toujours commencer par écouter les salariés ! Car si tout le monde a entendu leur principale revendication, celle concernant les salaires avec la demande de 300€ qui les placerait au niveau de leurs collègues du public, il y a de nombreuses revendications sur les conditions de travail, des colères aussi contre des sanctions très mal vécues pour des questions de règles sans tenir compte du contexte, et aussi un sentiment de charge de travail trop forte sur des tournées de Lyon et Villeurbanne, les zones les plus denses où la pression pour finir au plus vite une tournée afin d’éviter la circulation, les entrées d’école... conduit à une forte intensité du travail.

Les grévistes organisent une manifestation devant la métropole ce jeudi 11 à 17h, j’y serai bien sûr, et je proposerai au groupe des élus communistes et partie de gauche de la métropole d’intervenir tout de suite pour demander l’intervention de la métropole afin d’obtenir des négociations.

Un exemple des détails qui font les conditions de travail...

un mini fauteuil pour le 2eme rippeur... !

Un des éléments de conditions de travail qui contribuent à mettre en colère les éboueurs. Les nouveaux camions ont remplacé la banquette par un mini-fauteuil central peu confortable et qui ne permet pas de poser des pieds en général salis par le travail ailleurs que sur le tableau de bord... !