Pollution de l’air et énergies renouvelables...
La question de la qualité de l’air est devenue récurrente, avec des pics de pollution fréquents. A vrai dire, c’est bien la prise en compte de ces pics par les décisions politiques et médiatiques qui font l’actualité, car la qualité de l’air elle-même était bien plus mauvaise il y a 30 ans sans que personne ne le commente...
Mais ce qui est frappant, c’est que nous avons fait d’énormes progrès, à coup de milliard d’investissement dans les énergies renouvelables, sans que cela ne se traduise sur la qualité de l’air... Ce constat est encore plus vrai en Chine, qui est devenu ces dernières années le premier marché et le plus gros investisseur dans les énergies vertes, et qui pourtant fait face à des alertes pollution de plus en plus fréquentes et graves, avec des niveaux de particules fines 3 à 4 fois supérieurs aux niveaux qui nous font réagir...
En fait, cette contradiction apparente vient du fait que pour l’essentiel, les énergies renouvelables ont été développés sous leur forme électrique, ce qui en France ne réduit pas vraiment le contenu carbone et particules fines de la production électrique, puisque le nucléaire n’émet ni l’un ni l’autre... Situation d’ailleurs bien différente en Chine avec sa forte part de charbon dans la production électrique.
Les particules fines sont principalement dues en France au chauffage bois individuel (sans filtres pour les particules justement...) et par le transport routier... pour lequel le renouvelable commence à peine à compter.
Ce qui interroge sur les priorités... Si tout l’argent subventionnant le photovoltaïque individuel et l’éolien offshore avait été investi pour un développement encore plus rapide des réseaux de chaleur d’un coté, et du transport public de l’autre, sans doute la qualité de l’air en ville se serait amélioré plus rapidement...
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