un matin de janvier glacial
Marx disait que nous étions dans la préhistoire de l’humanité. Voici une anecdote qui l’illustre avec force.
...à l’entrée d’une station de métro de la ville de Washington. C’est un matin de janvier glacial.
Il est huit heures et les gens presses partent au travail. Un violoniste est la, debout et il commence à jouer.
Il joue successivement et avec virtuosité des œuvres de très grands compositeurs. Pres de mille personnes passent a cote du violoniste sans lui accorder la moindre attention.
Un monsieur age ralentit, s’arrête quelques secondes et repart. Une femme jette un dollar dans son petit pot sans même s’arrêter.
Puis, un homme s’arrête, s’adosse au mur quelques instants et l’écoute. Soudain il regarde sa montre et repart très vite, il est en retard.
C’est un petit garçon qui va lui accorder le plus d’attention. Sa mère le tire par la main car elle est pressée elle aussi. Mais, tout en la suivant le gamin se retourne et continue à regarder le musicien. D’autres enfants feront la même chose en suivant leurs parents presses et indifférents.
Le violoniste a joue ainsi sans s’arrêter pendant 45 minutes. Seules 5 ou 6 personnes l’ont écouté quelques instants. Pourtant, plus de mille personnes sont passées devant lui. Il a reçu 32 dollars au total...
Lorsqu’il s’est arrêté de jouer, personne n’a rien remarque, personne n’a applaudi. Une seule personne parmi la foule des passants a reconnu ce violoniste.
Une seule sur plus de mille ! Elle a reconnu Joshua Bell, l’un des plus grands violonistes au monde ! Il avait joue gratuitement pendant 45 minutes, devant une bouche de métro ! Il avait interprété les morceaux les plus difficiles sur un « Stradivarius » valant plus de 3 millions de dollars !
Mais les passants n’avaient rien vu, rien entendu ... Pourtant deux jours auparavant, Joshua Bell avait joue les mêmes morceaux à « guichet ferme » au théâtre de Boston. Ce soir la, les spectateurs étaient émerveillés et avaient paye leur place environ 100 euros ! Ce concert improvise devant la station de métro, c’était l’idée du « Washington Post ».
Le célèbre journal voulait faire une enquête sur la perception, les gouts et les priorités d’action des gens. Les questions que se posaient les enquêteurs du journal étaient les suivantes : « Est-on sensible a la beauté dans un environnement banal et a une mauvaise heure ? »
« Prend-on le temps de s’arrêter pour apprécier cette beauté ? »
et aussi : « A-t-on conscience du talent dans un lieu et des circonstances totalement inhabituelles ? »
Une des leçons à tirer de cette expérience pourrait être la suivante : Si nous ne nous arrêtons pas pour écouter un des plus grands musiciens au monde qui interprète de merveilleux morceaux de musique, alors....
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