Conseil Municipal

Permettez-moi d’ajouter un mot rapide pour le groupe communiste et de tenter de répondre aux remarques. Ce voeu se concentre sur l’exigence humanitaire de faire cesser les morts très majoritairement civil, et de constater l’urgence d’un geste diplomatique international pour affirmer la nécessité de reconnaitre l’état de Palestine, déjà reconnu par 147 pays avec la Slovénie sur les 198 membres de l’ONU, décision indispensable pour ouvrir un espace de négociation quand tous les 198 pays reconnaissent bien l’état d’Israël.

Il ne traite aucune autre question, dont plusieurs font l’objet de débats complexes, le lien entre cessez-le-feu et la libération des otages, la solution à deux états, la situation en cisjordanie où, vant le 7 octobre, il y avait eu près de 300 morts civils palestiniens.

Il a été rédigé sur ses deux seuls questions pour permettre d’être soutenu largement, car il serait terrible de faire de ce drame un débat politicien en France. Nous savons tous qu’il y a dans l’histoire de la diplomatie française des liens forts avec le monde arabe en général et la Palestine en particulier. Quand Chirac affirme en 1996 son droit face à la police israélienne, ce n’est pas un débat politique interne de France, mais bien l’affirmation d’une nécessité diplomatique. Le drame palestinien continuera bien après l’élection européenne, même s’il y a ce que nous espérons tous un cessez-le-feu durable. Les souffrances et les haines sont telles qu’il faudra beaucoup d’efforts diplomatiques, politiques, économiques, humanitaires pour permettre aux générations qui hériteront de cette longue et terrible histoire de colonisation d’inventer une réconciliation. A ceux qui pensent que c’est impossible, rappelons que c’est ce qu’a construit Mandela en Afrique du Sud, lui qui affirmait « notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens ».

Nous avons comme tout l’occident, une responsabilité. Arrêtons d’intervenir partout économiquement et militairement en prétendant détenir la morale alors même que ce sont nos intérêts économiques qui nous guident. Défendons le droit international et le respect des peuples, travaillons à un monde de paix et de coopérations. La reconnaissance par la France de la Palestine serait un geste historique qui accélérerait les négociations de cessez-le-feu comme de réouverture d’un chemin vers la paix et la justice au moyen-orient.

Cette délibération porte sur la convention locale d’application du nouveau contrat de Ville Métropolitain que nous avons délibéré le 8 avril dernier après le conseil de métropole le 11 mars. Elle intervient dans le contexte d’une nouvelle géographie prioritaire de la Politique de la Ville, (...)

madame le maire, chers collègues

permettez-moi de souligner l’importance de cette délibération qui donne un moyen supplémentaire à la ville d’agir sur une des premières préoccupations des habitants, le mal-logement et notamment le logement indigne ou insalubre.

Vous le savez, nous faisons face à une grave crise du logement provoqué autant par les crises financières globales que par les politiques nationales du logement tournées vers la marchandisation du logement et la déconstruction méthodique du modèle français du logement social universel. Dans ce contexte se développe de plus en plus des pratiques d’un autre âge d’exploitation du mal logement par des propriétaires cherchant des revenus faciles, mais aussi par de véritables margoulins profitant de la misère du monde.

Décidément monsieur Iacovella, les comptes administratifs se succèdent et à chaque fois, je me demande comment vous allez pouvoir redire encore une fois que nous serions de mauvais gestionnaires. D’ailleurs, vous l’avez esquissé en disant que nous aurions constitué un bas de laine… En tout cas, je craignais que vous en restiez à vos historiettes juridico-médiatiques vides de sens, et j’ai donc cherché le bon mot dans le Larousse pour « vide de sens » et j’ai trouvé billevesée, baliverne, calembredaine, chimère, fadaise, niaiserie, sornette, sottise… Tant qu’à faire, je vous les donne tous car il vaut mieux en sourire ! Non, parlez-nous sérieusement des comptes, monsieur Iacovella.

Cela me rappelle une expression de Marx qui disait face aux crises financières de la dette publique, vous vous rendez-compte, il y a plus de 150 ans, que le seul état rigoureux serait l’état ouvrier, car la bourgeoisie a trop besoin de la dette publique pour s’enrichir dans l’état bourgeois.

Alors, je vous rassure, nous sommes bien placés pour savoir que nous ne sommes pas un état ouvrier, les Vénissians connaissent trop bien la précarité, la pauvreté, les inégalités caractéristiques du capitalisme pour se tromper, mais ce qui est sûr, c’est que l’état Macron, c’est vraiment l’état bourgeois !

Ne parlons pas du ministre Kasbarian de la guerre contre le logement qu’on ne peut comparer qu’à Milei, le président argentin ami de Trump. Ce ministre du logement de Gabriel Attal continue à réduire les dépenses de l’état pour le logement en faisant les poches des bailleurs sociaux, alors même que l’état a plus de recette que de dépenses sur le logement. Ne parlons pas de la fiscalité favorable aux riches contre les salariés et les petites entreprises, ne parlons pas des grandes fortunes. Mais le vase déborde quand le président Macron ose faire une déclaration publique affirmant que les dépenses des collectivités locales seraient responsables de la dérive des comptes publics, déclenchant une réaction de colère de l’association des maires de France, présidée par le maire LR de Cannes. Car vous le savez, si l’état creuse son déficit, les communes elles ne peuvent voter que des budgets sans déficit. D’ailleurs la loi de finances 2024 annonce clairement la couleur, la dette publique des collectivités locales comme de la santé doit baisser dans les prochaines années, alors même que celle de l’état va se creuser !

Je pensais que cette délibération ne ferait pas polémique. Nous avons annoncé il y a longtemps la dénomination de l’esplanade dite jusqu’alors « Jean Cagne » comme la rue et qui a pris le nom de « Frida Kahlo », ce qui a conduit le SYTRAL a accepté la proposition du maire d’appeler la station de tram « Vénissy-Frida Kahlo ».

Il ne s’agissait pas que d’une question de communication, mais bien d’affirmer que les habitants de ce quartier ont droit au beau, et donc de réaliser une œuvre d’art ambitieuse autour de cette artiste mexicaine, militante féministe et communiste qui a du mené un terrible combat de vie et qui y a trouvé une force incroyable qui en a fait une personnalité historique du mouvement communiste mexicain, mais aussi de l’art, entre surréalisme et culture mexicaine. L’œuvre qui sert de logo à cet article est la fresque réalisée par Frida Kahlo pour le congrès mondial de la paix en 1952, quand des millions de français et d’européens ont dit non à l’Europe de la défense, sujet très actuel !

La délibération organisait un jury de sélection des œuvres et décidait comme dans tout ce type de jury, de rémunérer les auteurs et les professionnels membres du jury

J’ai présenté la délibération en prenant le temps de donner plusieurs exemples des actions concrètes que cette programmation sociale de la politique de la ville permet.

La désignation d’un référent déontologie est une bonne chose, d’autant plus que tout ceux qui essaient de comprendre les conséquences de la loi 3DS de 2022 sur les conflits d’intérêts constatent la grande diversité des interprétations qui en sont faites, et que le sénat dans sa mission de contrôle de l’application de la loi nous révèle que la moitié des décrets d’application sont encore en attente.

Rappelons donc que cette loi 3DS visait entre autres à, je cite : « renforcer l’implication des élus locaux et la surveillance exercée par ces derniers sur les entreprises publiques locales », autrement dit à priori, leur donner plus de droits et de moyens d’exercer cette surveillance. Le résultat est pourtant que pour des entreprises locales comme une SEM ou une SPL, les élus qui sont supposés exercer ce contrôle et sont désignés à cet effet par leur collectivité, ne pourraient plus présenter, discuter et voter de délibérations à impact financier, comme une garantie d’intérêt ou des opérations foncières…

Cela conduit à des situations ubuesques depuis un an dans mon expérience de la métropole, situations que nous allons parfois rencontrer dans la vie municipale. Ainsi, dans une délibération concernant le bilan de l’ADERLY, l’association pour le développement économique de la région lyonnaise, la vice-présidente à l’économie ne peut présenter ce dossier qu’elle connait très bien et ne peut répondre à une question en commission, alors même qu’elle est sans doute la seule élue capable de répondre…

Si c’est cela renforcer l’implication des élus locaux et leur surveillance sur les acteurs publics, on se dit que cette loi est sans doute à refaire !

Je suis très heureux de vous présenter ce rapport pour un nouveau contrat de ville sur lequel tous les acteurs de la politique de la ville travaillent depuis longtemps. Le précédent contrat a été prolongé plusieurs fois, jusqu’à fin 2023, et encore un trimestre de plus pour finaliser sa (...)

L’association Janus a pris une place reconnue à Vénissieux sur tous les enjeux du vélo, de l’identification des points noirs des infrastructures à l’apprentissage du vélo pour les enfants comme pour les adultes, en passant par l’atelier de réparation, l’action coup de pouce vélo ou de nombreuses balades thématiques dont la convergence vélo annuelle.

Elle est hébergée par la ville dans le local antirouille depuis des années, avec deux autres associations. L’expansion de son activité a parfois rendu la cohabitation difficile, mais des solutions ont été trouvées, avec par exemple l’installation d’un container de stockage sur le terrain. Mais il est clair que le développement de l’activité rendait nécessaire la recherche d’une autre localisation.

Permettez-moi madame le maire, chers collègues à l’occasion de cette délibération ou nous faisons encore une action positive pour faire reculer les incivilités de la propreté de nous féliciter de la richesse, du sérieux et de la ténacité du travail de tous ceux qui font une ville dont les 4 (...)

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