Lectures…

Le rédacteur en chef de la revue « progressistes », une revue du PCF, m’a demandé un article sur l’expérience de Vénissieux sur l’écologie.

Le film Alice et le maire a fait coulé de l’encre lyonnaise. Il décrit un maire de Lyon au bout du rouleau, sans inspiration politique. Gérard Collomb a eu peur d’une polémique, peut-être relançant celle sur son âge, il a refusé l’hôtel de ville, et les scènes du conseil municipal ont été tournées à la préfecture (!). Il a eu tort. Pour un électorat de gauche, le film est très sympathique avec ce maire qui croit réellement à une gauche sociale. Mais finalement, l’intérêt du film n’est pas du tout lyonnais, il traite d’une manière subtile d’une question fondamentale partout, la politique peut-elle encore faire rêver ? peut-elle reconstruire un discours historique qui expliquerait ce qui nous arrive et nous mobiliser pour inventer demain ? Et une ville est-elle le lieu où la politique peut être ainsi réinventée ?

Une lecture qui m’a frappé cet été, venant de cette grande puissance qui dicte ses lois au monde mais dont on ne connait que très peu la vie concrète, celle de ses travailleurs pauvres, de ses exclus contraints à l’exil intérieur en caravane à la recherche d’un job temporaire, et celle de ses prisons, les plus grandes du monde, pas loin de 1% de la population, record mondial !

L’échauffement médiatique est encore plus important que le réchauffement de l’air ! Sur la canicule, les déclarations politiques se sont multipliées et le plus souvent, ce sont des déclarations politiciennes.

Décidément, ceux qui croyaient que la transparence et la rigueur de gestion pouvait être récompensé dans le débat public se trompaient. Depuis des années, une association de contribuables lyonnais, la CANOL, conteste les taux de la taxe des ordures ménagères votés par la métropole de Lyon. La (…)

Le collectif plein la vue, réagit à l’article du Progrès faisant suite au dernier conseil municipal et dont j’ai déja parlé « Nous déplorons que la mairie ait renouvelé cette DSP et ait autorisé de nouveau l’implantation de 16 panneaux de 8m2 (qui en font en fait 10,5 m2 avec les bordures). (…)

Le débat sur l’insécurité et notamment la place de l’économie liée aux trafics, dont les trafics de stupéfiant, a pris une place prépondérante dans les débats publics, des assemblées générales de quartier aux courriers au maire.

Il est bon de tenter de comprendre les origines profondes de ces dérives qui marquent nos quartiers, malgré l’impressionnant travail de police et de justice. Le point de vue de ce sociologue qui donne une interprétation très politique de cette déshumanisation des banlieues me semble utile à faire connaitre.

Ce pourrait être l’objet d’une soirée-débat…

De plus en plus de Français constatent l’impasse de l’action publique pour le climat, mais il reste difficile d’en tirer des leçons et le départ de Nicolas Hulot a plutôt conforté l’idée qu’on ne peut rien changer « en haut », et qu’il faut donc agir à son niveau…

Il faut bien sûr agir à chaque niveau, mais ne pas tirer les leçons de l’impasse visible des politiques climat serait une erreur. Car on continuera à faire de notre mieux sans effet notable à grande échelle, et cela n’est satisfaisant pour personne !

C’est pourquoi une vraie évaluation de la loi de transition énergétique est nécessaire car elle cristallise l’orientation qui est en échec, et notamment le choix systématique de faire appel au marché plutôt qu’au service public et à l’investissement public… Résultat, des fraudes à la taxe carbone aux subventions indécentes aux projets de grandes entreprises de l’éolien offshore, l’argent public, déja insuffisant, est gaspillé par un système économique qui ne connait qu’une règle… le profit.

Cela conduit notamment à privilégier le soutien aux ENR électrique alors même que l’électricité en France est décarbonée et que l’urgence est au contraire dans la mobilité et le logement…

Cette étude réalisée pour l’association Sauvons le Climat vient donc à point nommé pour aider au débat public sur le bilan de la loi de transition énergétique…

pam


Le 28 Août dernier, j’ai participé avec le maire, l’adjoint en charge du cadre de vie et beaucoup d’autres élus, à l’accueil et la visite du jury de la 4e fleur… Le jury a longuement visité la ville, a posé beaucoup de questions, certaines sur les conseils ou préconisations qu’il avait faite lors de l’attribution de la 4e fleur il y a trois ans, d’autres dans la découverte de la ville et des réalisations des services municipaux…

Une 4e fleur n’est jamais acquise définitivement et nous attendons bien sûr la décision du jury à l’automne, même si nous avons tous le sentiment d’avoir continué à conforter les qualités du cadre de vie Vénissian. Mais l’article paru dans le moniteur ce lundi 2 septembre mérite d’être connu… je ne résiste pas au plaisir de vous le faire découvrir.

Je vous conseille avec un grand plaisir la lecture du livre de Guillaume Suing, « L’Écologie réelle, une histoire soviétique et cubaine », qui nous fait découvrir une histoire totalement cachée et même travestie. D’un coté un discours sur une histoire soviétique qui se résumerait au terrible drame stalinien, et de l’autre un discours sur l’écologie qui serait née en occident et qui tout en s’opposant à l’industrialisation, serait compatible avec le capitalisme… à tel point que les plus grands groupes pétroliers du monde font partie des plus grands investisseurs dans le « capitalisme vert »…

J’avais déjà été surpris par la convention de la métropole de Lyon et l’institut Vavilov pour la redécouverte de vieux légumes lyonnais conservé en Russie dans la plus grande banque de graines du monde, crée dans les années 30 en URSS…

J’avais ensuite lu plusieurs articles de ce jeune biologiste Français qui surprenait en rappelant que des techniques d’agriculture présentées comme nouvelles et « vertes » avaient été expérimentées en URSS dès les années 30… avec notamment le choix de valoriser le sol comme un bien de tous dont la biodiversité est la vraie valeur et non pas comme une surface à occuper par des processus de culture « hors sol »…

Son livre me parait être un évènement pour tous ceux qui pensent que l’écologie est la science du siècle qu’il ne faut surtout pas laisser à ceux qui veulent en faire une simple couleur politique dans une société dominée par le profit…

  • dieu me pardonne c’est son métier…
  • Le journal communiste de Vénissieux, 3e ville de l’agglomération lyonnaise, dirigée par un maire communiste depuis 1935… Devant la nécessité de reconstruire un parti communiste capable de porter les résistances du peuple, la perspective révolutionnaire de la mise en cause du capitalisme, la réaffirmation de la souveraineté populaire, les communistes de Vénissieux se sont donnés ce nouvel outil pour faire connaitre leurs batailles, mais aussi les efforts de communistes dans et en dehors du PCF, dans toute l’agglomération lyonnaise. Ce site reprend le contenu du site internationalistes.org, crée à l’occasion de la bataille contre la constitution européenne, marquée par un appel internationaliste des communistes du Rhône qui avait reçu plus de 3000 signatures dans l’agglomération il reprend aussi le contenu du site
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