Le forage lui-même est peu visible… une plaque de visite, une grosse robinetterie dessous et un tuyau enterré qui rejoint le petit bâtiment des jardins. Par contre, les données sont impressionnantes : forage de 44 mètres de profondeur, et la couche d’eau a été mesurée à 13mètres sans en avoir constaté le niveau bas… de bon augure pour garantir l’approvisionnement des jardiniers en eau…
Le geyser qui montrait la réussite du forage était impressionnant aux dires des jardiniers présents… je posterai prochainement une photo…
Reste que la visite du « local technique » du bâtiment ou arrive le tuyau fait un peu peur… une odeur difficilement supportable, des déchets accumulés à vider, dans un bâtiment très dégradé. Cela fera partie des discussions entre la ville et l’association pour mettre en place une convention avec des règles claires de fonctionnement, et un projet de poursuite de travaux.
La discussion avec les jardiniers a permis justement d’évoquer des questions à discuter pour la future convention. Dès que les jardins ont recommencé à fonctionner, beaucoup de monde est venu demander une parcelle et les nouveaux responsables de l’association ont eu du mal à expliquer pourquoi ils ne pouvaient pas en donner à tout le monde. Il faudra préciser clairement comment on peut aboutir à une réelle transparence dans l’affectation des parcelles pour éviter tout conflit. De même, il faudra préciser le coût de location des parcelles, sachant que la ville sera conduite à prendre en charge des travaux importants. De même, une assistance juridique a été prévue pour consolider l’association dans sa gestion des inévitables conflits qui peuvent surgir.
Après ces discussions, la visite a continué autour des jardins
Avec un bel exemple concret du compromis à trouver entre pesticide et production… La ville s’est fixé l’objectif avec son agenda 21 de réduire l’usage d’engrais et produits phyto-sanitaires, et de favoriser des pratiques de jardinage respectueuses de l’environnement… Mais pour les doryphores sur les pommes de terre, que faut-il faire ? Une jardinière de l’esperanto expliquait qu’elle enlevait ces petites bêtes une à une dès leur apparition. Cela semble possible sur quelques pieds, mais comment faire sur une plate-bande complète ? D’ailleurs, il faudrait intervenir dès la larve qui est l’étape la plus dangereuse pour la plante…
Un jardinier nous montre la bestiole..
et la parcelle en cause est totalement perdue, il n’y aura aucune production de patates pour ce jardinier qui devait être absent au mauvais moment… C’est une leçon pour les candidats au jardinage, un jardin, c’est (presque) tous les jours !
Dans beaucoup de jardins, on trouve un coin de compostage, mais qui fait discuter, car on y trouve beaucoup de branchages, bien trop gros pour être composté facilement, voire parfois même des déchets non compostables.
Ce peut être un des sujets de la convention, puisque la ville a développé une politique d’aide au compostage et que des actions de formation ou de sensibilisation pourraient être organisées
enfin, un point en dehors des jardins, mais qui souligne aussi l’intérêt des visites de terrain. On découvre une plaque d’égout descellé et très dangereuse au début du chemin.
Personne ne l’avait jamais signalé à la ville ! Bien sûr, le nécessaire sera fait rapidement pour la réparation.
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