plusieurs habitants m’ont alerté sur une possible "fuite d’eau" au château d’eau sur le plateau des Minguettes.

Vérification faite, rien de tel, aucune fuite...

C’est un exemple de "rumeur".. Personne n’est à l’origine, tout le monde répète une question qu’il a entendu évoquer... et à la fin, il faudrait mobiliser les services publics pour agir sur... rien.

On trouve ce problème fortement sur Internet. Un message vous arrive qui vous alerte sur un risque, un accident, une victime... Votre bon cœur vous conduit à le renvoyer à d’autres... Personne ne sait bien d’ailleurs par où il a commencé, mais tout le monde en parle.

Ce qui ne pourrait être qu’une anecdote sans conséquences, se révèle cependant un vrai problème de citoyenneté. Car si les citoyens veulent jouer un rôle dans les questions publiques, il faut qu’ils aient accès à une information... vérifiée. C’est théoriquement le métier de journaliste, mais visiblement, les médias actuels sont très loin de ce rôle !

Il y a une seule solution... quand un sujet vous préoccupe, il ne faut pas "en parler" à son voisin ou collègue, il faut s’organiser pour aller au bout de la question, se renseigner sur les responsabilités, les systèmes de contrôle existant, identifier les sources d’information, mettre des priorités... Et le meilleur outil pour celà, ce sont bien les conseils de quartier. Pour être mieux organisés et plus efficaces, ils ont besoin de plus de citoyens acteurs qui se connaissent et apprennent collectivement qui est responsable de quoi, a qui poser telle ou telle question, à qui faire confiance aussi...

Le conseil de quartier, c’est le contraire de la rumeur...