congrès HLM... et le ministre ?
Gérard Collomb n’était pas au congrès HLM... Il tente de se ressourcer avec les lyonnais pour espérer faire oublier son passage au gouvernement...
Il est vrai que comme souvent, c’est sur le départ que des ministres lâchent une formule qui dit plus la vérité de la situation que tous leurs discours officiels précédents...
Gérard Collomb a donc dit « Aujourd’hui on vit côte à côte... Je crains que demain on vive face à face ». Il faisait référence aux fractures qui marquent les quartiers populaires, et comme souvent chez lui, en restant dans l’ambiguïté... S’agit-il d’une fracture sociale ou d’une fracture "ethnique" ? Comme président de la métropole, il avait déjà affirmé que c’étaient les demandeurs d’asile qui encombraient le logement social...
Mais ces deux France qui se feront peut-être face à face, ce sont surtout celles que les statistiques et ... les élections révèlent, celle de la réussite des premiers de cordées [1], et celle de la précarité et la pauvreté... Et cette dernière ne trouve pas pour l’instant de relais politique, elle s’abstient massivement.
Cela dit, Gérard Collomb n’est plus ministre de l’intérieur, ce qui conduisait le député communiste Stéphane Peu à raconter à la table ronde du congrès HLM sur les quartiers populaires...
Un marseillais me demande, mais qui est ministre du logement ? Je lui explique qu’il y en a deux, le ministre de la cohésion territoriale, Jacques Mézard et le secrétaire d’état à la cohésion territoriale, Julien Denormandie... Il me répond alors : "mais qu’est ce que c’est que ce pays qui a deux ministres du logement et aucun ministre de l’intérieur" ?
Il est vrai que pour ne pas opposer les Français "face à face", il faudrait un gouvernement qui privilégie l’intérêt général et non pas l’intérêt des plus riches...
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longue vie à nos (...)