Que faire dans cette situation ?
Bien entendu, les services sociaux sont prévenus et le travail s’engage pour trouver une solution de relogement pour madame. De son coté, le bailleur ouvre une procédure pour faire constater l’occupation illicite, une plainte est déposée et la procédure juridique est engagée.
Compte tenu des délais, il faut d’urgence chercher une autre solution pour la personne qui dort toujours dans sa voiture.
C’est une terrible leçon que je voulais rendre public tellement la crise du logement multiplie ces situations. De fait, ce sont les « pauvres » qui se font la guerre, chacun pour soi, et le plus malin ou le plus fort prend le logement, tant pis pour les autres.
Je veux le dire clairement, c’est inacceptable et ceux qui croient qu’en bafouant le droit du logement, on peut aider des personnes en difficulté, se trompent lourdement. Car la jeune femme s’est mise en difficulté avec une procédure juridique et de fait, elle ne restera pas dans ce logement. Les services sociaux vont tout faire pour qu’elle trouve un logement au plus vite pour que la procédure d’expulsion devienne sans objet.
Les réformes successives du président Macron ont cassé la production de logements, et notamment de logements sociaux. C’est une catastrophe et la file d’attente explose, y compris dans des villes comme Vénissieux qui ont pourtant un parc de logements sociaux importants.
Il faut s’unir pour défendre le droit au logement pour tous, et la première condition, c’est de ne pas organiser le chacun pour soi dans les attributions de logements sociaux qui doivent rester une attribution par une commission large et où toutes les demandes sont traitées de la même manière.
Même si c’est difficile dans l’urgence, la seule solution pour les publics prioritaires, c’est la solidarité !
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