la victoire, la fête et le terrain...
Vénissieux a un lien particulier avec l’Algérie. Bien sûr parce-que c’est la première origine d’immigration de la ville. Mais aussi parce-que c’est une ville où beaucoup de militants se sont battus pour l’indépendance de l’Algérie, une ville où les communistes sont fiers d’avoir invité à plusieurs reprises Henri Alleg, et de lui donner le nom d’une rue...
Donc beaucoup de Vénissians sont heureux et fiers des victoires de l’équipe de football de l’Algérie en coupe d’Afrique des nations, et ils le montrent en faisant la fête, en défilant à pied ou en voitures à coup de klaxon...
Et pourtant beaucoup s’interrogent aussi sur ces débordements qui vont de comportements dangereux en scooter ou voiture, jusqu’au vandalisme contre des biens publics ou privés. A Lyon, cela a pris des proportions impressionnantes, même si les médias continuent à parler d’abord des banlieues.
Pour la finale, on a vu ainsi à Vénissieux deux situations bien différentes qui montrent que ce sont les citoyens qui décident. Sur l’esplanade Jean Cagne, une ambiance festive et familiale, des chants et des drapeaux, pas de saccage... la fête quoi ! Et à quelques centaines de mètres, sur le carrefour Martyrs-Cachin, même si beaucoup sont aussi là pour la fête, c’est la violence qui s’impose ; rodéos, feux, jets divers...
Pourquoi détériorer la ligne de tram qui est si importante pour tous les habitants ? Il avait fallu la couper dès la soirée, et il a fallu la vérifier avant le redémarrage le matin.
Et pourquoi faut-il saccager le terrain de foot public de la rue des martyrs, un espace ouvert où chaque dimanche se tient un match ? C’est quand même un comble de fêter un match de foot avec un rodéo de voiture détruisant un... terrain de foot.
Il y a des leçons à tirer pour toute les familles et pour tous les sportifs...
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longue vie à nos (...)