Energies

Une belle initiative ce mardi 6 février à la médiathèque, le matin avec une présentation de la médiathèque et du projet « Smart electric Lyon » qui a permis d’améliorer le confort d’usage et de réduire fortement les consommations électriques, et des ateliers qui ont réunis des dizaines d’usagers et 170 enfants des écoles de Vénissieux, et même une classe de lycée de Villeurbanne invitée par un enseignant du lycée Marcel Sembat…

La rencontre commencait par une visite qui faisait découvrir, y compris à certains élus, l’histoire remarquable de la médiathèque, prix mondial d’architecture de Dominique Perraud, qui a repris des éléments de la Bibilothèque Nationale de France, et qui innovait dans les années 90 pour sortir d’une architecture « imposante » et rechercher une architecture qui fait disparaitre les murs, ce que chacun pouvait remarquer pendant la visite, lors d’un moment de soleil, en admirant la ville et les arbres qui se reflètent dans une paroi pourtant translucide et qui joue d’une transition douce entre le dehors et le dedans du batiment…

Une réussite architecturale et aussi culturelle et sociale, car les Vénissians, et notamment les jeunes, se sont appropriés cette médiathèque qui contient un « péristyle », sorte de couloir intérieur qui en fait le tour et dont le forum, aligné sur le tram et l’avenue Marcel Houel est devenu un lieu de rendez-vous…

Mais le responsable de la médiathèque qui assurait la présentation, Stéphan Martinez, utilisait à quelques reprises le mot « électricité » pour introduire le sujet du jour, évoquant la nécessité d’un éclairage intérieur permanent, et les luminaires très particuliers eux-aussi repris de la BNF… Cela préparait une transition facile avec l’action conduite par la ville dans le cadre Smart Electric de EDF….

Ce lundi 23 octobre se tenait en mairie la rencontre de lancement du concours Famille à Energie Positive spécial réseau de chaleur. Une dizaine d’habitants des deux copropriétés qui ont été retenues pour ce défi, avec quelques délégués et élus des quartiers concernés…

Une ambiance amicale et festive animée par l’ALEC qui après la présentation de la démarche a proposé quelques quizz et mimes sur la question des éco-gestes efficacité énergétique… une préparation aux réunions de travail planifiées…

La suite sur le terrain et les résultats au printemps 2018…

Ce 22 juin se tenait la première réunion publique organisée par la métropole de Lyon sur le réseau de chaleur de Vénissieux. La loi créant la métropole lui a donné la compétence depuis le 1 janvier 2015. Elle l’avait confiée à la ville pendant deux ans. Elle l’a entièrement depuis le 1 Janvier 2017.

C’est Samia Belaziz, conseillère déléguée au réseaux de chaleurs et élue de Villeurbanne, qui a donc organisé et présidé la réunion. Il y a des discussions pour organiser cette compétence conjointement avec la ville, mais elles n’ont pas abouties et donc, pour l’instant, la métropole assure seule le suivi du réseau de chaleur. Elle a renommé le « conseil de transparence et de surveillance du réseau » en « comité des usagers » comme dans les autres villes.

Ce 22 juin se tenait la première réunion publique organisée par la métropole de Lyon sur le réseau de chaleur de Vénissieux. La loi créant la métropole lui a donné la compétence depuis le 1 janvier 2015. Elle l’avait confiée à la ville pendant deux ans. Elle l’a entièrement depuis le 1 Janvier 2017.

C’est Samia Belaziz, conseillère déléguée au réseaux de chaleurs et élue de Villeurbanne, qui a donc organisé et présidé la réunion. Il y a des discussions pour organiser cette compétence conjointement avec la ville, mais elles n’ont pas abouties et donc, pour l’instant, la métropole assure seule le suivi du réseau de chaleur. Elle a renommé le « conseil de transparence et de surveillance du réseau » en « comité des usagers » comme dans les autres villes.

Cette réunion était aussi l’occasion d’informer sur le chantier qui vient de démarrer pour l’extension du réseau de chaleur vers le Puisoz et son maillage avec le réseau Lyonnais de l’autre coté du périphérique. C’était en fait le premier point de l’ordre du jour et l’objet de cet article.

Un document bilan des deux premières années de gestion du nouveau contrat du réseau de chaleur de Vénissieux est diffusé en ce moment dans la ville. Depuis ce début d’année, le réseau est entièrement géré par la métropole de Lyon, et comme je l’avais indiqué il y a peu, le maire avait relancé le président de la métropole pour savoir comment serait organisé la relation avec les abonnés et usagers… Bonne nouvelle, une réunion est organisée fin Mai par la métropole avec la ville sur ce sujet…

Voici les principaux éléments contenus dans le document diffusé, qui est disponible ci-joint

Nous sommes bientôt en mars, le réseau de chaleur de Vénissieux est sous la responsabilité complète de la métropole depuis le 1er janvier, mais nous ne savons pas comment sera organisé le suivi de ce réseau pour les abonnés et les usagers Vénissians…

Dès le 1er janvier, j’avais alerté sur cette situation claire au plan juridique, la métropole est seule compétente, mais floue dans la pratique de qui fait quoi en lien avec les abonnés et les usagers du réseau de chaleur…

Le maire vient d’écrire aux abonnés pour les informer de la démarche de la ville auprès de la métropole pour une organisation claire et si possible partagée (voir courrier joint), et elle vient de rappeler par lettre au président Collomb cette demande de la ville sur deux points essentiels

  • quels moyens mis en œuvre par la métropole pour assurer la continuité du service public
  • quel rôle pour la ville, et quels moyens la ville peut ou doit consacrer sur cette compétence métropolitaine.

Les enjeux sont connus. Après l’année du contrat en 2015 et l’année des travaux en 2016, l’année 2017 doit être celle de la transparence avec les nouveaux outils numériques de suivi et de communication, sans compter l’extension vers le Puisoz. De plus, l’expérience difficile du démarrage de la saison de chauffe ou des pannes de réseaux secondaires pendant les grands froids montrent l’importance d’une meilleure relation entre réseau primaire et réseaux secondaires. La prochaine saison de chauffe notamment devrait être organisée pour améliorer la qualité de service global dans cette période souvent délicate.

Cette situation aurait été plus simple si la métropole avait accepté la proposition faite en 2016 d’une convention avec la ville précisant le rôle de chacun.

Nous sommes enfin au bout de quatre jours très difficiles pour le quartier Max Barel, après une panne générale du réseau de chaleur de Vénissieux mardi 17, vite réparée, mais suivie d’une autre panne pour les quartiers à l’Est du boulevard Ambroise Croizat, le plus touché étant le quartier Max Barel, le dernier a avoir été remis en service vendredi 20 après trois nuits sans chauffage alors que les températures extérieures étaient très négatives.

C’est une panne exceptionnelle d’abord par l’impact de ces nuits sans chauffage pour 430 logements avec des nuits à -7°C.

C’est une panne exceptionnelle par la durée de recherche de la fuite. Les spécialistes de l’entreprise Tremabat m’ont confirmé que c’était très rare pour eux de passer plus de 2 jours à chercher une fuite, même s’ils avaient battu le record il y a quelques années dans une fuite rue Garibaldi qui avait nécessité plus de 10 jours…

C’est une panne exceptionnelle enfin par l’ampleur des moyens mis en place pour remise en service, sans doute près de 50 ouvriers, techniciens, cadres de nombreuses entreprises.

C’est une panne exceptionnelle, même si le hasard a fait que Villeurbanne a connu une panne encore plus grande en même temps…

Il me semble utile d’en résumer l’histoire et de montrer quelques images représentatives de l’ampleur du travail réalisé jeudi et vendredi.

J’ai transmis un communiqué de presse hier sur la situation à 17h et je peux confirmer ce matin la situation annoncée.

L’ensemble des réseaux de chauffage des bâtiments du site Max Barel de la SACOVIV ont été remis en service, les allées 4 à 22 jeudi après-midi, les allées 63 à 69 vendredi après-midi, les allées 46 et 48 vendredi à 18h30, grâce à une chaudière mobile provisoire de la ville, et les allées 71 à 89 vendredi à 21h, grâce à une chaudière mobile de Dalkia.

Le système est encore fragile. Des purges sont nécessaires, et sur les allées avec une chaudière mobile, elles doivent être faites par le plombier qui peut vérifier le niveau d’eau du ballon qui n’a pas de remplissage automatique. Il reste quelques allées sans eau chaude sanitaire, suite à une panne indépendante de distribution d’eau.

Mais les habitants avaient tous du chauffage cette nuit de vendredi à samedi.

L’installation est évidemment provisoire, elle est suivie tout le weekend par Dalkia, le service d’astreinte de la ville (appelez le TOP 0472515253), et par la SACOVIV. Cette installation provisoire a permis de laisser se reposer les équipes qui travaillaient depuis jeudi en continu. La recherche de la fuite reprendra lundi matin.

Nous sommes donc en 2017 et le réseau de chaleur de Vénissieux est désormais sous la responsabilité de la métropole du Grand Lyon qui n’a pas accepté de prolonger la convention de gestion par la ville. Tous les dossiers seront remis aux services métropolitains. Pour la plupart, ils les (...)

C’était le dernier évènement du réseau de chaleur en 2016, le dernier organisé par la ville dans le cadre de la convention de gestion avec la métropole.

Un évènement heureux, l’inauguration de la nouvelle chaufferie biomasse, en fait la troisième chaudière biomasse du réseau de Vénissieux, après les deux premières qui sont dans la première chaufferie… Au total, trois chaudières de 6MW de puissance…

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