Energies

Des habitants du quartier Max Barel (SACOVIV) sont venus en mairie ce mardi 7 Février pour protester contre les dysfonctionnements de chauffage qui les laissaient sans chauffage en pleine période de grand froid.

Le maire a tout de suite demandé à Didier Laurent, directeur général des services techniques, de les recevoir pour comprendre les causes de cette situation anormale et organiser avec la Sacoviv et le gestionnaire du réseau, la meilleure réponse possible.

Quelques informations sur l’action de la ville contre la hausse de la facture de chauffage sur le réseau de chaleur. L’impact de la forte hausse de l’année 2010 a fait l’objet de nombreuses rencontres et réunions de travail. Si l’année 2011 a bénéficié d’une météo plus clémente, d’une part de bois garantie par le contrat, et d’ailleurs d’un assez bon fonctionnement réel de la chaufferie bois, et en fin du démarrage de la chaufferie gaz qui permet pratiquement de supprimer le fuel du mix énergétique, l’impact sur la facture reste limité compte tenu de la forte hausse du gaz, dont tout indiquait qu’elle allait continuer.

Il est donc important de faire le point sur les actions concernant deux éléments clés de la facture

  • l’action pour la baisse des consommations
  • l’action pour la baisse des tarifs

Le conseil de transparence a réuni plus d’une centaine de personnes, dont cette année, en plus des habitués, de nombreux locataires réagissant aux augmentations de charges de chauffage.

Cela a donné un conseil animé, mais très utile, car il a permis de répondre à de nombreuses questions. Merci à Michèle Picard pour son introduction qui rappelait les objectifs de la ville : défendre et développer un réseau de chaleur qui soit un outil d’égalité sociale et d’efficacité environnementale.

L’émotion générée par des rappels de charge important en juin 2011 a conduit à plusieurs rencontres de locataires avec les bailleurs, avec la ville. Après une rencontre avec le maire en Juillet 2011, la ville a proposé un groupe de travail aux bailleurs pour mettre en place un plan d’action en partenariat pour aider les habitants à mieux comprendre leur facture, et à agir pour réduire les consommations de chauffage.

Avec l’adjointe au logement Evelyne Ebersviller, nous avons rencontré ces dernières semaines plusieurs représentants de locataires, des conseils syndicaux de copropriétés. Ce 29 Juin, c’est avec le maire que nous avons réuni l’ensemble des bailleurs (OPAC du Rhône, Grand Lyon Habitat, Alliade, ICF, Sacoviv…) en mairie.

Si toutes ces réunions confirment ce que nous avions annoncé au conseil de transparence de Novembre 2010, une forte hausse du prix compte tenu de l’absence de toute production de chaleur bois pendant la reconstruction, elles ont aussi confirmé la nécessité de mettre tous les chiffres sur la table pour expliquer de gros écarts entre bâtiments, reposé à tout le monde la question de l’action en justice contre le préjudice subi, et l’urgence d’agir pour réduire les consommations devant le constat de la hausse continue du prix des énergies fossiles.

Car le chauffage urbain est une chaîne de trois grands acteurs

  • la ville et son délégataire qui produisent et distribuent de la chaleur sur le réseau primaire jusqu’à la « sous-station » à coté des immeubles.
  • le bailleur ou copropriété et son gestionnaire qui distribue la chaleur sous forme de chauffage et d’eau chaude dans le bâtiment, de manière plus ou moins équilibrée entre les logements
  • l’habitant qui consomme plus ou moins d’eau chaude, et qui fait un bâtiment plus ou moins consommateur selon les habitudes de vie et les demandes auprès du bailleur…

Ce que la ville affirme avec force, c’est que ces trois acteurs doivent agir en cohérence pour maitriser la facture et assurer le droit à l’énergie pour tous ! Car ils font tous face aux vendeurs de fuel, de gaz, d’électricité… qui sont de plus en plus « libres » dans un marché « dérégulé » marqué par les bouleversements du monde… et la hausse continue du prix des énergies.

Je rencontre au nom du maire de nombreux représentants de locataires sur cette question du coût du chauffage en 2010 qui se traduit par des rappels de charge très importants pour beaucoup de locataires.

J’avais donné de premiers éléments l y a quelques jours, mais l’étude des chiffres précis par immeuble révèle des questions importantes.

Plusieurs habitants, locataires ou copropriétaires, m’ont contacté pour me faire part de leur désarroi face à des rappels de charge 2010 très importants concernant le chauffage urbain. Certains doivent ainsi payer jusqu’à 500€ de rappel pour l’année 2010, ce qui porte parfois la facture à plus de 1500€ pour l’année.

Nous avions annoncé fin 2009 une année 2010 difficile avec l’absence de toute production de chaleur bois, compte tenu de la reconstruction nécessaire de la chaufferie. Évidemment, si le prix du pétrole était resté au niveau du printemps 2009, cela aurait permis de compenser cette absence de bois. Non seulement, le pétrole a augmenté, mais il a rejoint les niveaux records de début 2008.

Ce 25 Novembre, le maire a visité la nouvelle chaufferie bois qui fonctionne depuis le 2 Novembre. L’installation qui est dans le même batiment que la précédente a été reconstruite dans le cadre d’un avenant qui garantit 40% de chaleur bois aux abonnés…

Donc les risques du projet et de l’exploitation étaient totalement à la charge de la SECV… Reste que si cette chaufferie fait mieux que les 40%, le gain sera partagé entre délégataire et abonnés… donc nous avons bien entendu tout intérêt à ce que son fonctionnement soit exemplaire…

C’était le but de la visite, vérifier avec le délégataire que les objectifs de production de chaleur et de respect de l’environnement serait atteints… durablement.

une trentaine d’habitués pour cette réunion annuelle du conseil de transparence et de surveillance du réseau de chaleur urbain de Vénissieux. Le premier point à l’ordre du jour était la présentation annuelle du rapport du bureau d’étude missionné par la ville pour contrôler la SECV. Le deuxième portait lui sur l’actualité de 2010

La semaine dernière, j’avais donné de premiers éléments de réponse à des questions posées par quelques élus et habitants sur la fourniture de chaleur par le réseau urbain. Certains s’inquiétaient de pannes qui seraient responsables de manque de chaleur dans certains immeubles..

Pour compléter les premières réponses, j’avais demandé à la SECV de me fournir les éléments précis, autant sur les arrêts de distribution par quartier que sur le niveau de fourniture de chaleur mesuré.

Voici ces éléments :

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