Il y a là une incertitude de légitimité. Les délibérations municipales non concordantes avec cette délibération métropolitaine sont-elles illégales ? Doivent-elles être dénoncées ? Une commune et un bailleur discutant sur une décision de garantie ou de subvention sont-ils contraints par la délibération métropolitaine, ou peuvent-ils librement décider ensemble ?
Ces questions auraient méritées un partage, monsieur le vice-président.
Sur le fonds, nous comprenons bien le souhait de pousser les communes à financer, et à plus financer la construction sociale. C’est une question très politique puisque nous faisons face sur ce sujet au désengagement ancien de l’état et qu’on ne peut espérer le compenser localement. Comment espérer qu’une subvention, même de 60€/m2 soit décisive pour la relance de la construction ?
Et par contre, accompagnant la réforme de la gestion en flux, cette proposition écarte encore plus les communes qui ne pourraient financer de tout rôle dans les attributions, alors même que le sujet fait la une de l’actualité et même des déclarations de la première ministre au CIV.
Comment comprendre qu’une ville comme Vénissieux se retrouve avec la gestion en flux à ne pouvoir proposer des demandeurs que sur moins de 2% des attributions, alors même que nous sommes submergés par les demandes
Sur ce dossier, nous avons raté une étape, monsieur le vice-président, nous nous abstiendrons.