un député et la ville...

Le premier tour des élections législatives a surpris à Vénissieux. J’écrivais une semaine avant le vote « Cumuler un changement de candidat, un redécoupage et une législative dans la vague présidentielle... tout pourrait pousser à prévoir un député socialiste de plus... », en appelant bien sûr à déjouer cette logique de la présidentialisation. Mais finalement, c’est bien cette logique qui a été dominante, y compris à Vénissieux, où, comme le dit le futur député Yves Blein, l’électorat de gauche a voté Hollande.

Si bien sûr, Michèle Picard a tout de suite appelé à battre le Front National au deuxième tour en votant pour le candidat socialiste, beaucoup s’interrogent sur le sens local à donner à ce résultat. D’autant que des grèves accumulées la semaine du vote et de la défection d’une part du Front de Gauche de Vénissieux, à la campagne insultante menée par quelques groupes traitant le maire de fasciste, en passant par l’agitation inspirée par l’intégrisme utilisant le candidat socialiste pour tenter de faire céder la ville sur la laïcité, on peut avoir l’impression que les chausses-trappes s’accumulent sur Michèle Picard.

Mais il suffit de constater la perte par le PCF de 10 députés sur 19, (dont 6 sortants qui se représentaient !) pour comprendre que ce résultat est bien d’abord un phénomène national. Ceux qui crient victoire localement vont rapidement le constater, d’autant qu’il faudra dans quelques mois assumer les décisions "difficiles" que la crise va officiellement imposer au gouvernement.

Au contraire, dans les plus de 50 rencontres d’appartements, les meetings réussis, même si le Progrès a décidé de ne pas les couvrir, les porte-à-porte et les marchés, avec une mobilisation importante, les contacts ont été nombreux qui confirment que Michèle Picard est bien installée comme un maire qui travaille pour l’intérêt de la ville et des habitants, affirmant ses priorités pour la solidarité, l’industrie, l’éducation, le service public, l’environnement...

Comme d’autres, je continuerai donc à travailler avec détermination pour construire en 2014 un large rassemblement de toutes les forces qui font vivre cette ville belle et rebelle... Le bilan à mi-mandat est plus qu’encourageant, et les projets annoncés, reconstruction de la cuisine centrale, nouveau groupe scolaire au centre ville, maison de la mémoire, seront les supports d’un renforcement du lien social et culturel comme réponse à la concurrence généralisée dans la société. Notre projet de ville Vénissieux 2030 sera au cœur de la prochaine élection municipale, et il sera porté avec succès par Michèle Picard !

A noter un évènement réjouissant pour moi. Cette campagne a été l’occasion de voir réapparaitre un groupe d’une dizaines de jeunes communistes, plein de dynamisme et d’engagement, qui ont apporté une belle contribution à cette campagne. Les bases pour reconstruire un mouvement de la jeunesse communiste à Vénissieux ont été ainsi créés... un gage d’avenir !

Carte de VénissieuxLes lieux de rencontres et visites sont marqués par une épingle pointant directement sur le compte-rendu... il est possible de déplacer la carte, de (de)zoomer...