L’enracinement populaire des politiques publiques est le premier défi à relever
Dans ce mandat, le groupe communiste a apporté une contribution significative au travail de la majorité de gauche de la métropole. Près de 400 interventions sur tous les sujets, en moyenne 8 par conseils, sans compter les 30 tribunes dans le journal de la métropole, 46 déclarations, conférences de presse ou courriers. Nous exprimons une position originale, complètement consacrée à la réussite de la majorité de gauche tout en portant sur tous les sujets, le point de vue original des communistes, le point de vue du monde du travail, des quartiers populaires.
Nous préparons chaque conseil en diffusant l’ordre du jour et en discutant avec tous nos liens syndicaux et associatifs, pour être à l’écoute de ce qui bouge, de la santé aux collèges, des usagers des TCL aux amicales de locataires.
Nous sommes globalement satisfait de ce mandat et de notre contribution Il fallait changer de braquet pour le vélo, c’est fait. Il fallait prendre en régie la gestion de l’eau, c’est fait et c’est un très grande réussite, d’ailleurs que personne ne critique. Il fallait végétaliser la ville et engager l’adaptation au changement climatique, là aussi, le rythme a changé, même si beaucoup reste à faire. Il fallait favoriser le droit à la mobilité et l’augmentation de la gratuité et des tarifs sociaux aux TCL concerne des milliers d’habitants.
Mais ce mandat est aussi celui des crises, du Covid à la crise du logement en passant par la crise énergétique. Nous n’avons pas pu faire reculer le mal logement, nous n’avons pas fait reculer les inégalités territoriales, qui, malgré tous les efforts, se sont aggravées.
Nous avons eu des débats dans la majorité et toujours, nous avons cherché à porter l’intérêt général en aidant la majorité à réussir. Parfois cela nous a conduit à votre contre, comme pour la ZFE, l’allotissement du SYTRAL ou la relation aux HCL avec le projet Henri Gabrielle, parfois à insister comme pour l’augmentation du taux de CFE qui est intervenu finalement en 2025, et parfois à intervenir pour défendre des priorités que nous estimons insuffisamment prise en compte comme pour la construction de collèges.
L’expérience nous conforte dans notre conviction, dès l’origine de la création de la métropole, que ce statut de « collectivité à statut spécial » ne permet pas une vie démocratique à la hauteur des défis de nos sociétés fracturées. Nous continuons à défendre une métropole des communes et des citoyens, en portant un projet alternatif à la droite qui ne demande qu’une métropole des maires. Mr Moroge se félicite ainsi récemment d’un avis juridique demandant qu’une délibération métropolitaine s’appuie sur une délibération des communes, mais son groupe avait voté contre notre amendement au pacte de cohérence métropolitain, qui proposait justement d’inclure l’avis des communes dans les délibérations métropolitaines, amendement adopté mais jamais utilisé par tous ces maires qui ne cessent de parler de la place des communes !
Nous savons que les crises sociales et démocratique ne feront que se renforcer dans les années à venir et donc que l’enracinement populaire des politiques publiques est le premier défi à relever. Nous allons être confronté à une forte baisse des possibilités d’investissements, il n’y a pas de réponse progressiste satisfaisante sans faire de la planification des projets un sujet majeur de notre vie démocratique et du débat public.
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