Et hop... 3000 kilomètres en vélo !

J’avais fait part des mes réactions il y a un an sur mes premiers 200 kilomètres en vélo dans l’agglomération. Comme beaucoup de gens qui se mettent aux déplacements urbains en vélos, je faisais état des difficultés nombreuses dans la découverte de la ville en vélo...

Un an et 3000 kilomètres plus tard, je dois reconnaitre qu’un peu d’habitude aide à surmonter une part de ces difficultés. Ainsi, mon trajet pour aller à la Doua est désormais calé, et c’est aussi le cas pour des trajets vers la métropole, vers le centre ville, avec des parcours très agréables comme la traversée du parc de la tête d’or, les quais du Rhône, où... la nouvelle voie vers Feyzin et les grandes terres.

Cela confirme d’ailleurs qu’il faut accompagner les hésitants, multiplier les occasions de tester, de découvrir, en étant accompagné, avec une meilleure signalétique, des croisements et traversées de grands axes mieux sécurisés...

Par exemple, la traversée du périphérique est toujours un problème et je me suis aperçu que certains cyclistes ont résolu le problème en le traversant sur la piste cyclable mais dans le mauvais sens. l’avantage est qu’on se retrouve à traverser les bretelles en sens inverse des voitures, donc en les voyant venir, au lieu de chercher à savoir ce qui vient derrière soi... mais on se retrouve aussi à croiser entre vélos sur une bande théoriquement dans un seul sens...

Mais le plus important est l’expérience du partage de la rue entre piétons, cyclistes, trottinettes et voitures. Par exemple, j’ai mieux pris conscience de l’importance en voiture du bon usage du clignotant ! A plusieurs reprises, j’ai été surpris par un véhicule qui tournait à droite alors que j’allais tout droit, et qui n’avait pas de clignotant, donc dont je n’avais pas anticipé la manœuvre. C’est ce type de situation qui était la cause de l’accident mortel au carrefour Joliot-curie/Sembat. Pour le cycliste, il faut être attentif à ces situations, mais c’est d’autant plus facile si l’automobiliste a mis son clignotant !

Avec cette expérience d’une année, j’ai au final une certitude... Pour un trajet Minguettes-La Doua, 14 kilomètres, je mets en vélo une ou deux minutes de moins qu’en T4 ! Il y a donc une vraie place au vélo dans les mobilités urbaines, même si cela ne peut être une solution unique et qu’il est évidemment essentiel d’augmenter les capacités de transport en commun !

De ce point de vue, le plan de déplacement urbain de la métropole est très insuffisant ! Autant sur ce qu’il faut pour poursuivre le développement des modes actifs que pour le développement des transports en commun !