Cette originalité, c’est de permettre à des gens ordinaires de prendre des responsabilités publiques. Le parti communiste a été le creuset de milliers de personnalités issues du monde du travail, des quartiers populaires et qui sont devenus des dirigeants reconnus, cultivés, utiles à tous, porteurs de cette utopie léniniste disant qu’une cuisinière devait pouvoir diriger l’état, et qui n’oublient jamais le moteur de leur engagement, ce que disait Marie Cazorla en 2015 « Je crois que je suis plus révoltée que jamais ». . Je pense que Yolande pourrait reprendre cette formule.
C’est le sens du choix des communistes de Nacer Khamla, un ouvrier serrurier qui s’était engagé notamment en contribuant à la distribution de la soupe de nuit à Lyon, en participant en 1983 à la marche pour l’égalité et contre le racisme. Il s’inscrit dans la continuité de l’histoire des élus ouvriers de la ville.
Face aux forces de division, à l’extrême-droite, mais aussi aux communautaristes, ou à l’instrumentalisation de la religion, il porte l’ambition d’une ville populaire, qui unisse toutes les situations sociales, d’origine, de quartier.
Permettez-moi d’insister sur le sens que les communistes donnent à leur engagement d’élus. Oui, nous avons au cœur et dans nos têtes quelque chose qui nous dépasse comme le dit Michèle Picard, des idées, des engagements forts et dont nous savons bien qu’ils ne sont pas partagés par tous. C’est pourquoi nous portons la plus grande attention à ceux qui ne sont pas communistes, tendant toujours la main à tous ceux qui veulent être utiles à l’intérêt général, à notre ville. Car nous savons que l’immense majorité des Vénissians ont le même intérêt, organiser la solidarité dans une société injuste, assurer le développement des services utiles à tous, crèches, écoles, jardins, équipements sportifs, faire vivre une ville digne et accueillante…
Oui, nous portons avec fierté le drapeau rouge comme le drapeau tricolore, et je voudrais dire à nos oppositions républicaines que nous sommes ouverts au débat démocratique, et que nous regrettons que le débat public en France prenne de plus en plus le style déplorable de cette trumpisation qui fait peur, le règne de l’argent dirigeant les médias, des insultes et des mensonges répétés jusqu’à la nausée, de ce qu’il faut bien appeler une fascisation utilisant les racismes, les haines pour organiser la division du peuple pendant que les oligarques creusent sans cesse les inégalités. Notre ville mérite bien mieux que des attaques juridiques infondées, des attaques juridico-médiatiques calomnieuses, des attaques personnelles qui ne portent aucun débat d’idée, de projet, d’action, qui ne servent pas Vénissieux.
Avec Nacer, nous continuerons à rassembler toutes les bonnes volontés, et nous continuerons à permettre à des Vénissians ordinaires de s’engager et de prendre des responsabilités. 2026 sera une nouvelle étape de ce renouvellement qui fait vivre cette histoire bientôt centenaire d’une gestion communiste au service de tous.
Oui, Nacer est à l’image de notre ville belle et rebelle, et après Marguerite Carlet, Robert Sanlaville, Guy Fischer et Yolande Peytavin, il sera le premier adjoint du 90e anniversaire de la gestion communiste de la ville ! Et je suis fier d’avoir contribué à ma place à permettre son élection.