Plus je cherche des exemples sur les transformations des mobilités urbaines, plus je me dis qu’on peut construire une nouvelle ambition pour la métropole de Lyon, que le plan de déplacement urbain est vraiment insuffisant et vieillot...

Trois exemples...
 la tribune, journal économique marquée à droite, fait un point sur l’europe championne à l’occasion de la semaine de la mobilité, et elle cite des villes européennes remarquables pour la mobilité : Paris, Copenhague, Talinn, Amsterdam, Londres... et pas Lyon.... Ce n’est certainement pas un interdit politique, la tribune est bien plus proche du ministre l’intérieur ancien maire de Lyon... que de la maire de Paris ! Alors, quoi, rien de remarquable dans la métropole de Lyon ?
 lors du débat récent sur le plan climat en conseil de métropole, je suis le seul à être intervenu pour souligner que l’enjeu métropolitain n’était pas l’électricité, mais le transport avec l’enjeu d’un transport décarboné pour les véhicules métropolitains, les bus... et l’enjeu de la transformation du périphérique pour réduire le flux automobile. Or, je découvre que la métropole de Shenzhen en Chine a totalement électrifié son réseau de bus (16 000 bus !) et est encours de transformation de la totalité de son réseau de taxi en véhicule électrique pour 2020... ! [1]
 enfin, je compare les offres de location de voiture électrique avec l’offre Totem à Marseille et Montpellier (6€ de l’heure), deux fois moins chères que le BLuely lyonnais...(19€ et 13€ avec abonnement...). Le prix n’est pas tout et l’échec d’autolib à Paris montre qu’il faut aussi assurer le service dans la durée, mais quand même !

Au total, cela me conforte dans l’idée qu’il faut ouvrir en grand le débat des mobilités dans la métropole !