droit à la propreté et lutte contre la grande pauvreté
Chacun a pu découvrir dans le Progrès du 24 Aout cette terrible histoire dans une copropriété des Minguettes envahie par les blattes.
Heureusement, l’intervention conjointe des copropriétaires, de leur syndic, du service d’hygiène de la ville et même de la préfecture ont permis de résoudre le problème, tout en révélant son origine.
Le traitement des immeubles contre les blattes est assez efficace, à condition de pouvoir traiter tous les appartements ! C’est là que la question de propreté ne peut être posée en dehors des réalités sociales. Car c’est une mère de famille avec 6 enfants qui était en dérive complète, accumulant 30 m3 d’ordures ménagères dans son appartement qu’il a fallu vider (d’où le besoin d’un arrêté du préfet).
Comment pouvaient vivre ces 6 enfants ? comment peuvent-ils entendre les messages à l’école sur le respect de l’environnement, la nécessité du tri... ?
Et comment cette femme va-t-elle pouvoir s’en sortir, reconstruire sa dignité ?
Certains me disent que la propreté et l’environnement sont des questions "de riches", qui ne peuvent être prioritaires dans les quartiers populaires. Je suis convaincu du contraire !
Le droit à la propreté, à la dignité personnelle, est un des aspects essentiels de la lutte pour l’égalité, contre la pauvreté !
Les riches peuvent se protéger seuls dans leur grandes propriétés avec leurs domestiques, mais les autres ont un besoin vital de la solidarité collective, pour faire respecter leurs droits individuels.
Commentaires récents
Nous vous remercions pour votre réponse via votre blog et nous réjouissons (...)
Le Progrès du 25/01 revient sur l’enjeu du plan de (...)