Le pic de pollution constaté par atmo-auvergnerhonealpes en plein confinement en novembre…
Et la comparaison par atmo-auvergnerhonealpes des émissions de particule au printemps, avec une agglomération pratiquement à l’arrêt, mais des niveaux de particules plus élevés que la moyenne des 5 années précédentes aux mêmes dates.
PARTICULES : forte variabilité des concentrations de particules, qui retrouvent des niveaux proches de ceux des années précédentes après une hausse assez importante en début de confinement, sans lien direct avec ce dernier ; il est difficile à ce stade de déceler une tendance très nette pour ces polluants. A la différence des oxydes d’azote, les concentrations de particules ont en effet augmenté à compter du confinement, de plus de 60% par rapport à l’historique sur 5 ans, ce qui peut paraitre surprenant.
Pourquoi les concentrations de particules ont augmenté ? Voici plusieurs explications :
- une baisse des températures en début de période, entrainant une augmentation des rejets du chauffage individuel au bois notamment, dont on rappelle que c’est l’émetteur principale de particules dans notre région,
- des gelées matinales, une météorologie très stable et très sèche, qui a pu favoriser à la fois l’accumulation et parfois le réenvol de particules déposées sur les sols,
- une météorologie favorable à la formation de particules secondaires (températures basses le matin et humidité importante, températures élevées l’après-midi),
- le travail agricole des sols, des brûlages destinés à limiter l’impact du gel sur les cultures, ou des brûlages de végétaux à l’air libre, parfois constatés malgré l’interdiction et enfin l’import de particules désertiques.
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