Ce vendredi dans mon quartier, je vois partir un cortège klaxonnant, un mariage...

Heureux pour ceux qui vont faire la fête, et on peut comprendre l’excitation, les sirènes, et même les comportements risques mais festifs... tant qu’ils ne mettent personne en danger...

Ça commence déjà à déraper quand le cortège se met sur deux files en bloquant totalement la circulation, encore plus quand certains sont à la limite du rodéo pour éviter les véhicules venant à contre sens...

Je fais très attention, en vélo, pas sûr qu’ils me calculent comme on dit !

Mais ce qui m’a frappé, c’est l’accumulation de véhicules de grand luxe : Ferrari, Maserati, Jaguar... il y en avait au moins 6 ou 7 de ce type, et je n’ai pas tout vu !

Je sais bien que ce sont des véhicules loués, que ces conducteurs vont se faire plaisir quelques heures ou quelques jours avant de retrouver leur quotidien nettement moins luxueux !

Mais tant que les pauvres n’auront qu’un espoir, vivre comme les riches, et bien ils se feront tondre la laine sur le dos ! Car l’argent des riches ne vient ni de leur travail, ni de la bourse, ni de la magie, il ne vient que d’une chose, le travail de tous les autres !

Non, notre avenir commun ne peut pas être de suivre le mode de vie des riches, mais d’imposer la dignité de tous, leurs droits, la réponse à leurs besoins réels, pas au délire de ceux qui croient que tout leur est permis, quel-qu’en soit le coût social ou environnemental !

Le développement du luxe est d’ailleurs un indicateur fiable de la dégradation de notre société, qui retourne à l’ancien régime, celui des seigneurs et des gueux... Et les gueux ne sont pas devenus seigneurs en faisant la révolution, ils sont devenus citoyens !

A méditer pour les pauvres... et les riches !