Ce sont les agents de la collecte, les éboueurs, qui ont poursuivi la grève nationale du 19 mars pour exprimer leur revendications sur les salaires et les conditions de travail. Le mouvement pourrait s’élargir à d’autres catégories, égoutiers, voirie pourraient les rejoindre selon les syndicats.

Ce mouvement concerne les communes collectées par le service public (donc pas Lyon et Villeurbanne). Chacun sait bien qu’il faudrait une unité public-privé pour donner plus de forces aux revendications, mais on sait aussi que cette convergence public-privé est difficile, tant les conditions de luttes sont différentes.

En tout cas, c’est un nouveau message s’ajoutant à ceux des gilets jaunes, des infirmières, des enseignants qui étaient très nombreux dans la manifestation de mardi...

Le discours de la métropole qui nous dit avoir réuni "l’urbain et l’humain" ne résiste pas aux réalités sociales. Les salaires sont trop bas en France et la pression sur l’intensité du travail qui fait de la France la championne de la productivité épuise les travailleurs, les fragilise.

C’est le printemps... si seulement après l’hiver des gilets jaunes, on pouvait avoir un printemps de la convergence de toutes les luttes, ce serait un sacré espoir réouvert !