Conseil Municipal

Madame le maire, madame la directrice générale, chers amis,

C’est avec un grand plaisir que je vous présente mes voeux 2024 à coté de notre nouvelle directrice générale, Roxane Michel, que je remercie d’avoir fait le pari de la SACOVIV dans un monde du logement social en grande difficulté, que ce soit économique et politique mais aussi sociale et citoyenne. Il me semble que cela confirme que la SACOVIV a un potentiel d’avenir, dans une ville attractive, et qu’il faut pour cela remercier aussi Thierry Beaudoux…

Je tiens à nous souhaiter des voeux de paix et de coopération dans un monde marqué par les guerres. Vous savez peut-être que les guerres menées par les USA depuis 2001 ont couté selon le ministrère de la défense US 10 000 milliards de dollars…. Imaginez un seul instant ce qui aurait pu être fait pour le climat ou… le logement. J’aurai pu évoquer les 416 milliards en cinq ans de la loi de programmation militaire en France, sans un seul euro dans le budget de l’état pour le logement…

Michèle Picard a d’ailleurs évoqué la situation nationale du logement social, marqué par une chute de la construction alors même que la demande ne cesse d’augmenter, par le désengagement total de l’état qui ne verse plus un euro au développement du logement social, et au contraire, fait les poches des bailleurs avec la bien mal nommée « réduction de loyer de solidarité » qui est en fait une réduction d’allocation de solidarité de l’état. Elle représente 800 000€ par an de pertes de recettes pour la SACOVIV et j’ai eu l’occasion de dire aux amicales de locataires manifestant le 28 octobre dernier pour le gel de loyer qu’on ne peut que partager leur revendication, mais que ce serait une catastrophe si c’était les bailleurs qui la finance, car cela voudrait dire en fait que ce sont les locataires eux-mêmes. C’est bien en supprimant cette RLS que l’état redonnerait 1,5Milliards par an aux bailleurs qui pourraient alors geler, ou au moins ne pas suivre l’IRL…

Nous sommes très heureux de ce dossier. Il répond au défi de notre monde de l’instantané et des vagues médiatiques qui organisent en fait l’oubli permanent. Un responsable des archives de l’institut national de l’audiovisuel disait que si on ne prend pas le temps de revoir les enregistrements (...)

Cette délibération fait suite à plusieurs réformes de la gestion des demandes de logement, loi ALUR de 2014, égalité citoyenneté de 2017, ELAN de 2018, et enfin 3DS de 2022 qui reportait la mise en œuvre de deux réformes, celle de la cotation et celle de la gestion en flux qui est l’objet des conventions qui vous sont proposées.

De fait, les réformes se succèdent et permettez-moi de dire qu’elles sont constantes dans l’effort sur deux points, réduire le rôle de l’état dans le financement du logement social, désormais totalement nul, et centraliser la gestion des demandes de logement loin des communes. Et c’est ce que nous montre cette délibération qui précise la part des réservations de logement qui restent aux communes. Je vous propose de vous donner tout de suite le résultat pour Vénissieux, 236 réservations sur près de 13 000 logements, et c’est la même situation dans toutes les villes.

Nous profitons de cette décision modificative dont le fait principal est la provision de 700K€ pour la garantie d’emprunt de l’hôpital Portes du Sud.

D’abord pour exprimer notre grande satisfaction d’une solution qui maintient tous les services, tous les emplois et qui reste dans un cadre non lucratif avec un engagement sur le reste à charge des usagers.

Nous avons participé à de nombreuses mobilisations depuis la rencontre en mairie en Juin qui ne portait que sur la demande de réouverture des urgences de nuit. Nous avions à l’époque eu raison d’alerter sur le risque plus global pour l’hôpital. Mais la décision du tribunal est rassurante, en tout cas dans l’immédiat.

Un débat d’orientation budgétaire, c’est un regard sur la situation actuelle, puis sur le contexte économique et bien sûr les annonces du projet de loi de finances, enfin sur les décisions budgétaires à venir.

Comme vous le savez, et ce depuis plusieurs années, notre ville est bien gérée. Elle a une situation financière maitrisée. Elle tient ses engagements, notamment d’investissements, elle maintient toutes ses actions au service de tous les Vénissians, avec des effectifs stabilisés, 1498 agents fin 2022 pour 1501 un an avant, et elle réduit fortement la dette par habitant.

Alors, certains chercheront comment polémiquer, soit pour dénoncer nos dépenses ou nos effectifs trop élevés, soit pour dénoncer notre résultat 2022 trop élevé. Comme je le disais au conseil de métropole, ceux qui croient toujours que la gauche est incapable de rigueur et d’efficacité en sont pour leurs frais. Je me permets de leur rappeler cette remarque de Marx, et oui, encore une, je ne m’en lasse pas. Tout état bourgeois est dépensier, car les bourgeois sont les premiers à se gaver de dette publiques, le seul état rigoureux sera l’état des prolétaires.

Madame le maire, chers collègues

cette délibération vous demande d’approuver une convention à passer avec la métropole de Lyon sur une participation financière de la métropole aux dépenses engagées par les communes pour l’ingénierie nécessaire à la redéfinition des contrats de ville, pour définir les priorités et les engagements de tous les partenaires de la politique de la ville, dans un contexte incertain et contraint par le temps.

Elle conduit à une participation de la métropole de 20 000€ pour Vénissieux.

Madame le maire, je vous propose après les éventuelles question d’en profiter pour faire un point sur le renouvellement de ces contrats de ville.

Madame le maire, chers collègues

Nous étions avec les salariés des portes du sud, les maires des 3 communes et le député de la circonscription, ce vendredi soir avec beaucoup de militants inquiets de la procédure de redressement engagée par l’union mutualiste qui gère cet hôpital.

Michèle Picard a bien expliqué la situation qui conduit notre commune à se porter créancier contrôleur avec cette délibération. Mais nous voulons revenir sur le contexte dans lequel cette mise en redressement intervient.

Dans cette loi sur le travail et la création de France Travail, le gouvernement tient un double discours, d’un coté pour les médias les thèmes classiques de la droite demandant de mettre les chômeurs au boulot, de l’autre un projet de loi qui dit vouloir renforcer l’insertion mais reste ambiguë sur les conditionnalités imposées aux bénéficiaires du RSA.

Ce double discours traduit l’absence d’ambition réelle sur l’emploi, c’est à dire sur les conditions de travail, les rémunérations, les effectifs, les formations… tout ce qui répond aux difficultés répandues de recrutement. Car le gouvernement affirmant qu’il y a des emplois à prendre et donc que ce sont les chômeurs qui sont fautifs n’a rien à dire sur les causes de ces difficultés de recrutement. Le président avait donné sa version simpliste du sujet, il suffirait de traverser la rue !

Mesdames, Messieurs,

L’esplanade située entre les numéros 14 et 32 bis de l’avenue Jean Cagne, délimitée par la rue Pierre Dupont et l’avenue du 8 mai 1945, fait l’objet d’un réaménagement sous maîtrise d’ouvrage de la Métropole de Lyon. Des mal-façons dans la réalisation du béton ont conduit à des difficultés de marchabilité l’hiver notamment, et l’assurance travaux a permis d’engager cette réfection. Mais l’objectif est non seulement de réparer les défauts ; mais aussi de dés-imperméabiliser cet espace public trop minéral, de le végétaliser et de réaliser des aménagements favorisant l’égalité de pratique et d’occupation entre les femmes et les hommes. Une démarche de réemploi des matériaux de l’esplanade permettra de limiter l’impact carbone de cette opération.

madame le maire, chers collègues,

Cette délibération est très simple, décider d’un accompagnement unique pour le renouvellement de la labellisation CIT’ERGIE qui s’appelle désormais TETE CAE, et le renouvellement de notre agenda 21 qui deviendra un « agenda 2030 » selon la terminologie de l’ONU.

Mais elle est en fait une nouvelle étape dans une longue histoire, où s’entremêle nature et industrie, monde ouvrier et paysan, ville et campagne, banlieue et centre urbain.

Revenir en haut