Le dernier conseil municipal de Vénissieux a vu encore une fois les droites macronistes et LR ensemble sur un sujet qu’ils voulaient polémiques... Ils ne peuvent pas dire grand chose sur le budget de la ville qui, malgré les contraintes de l’austérité imposée par le gouvernement, défend le service public, maintient les missions de la ville au service des habitants. Mieux encore, ce budget est sous contrôle avec une dette par habitant très en dessous de la moyenne, et très en dessous d’une ville voisine bien connue dont l’ancien maire veut donner des leçons aux Vénissians... Dur, dur, il a laissé à Feyzin une dette le double de celle de Vénissieux, plombée en plus par des emprunts toxiques.

Donc, les droites ont dénoncé le vote du budget. Ils voulaient le reporter après l’élection. Pourtant, chacun sait que le budget doit être voté avant fin avril, ce qui fait que toutes les communes le vote avant l’élection. C’est le cas de Corbas, Saint-Fons, Bron, Saint-Priest, Villeurbanne, Lyon... Toutes sauf... Feyzin et Rillieux !

On a bien compris que Mr Ben Khelifa et Mr Girard n’ont qu’une idée en tête, faire l’un comme à Feyzin, l’autre comme à Rillieux. Ils ne sont finalement que des porte-paroles de quelqu’un d’autre... Vénissieux mérite mieux.

Quand au budget, c’est son contenu qui est politique et qui devrait faire l’objet du débat. La date de son vote, encadré par la loi, est d’abord un besoin technique pour que les services travaillent.